Khoi : sérieusement maintenant. Enfin, je vais essayer car je suis mutin de nature! Et aussi, hélas! raisonneur en diable! pas vierge pour rien et en plus ascendant vierge!
Donc, la littérature hi-fi tas enduit d'erreur comme elle m'a longtemps enduit d'erreur aussi. J'ai cru à ces mystères et autres balivernes de la supériorité de l'écoute sur la technique... puis mon frère (technicien professionnel du son) et un vieux fond rationnel aussi m'ont un peu ouvert le cerveau.
Le décryptage des articles aussi et des contradictions manifestes entre leurs affirmations soumises aux variations saisonnières... Et je dois dire que les articles de Rinaldo Bassi ont été une sorte de parachèvement à tout ça.
Un ampli? C'est une alimentation secteur de grande qualité délivrant un courant stable et dépollué. Quand elle est stabilisée, c'est encore mieux.
Ensuite c'est l'ampli proprement dit : il y a plusieurs classes utilisées en hi-fi qui, toutes, bien utilisées donnent d'excellents résultats : aujourd'hui classe A et classe AB.
Si le schéma est un schéma éprouvé et ils sont connus depuis des décennies, si les composants sont bons, si l'alimentation suit, si les transistors de sortie sont bons : il n'y a aucune raison que l'ampli sonne mal.
Il faut qu'il soit étudié pour délivrer beaucoup de courant y compris sur des charges à l'impédance faible et ne doit surtout pas surosciller dans les aigus (son dur!) ce qui était dangereux du temps des platines LP où un larsen haute fréquence faisait partir les tweeter en fumée par accrochage acoustique entre cellule et tweeter... il n'y avait pas que le larsen dans les graves...
Quant tout ça est réuni : l'ampli sonne bien, sans problème et peut driver toutes les enceintes. Le problème autrefois est qu'il était difficile de faire des amplis puissants. Ce n'en n'est plus un depuis longtemps.
C'est pareil pour les lecteurs CD : une bonne base lectrice (Sony, Philips, Teac : tiens on ne parle plus de cette marque...) leader dans ce domaine : les bases lectrices des modèles THDG viennent de là et se retrouvent dans des modèles de prix allant de 1 à dix...
Les décodeurs Numérique/analogique connus pour être excellents sont eux aussi connus et utilisés largement et ils ne coutent pas cher...
Le plus important, j'exagère un poil mais pas tant que ça, réside là encore dans l'alimentation (Sony 940 : cinq régulées... deux transfos) et plus encore (à modèles qui seraient égaux par ailleurs) dans les étages de sortie...
il y a de bons, d'excellents ampli op (circuits intégrés qui font tout dans la puceà et d'excellents étages de sortie discret à transitors ou à lampes... la mauvaise qualité de cet égage compromet plus que tout la qualité finale du résultat... comme un mauvais transfo de sortie ne peut pas te faire un beau son dans un ampli à lampes même équipé de 300B General Electric!
Le problème vois-tu c'est qu'on nous a brouillé l'écoute (mauvaise contrepèterie je sais) en racontant des salades dans les revues. Comment veux-tu qu'une platine CD équipée d'ampli op de sortie pris dans un baladeur CD à mille balles prix public puisse rivaliser du point de vue qualité d'écoute avec une autre équipée de la même base lectrice et les mêmes convertisseurs mais d'un excellent étage de sortie... elle existait pourtant cette platine dans une marque anglaise réputée... si j'en crois un banc d'essai qui a mis une explication sur ce que j'avais entendu...
Les mesures bien faites permettent de cerner la qualité d'un maillon et d'ailleurs les constructeurs se fient beaucoup aux mesures ne serait-ce que pour mettre au point les composants...
Alain