Eastwood s'empare d'un fait divers réel aussi extravagant que frissonnant, un transporteur de drogue (the mule) nonagénaire parcourt les USA pour le compte d'un cartel mexicain. Pour ce qui s'annonce mécaniquement, au sens horloger du terme, comme un de ses derniers films à 89 ans, Clint cabotine, régale, traine sa grande carcasse de vieux fatigué au milieu des banditos très très méchants et des pouffiasses balancées comme des Gran Torino (tu fais le malin autrichon ?

Bon c'est pas le scénario qui va vous voir crier au génie, ni même la mise en scène, efficace, mais un peu plate. Le plaisir de revoir Clint pour l'une des dernières fois peut-être, entouré de seconds rôles aussi prestigieux que Lawrence Fishburne (à jamais dans la légende depuis Apocalypse Now), Bradley cooper (qui est plus beau actuellement à Hollywood ?), Dianne Wiest (Ah la trilogie de Woody Allen qui l'a révélé, dont Hannah and her sisters et Purple rose of Cairo) ou Andy Garcia (mais ou était il passé depuis les Ocean's 11, 12 ...?!) qui ont du se bousculer pour tourner avec une des dernières légendes hollywoodiennes de ce calibre. On peut voir

Autrichon pas encore aussi gris que lui !