Bon, je sais que l'on est pas sur un forum littéraire mais quand même. Le prétexte est le séjour, plus ou moins long et pour des motifs divers, que le virtuose du violoncelle, le maître de la provoc et l'écrivain martial ont passé à Vezelay, village blotti au pied de son abbaye romane dans le froid d'un hiver durable.
Et là, le son du violoncelle entraîne l'auteur dans plusieurs directions qu'il explore avec son talent: la vie de Rostropovitch, Dieu, son rôle dans la musique de Bach, dans sa vie...
Il ne s'agit pas la d'une oeuvre documentaire et biographique. Tout est construit autour des sentiments et des perceptions de l'auteur.
On parle peu de Gainsbourg. Mais avec quel talent!
J. Roy ne fait surement pas partie des fans du chanteur et du personnage. Lui, l'ancien combattant, l'écrivain militaire a peu de points communs avec le beau Serge, si ce n'est la curiosité, l'intelligence et l'ouverture d'esprit. Il en résulte une description de Gainsbourg sur 2 pages, plus belle et plus juste que les pavés biographiques que certains lui ont consacrés, dans le seul espoir vain de récupérer un peu de sa gloire (je pense notamment à celle d'Yves Salgues)
Pour revenir à la musique, cette lecture m'a évidemment donné envie d'écouter du Bach. Je ne suis pas assez féru de musique classique pour vous conseiller quoique ce soit sur lui et j'en laisse le soin à d'autres.
Je me permettrai juste de dire que l'écoute du son majestueux d'un violoncelle sur ses suites et de la richesse de la composition et des harmoniques d'un concerto pour clavecin devrait être obligatoire pour recevoir le label "mélomane".
D'autre part, je vous invite à aller taper le nom "Bach" dans un moteur de recherche d'un site marchand type Am...zon pour comprendre l'influence de Bach dans la musique et pour découvrir des tas de nouvelles pistes pour aborder cette Himalaya musical.
Perso, je suis assez impressionné par le "Play Bach" de Loussier que je posséde.
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Sur ce CD, on peut s'extasier sur la virtuosité du pianiste, la richesse de la composition, la qualité des arrangements jazzys, la qualité sonore...
Enfin bref, on ne peut pas s'en lasser.
Sinon, certains morceaux de "Lambaréna, bach to Africa" (désolé, pas trouvé d'image) sont surprenants. Le dialogue entre un grand tam-tam d'appel africain et la musique baroque est captivant.
D'autres morceaux, par contre, sont vraiment trop artificiels et le mariage semble plus forcé.
