Oui enfin, clair, ça dépend pour qui…et comment on voit les choses
Je ne partage pas ton analyse, René :
Bonjour,
L'ingénieur "mélomane" fait une profession "technique" sans "subjectivité" et dans ses loisirs ou passions il apprécie la musique!
Il n'y a pas de transfert de l'un sur l'autre de ses attributs (à par le fait de cumuler des qualités).
Pourquoi cette affirmation René ? Et pourquoi pas ?
Il pourrait aussi bien être un musicien "ingénieur", ce brave homme.
Dans ce cas, il y a fort à parier qu'il orientera ses réalisations avec toute la subjectivité de l'artiste.
Est quand bien même il serait ingénieur "musicien", pourquoi "
n'y aurait-il pas de transfert de ces attributs" ?
Comment peut-on affirmer, qu'un tel homme n’insufflerait pas à ses réalisations le fruit de son expérience auditive "live", expérience de musicien, aux fins de résultats (sur ses créations) reflétant ses préférences PERSONNELLES ?
L'ingénieur fait progresser la technique
Oui, peut-être, mais l’ingénieur / musicien ou inversement, fait surtout progresser la reproduction musicale selon ses PROPRES critères...subjectifs
Que le résultat donne de l'émotion, tout cela est affaire personnelle, mais ne peut être réinterprété sous une autre forme que de l'"Art" ou de l'"Artisanat" éminemment subjectif!
Ben oui absolument. C'est d'ailleurs le terreau de notre passion la subjectivité non ? Autrement on est pas passionné, si on n'est "qu'objectif".
Aimer le D1000 ou ne pas l'aimer, est également éminemment subjectif. Tenter d'objectiver le choix ou le refus d'un D1000, par exemple, est un leurre (on peut très bien se faire plaisir en se leurrant soi-même, ceci dit), Tenter ne n’être qu’objectif dans une description, le compte rendu d’un produit est tout à fait louable, mais un joli leurre quand à son taux de réussite espéré !
Dans la mesure où aucun de nos choix ne peut être objectif, puisque conditionné nécessairement à un enchainement de paramètres sans fin, constituant notre personnalité (celle qui décide, qui pense, qui agit etc...). Cette personnalité, parfaitement subjective, (car non objective par essence) qui essaie avec l'outil de sa propre subjectivité, d'objectiver. C’est magnifique et copieusement pernicieux !
Pour moi donc et j'en termine avec ce sujet passionnant, rien n'est "clair", rien n'est figé et il y a autant de vision du monde, de rapport à l'objet et de rapport à autrui, qu'il y a d'individus sur notre jolie planète.
Tenter de repousser la subjectivité dans l’appréhension d’un matériel hifi, mais c’est pour tout pareil, revient à rejeter une partie de soi-même.
Ceci est ma manière d'exprimer mon désaccord quand aux réflexions très intéressantes de ces dernières pages, réflexions tentant de démontrer (d'après ce que j'en ai compris) que l'affect n'a pas lieu d'être dans la fabrication, l'écoute, l'appréhension d'un matériel de reproduction sonore.
Pierre