Pascalbé écrit : Oui mais moi je travail à m'améliorer, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, c'est ce que je voulais signaler
Tu voulais signaler quoi au juste ? Que tu travailles à t'améliorer ou que d'autres n'en font pas autant ?
Ici l'ambiance est excellente, les petites anicroches sont sans conséquences. Il n'était donc nul besoin d'écrire ceci après plusieurs incises du même genre :
Pascalbé écrit : De plus, certains ici me l'ont assez reproché mon expérience des enregistrements de chefs disparus avant ma naissance est très réduite et j'ai toujours tendance à privilégier les enregistrements plus récents
Mais bon, contrairement à mes détracteurs, je suis ouvert et je travaille à ma rédemption
1 : "certains" ne t'ont pas reproché ton inexpérience des enregistrements des musiciens disparus ;
2 : Tu n'as pas de détracteurs.
Donc ce serait beaucoup mieux de partir sur un bon pied pour 2005 : tu as beaucoup de choses à apporter à ce forum et tes goûts complètent ceux des autres forumeurs. Et c'est très bien comme ça !
Pour revenir à la
Missa Solemnis à l'origine de ce post :
Mon avis sur la question est que c'est le type même de l'oeuvre "impossible", vraiment difficile à réussir pour un chef et d'une grande difficulté à écouter de bout en bout chez soi, car elle exige une attention si grande qu'elle est épuisante au moins autant pour celui qui éoute que pour celui qui joue.
En réalité bien plus éprouvante pour celui qui dirige !
En fait, il n'y a pas une version qui puisse remplacer toutes les autres et là, évidemment, on ne peut qu'être mille fois d'accord avec toi : en posséder deux versions n'est pas superflu vu la qualité de l'oeuvre et le prix des disques économiques. Et comme l'oeuvre est difficile et ne peut être enregistrée n'importe comment car elle exige de la préparation les interprétations franchement mauvaises sont rarissimes.
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Gardiner, bien sur qui n'a pas son pareil pour animer et faire chanter les choeurs, pour articuler et rendre intelligible les masses. Mais ceux qui aiment le monumental, le
sentiment (qu'on pense à tord être le romantisme) en seront pour leurs frais.
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Harnoncourt n'est pas moins remarquable, mais dans un genre plus "traditionnel".
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Klemperer est assez monumental et "classique" au sens années 1920 à 1950 du terme, splendide, mais un peu statique et austère.... comme
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Böhm qui est un peu trop marmoréen à mon goût.
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Karajan, comme dans ses plus grandes réussites et elles sont nombreuses (ce dont notre époque où détester Karajan n'est plus une pose à la mode commence à se rendre compte) est une interprétation qui réussit le prodige dans une oeuvre comme celle là à être aimable au premier abord (splendeur vocale et instrumentale, beauté des timbres, justesse des tempos les uns par rapport aux autres), sans pour autant sombrer dans la démagogie... ce qui serait difficile avec la Missa Solemnis. Le quatuor vocal chez DGG est à tomber à la renverse !
Gardiner et Karajan : ça peut être complémentaire !
Alain