J'ai cassé la tirelire en deux étapes :
Première étape :
J'ai acheté les nouvelles Antal ES le mois dernier, elles se marient vraiment bien avec le Puccini SE, lequel avec ses deux transfos ne fatigue vraiment pas.
Ecoute absolument pas agressive, mais très fluide avec des timbres très véridiques et un spectre très élargi par rapport à mes PE Léon ML2 (12ans d'âge).
Les Antal ES permettent à l'ampli de s'exprimer bien mieux :
Vérité des timbres, fluidité, et aucune agressivité mais un aigu qui prolonge parfaitement le médium avec beaucoup de naturel.
Beaucoup d'expressivité, d'émotions, et les voix sont très naturelles, avec toutes les inflexions, toute la spontanéité que j'adore chez Audio Analogue : très musical, un legato d'une fluidité telle que tout est évident, naturel, avec un rythme juste, grâce à des attaques de notes nettes.
On sent que le caractère de l'ampli passe intégralement et n'est pas tronqué ni bridé par les enceintes : c'est chantant, entraînant, naturel, de l'attaque à l'extinction des notes.
Gros progrès apportés par les Antal :
-chaque disque sonne désormais différemment, avec une scène plus ou moins large, plus ou moins profonde, avec un vrai étagement des instruments.
Les effets stéréo sont très faciles à suivre, on a nettement la sensation d'espace,
-très gros progrès en termes de dynamique : les hauts parleurs sont manifestement sensibles et de masse légère, et sans distorsion, c'est manifestement le gros progrès de ces dernières années, ca réagit instantanément, les hauts parleurs semblent comme "tenus" par l'ampli (mais c'est vrai aussi qu'on a affaire à un double mono) : les basses notamment savent être sèches ou rondes suivant les instruments ou les enregistrements, mais aucun effet de lourdeur, ce qui était un peu ma crainte initiale, le Puccini ayant un caractère un peu descendant, mais en fait, rien de tel, c'est nerveux et net, sans bavure, à sa place sans débordement, pas de résonances de boîte, on a l'impression que les enceintes sont en granit, c'est imperturbable et ne vient pas troubler le reste du message : gros progrès... si on prend le soin de bien régler les pointes, bien sûr.
Les enregistrements mal équilibrés deviennet désagréables à écouter : grosse surprise avec des cd anciens comme Huey Lewis, "Fore" de 1986, c'est vraiment pas terrible.
Les enregistrements MP3 sont inécoutables : c'est un son atroce, je me suis amusé à écouter le même morceau sur le cd original : rien à voir !!! ( Quincy Jones : Soul Bossa Nova).
Bref, je me régale, d'ailleurs je redécouvre mes disques, je les enchaîne sans fatigue : c'est bon signe........
Très intéressant : j'ai fait la comparaison avec mon ampli précédent, un Rotel 840BX3 de 2X70 watts, lui aussi a 13 ans, indestructible, que j'ai conservé.
Ben...... c'est pas pareil !!!! A première écoute il semble plus nerveux, mais en fait le grave et l'aigu sont tronqués, le médium en retrait, particulièrement sur les voix qui semblent presque au fond de la scène, et le message est.... simplifié, pas désagréable mais sans expressivité, c'est froid, même au bout de plusieurs heures de chauffe. Pour "récupérer" le retrait du médium, on monte le son, et l'ensemble devient un peu dur à l'écoute, sans délié, ca fait moins musical, c'est manifeste, et on perd beaucoup en largeur de scène.
On se surprend à écouter les basses, le médium et l'aigu séparément, ce qui n'est pas bon signe... et la musique a perdu sa sensualité.
Bref les anciens Rotel et les nouvelles Triangle, c'est bof, mais je pense que ca vient de l'ampli car cette expérience dénote surtout la transparence sensationnelle de ces enceintes qui ne masquent pas du tout l'amont de la chaîne.
Le retour au Puccini confirme à la puissance 10 : on change d'univers, c'est clair, comme quoi attention au matos en amont des enceintes.
J'ignore le résultat avec des Rotel récents.
Bien, je m'accorde une pause
La deuxième partie de l'histoire tout à l'heure.........
jeanmi




