KurtLil a écrit:J'essaye de faire prendre conscience que le danger potentiel du tabac, n'est pas potentiel pour tout le monde
Nous sommes bien d'accord là dessus.
Ma petite idée, là dessus est qu'il existe quatre catégories, et pas deux.
Les uns sont non-fumeurs de naissance et n'aiment pas ça du tout, même après avoir essayé.
Les autres, quoique non-fumeurs, se sont mis à fumer par imitation ou par provocation et ont finalement développé une addiction — dont il se débarrassent parfois (et plus facilement que les suivants).
Les autres ont développé une addiction avant même de fumer — voire de naissance? — et ils fument avec grand plaisir. Ce sont les fumeurs qui fument.
Les derniers, quoiqu'ayant développé une addiction intense (ou l'ayant toujours eue, de naissance?), pratiquent l'abstinence et ne fument plus — ils se sont arrêté avec plus ou moins de difficulté — et vivent sans entorse aucune. Ce sont des fumeurs qui ne fument pas.
Ce quatrième cas devrait t'intéresser. Tant qu'on n'a pas été gros fumeur (par ex. deux/trois paquets par jours) et qu'on ne s'est pas arrêté, on ne sait pas que le fumeur invétéré qui ne fume plus, continue d'en rêver et d'en avoir envie même des années plus tard. Mon grand père, qui s'était arrêté de fumer continuait à en avoir envie quinze ans après. Je précise que l'envie est quotidienne et ne diminue guère d'intensité.
Autrement dit, le phénomène d'addication est d'un autre ordre qu'une dépendance dont on pourrait se débarraser "en faisant un péhnomène de volonté".
C'est beaucoup plus une disposition générale de la personnalité, dans ce cas là (totalement différent du cas n°2).
Qui en est aussi indétachable que la couleur l'est des yeux.
Pour ceux là, il s'agit de comprendre que leur but doit être de remplacer le fait de fumer par la simple envie de fumer.
Et qui voudrait les convaincre de s'arrêter pourrait peut-être en tenir compte…
Cdlt