haskil a écrit:gism, je vois ce que tu veux dire, mais tu es trop analytique dans ta façon de décrire les choses. Ou plutôt trop binaire !
En fait, le degré de perception de la musique est lié à la connaissance que l'on en a. Si l'on comprend ce que l'on entend, on a aucun effort intellectuel à faire pour avoir une écoute analytique car on écoute le tout et le détail en même temps.
Au contraire, je pense que dans certains cas, une maîtrise technique, une grande connaissnce du sujet, fait perdre une partie de la magie inhérente à la musique.
C'est comme pour les magiciens. Si tu es magiciens professionnel, tu ne ppourras certainement pas t'extasier devant un numéro fait par un autre musicien. Tu ne pourras t'empêcher de regarder de façon analytique.
haskil a écrit:
Ce qui fait que la différence entre écoute analytique et écoute musicale est une légende de plus, à mon sens, de la hifi inventée par les audiophiles.
Tu penses qu'il n'y a pas de différence entre une écoute intellectuelle et une écoute corporelle ? Certaines musiques te donnent envie de bouger, d'autres non.
Est-ce que tu danses ?
haskil a écrit:
Ouille, ouille, ouille !
Il est des musiques populaires dont le degré de complexité formelle et de vocabulaire est bien plus grand que des oeuvres classiques !
Peut être, si tu le dis (quoiqu'un exemple ne serait pas superflu), mais ce n'est en tout cas pas un argument puisque l'important c'est sur le ressort sur lequel agit la musique qui permet de la définir comme populaire, pas la façon dont elle est conçue (à mon avis).
haskil a écrit:Et de conclure en creux que la musique classique serait donc intellectuelle et pas émotionnelle est quand même un terrain glissant sur lequel tu pars sans provisions dans les poches.
J'admet que je ne suis pas forcément très à l'aise sur ce terrain...mais bon, ce n'est pas un point clé de mon argument.