rann a écrit:je n'en doute pas Pirotess, mais de mon point de vu le stress et la fatigue physique ne sont pas comparables en quantité de souffrance.
Le stress peut anéantir des gens fragiles mais laisse souvent d'autre alternative, changer de vie , de métier. Mais la pénibilité et souvent lié au bas de la chaîne là où il est rarement possible de changer de vie ou de métier.
La souffrance d'un vieux manoeuvre maçon qui doit s'user le dos et les mains à positionnerdes parpaings n'a pas son pendant chez les forçats des méninges responsables d'un ou plusieurs services, ou contrats, ou PME.
Faîtes l'échange, proposez au maçon de retourner à l'école pour aligner trois chiffres et discuter sur bla².
Il faut savoir, pour ce qui vendirent leur âme au diable afin de s'envoyer des universitaires et jouir d'un métier stressant mais bien assis sur leur cul, qu'en échange satan ne leur réserve pas le feu des âmes damnées mais une vie sans esprit sans culture comme manoeuvrié
c'est ton point de vue, mais franchement, il n'y a pas de travail facile
(mis à par fonctionnaire ) Chaque travail à ses difficultés et ses problèmes.
Quand je rentrais de l'atelier, j'étais physiquement crevée mais je pouvais encore aller sur le net, ou tenir une conversation.
Maintenant, quand je rentre du travail dans les périodes de délais, je suis exténuée mentalement et il n'est pas rare que je tombe endormie dans le fauteuil.
Je passe régulièrement des nuits blanches pour trouver des solutions pour éviter des catastrophes aux clients, et pour trouver les arguments pour un contrôle, ou simplement pour régler les problèmes du bureau.
Mes heures, ça fait longtemps que je ne les compte plus. Mon salaire est des plus minimes car il y a des priorités et il n'en fait pas partie.
J'ai repris des études et choisi mon métier en connaissance de cause, et ce n'est pas parce que je suis assise toute la journée que c'est pour autant facile.
J'ai connu les deux, et je peux me permettre de dire que les deux ont des inconvénients et des avantages.
Franchement, il est arbitraire de dire qu'une personne a plus de mal qu'une autre sur le simple fait qu'un travail est manuel et l'autre pas.