Série en 8 épisodes, avec quatre réalisateurs et six équipes de scénaristes.
Guy Ritchie a seulement réalisé ( et co-écrit avec Matthew Red) les deux premiers épisodes. Il fait encore la preuve qu'il est un maitre de l'écriture, du cadrage, des champs contre champs, des travellings, de la mise en scène, de la direction d'acteur, du montage, de l'habillage sonore...
J'aime bien cette série, elle permet de voir comment d'autres scénaristes, d'autres réalisateurs peuvent travailler en respectant un style qui n'est pas le leur, sans le parodier ni le dénaturer. Globalement j'ai trouvé ça assez réussit, parfois très réussit pour les ep 5 et 6. Chacun respecte le Guy Ritchie Style et tous apportent une petite touche qui lui est personnelle.
Après Guy Ritchie, deux épisodes sont réalisés par Nima Nouridazeh ( Projet X, American Ultra). Ils sont écrits par Matthew Red, Elima Mirza et Matthew Red, Billy Mason Wood, Théo Mason Wood.
Habilement, grace à des caméras portées à l'épaule qui confèrent toujours un léger mouvement au cadrage, Nima Nourizadeh apporte parfois un peut de confusion dans sa mise en scène lorsque la situation narrative le devient.
Stuart Carolan a écrit les épisodes 5 et 6. Ils sont réalisés par Eran Creevy.
J'ai trouvé sa réalisation plus classique et lumineuse, et en totale adéquation avec le style Ritchie. Avec quelques plans de coupe parfaitement opportuns sur la nature, et par l'habillage sonore, est apporté dans ces épisodes une ambiance sous-jacente de requiem qui colle parfaitement au déroulé de la série, la violence n'est jamais loin et la mort toujours proche.
L'avant dernier épisode écrit John Jackson, et le dernier par Matthew Red, sont réalisés par David Caffrey. Sa réalisation comporte plus de mouvements de caméra, de cadrages type Iphone. Les derniers épisodes ont la lourde tache de conclure tous les fils narratifs de manière cohérente. Comme dans beaucoup de séries, cela se ressent un peut dans l'écriture.
Globalement j'ai bien aimé l'équilibre entre feuilleton et série. Chaque épisode raconte une histoire et fait avancer la série.
Le casting et les acteurs sont vraiment bons.
L'épisode 1 est une réussite totale, totalement jubilatoire
Amateurs de vin, il est question ici du vin qui part en hélicoptère à prix d'or. La philosophie est contraire, la notion du temps est l'inverse, de celles cultivées ou subies par les personnages de la série.... quoi que. A flanc de colline, au dessus d'une croix, est un vignoble exceptionnel, le Romanée-Conti.
https://www.youtube.com/watch?v=lJBaj-NHb1gCoté filmographie savoureuse, "Mon oncle Benjamin, l'homme à l'habit rouge." avec Jacques Brel, a pour arcanes le Volnay, le Montrachet, le Pommard ( Merci Tellouck), et les vins de Bourgogne en général.