Vu leur prix, les HDD et SSD sont effectivement la meilleure solution de stockage, le CD-R n'ayant plus d'intérêt qu'avec les vieux autoradios dépourvus d'un slot SD.

Bonne journée.
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ajr a écrit:Bonjour,
Vu leur prix, les HDD et SSD sont effectivement la meilleure solution de stockage, le CD-R n'ayant plus d'intérêt qu'avec les vieux autoradios dépourvus d'un slot SD.![]()
Bonne journée.
haskil a écrit:ajr a écrit:Bonsoir,
Comme j'ai gravé un très grand nombre de BD-R (RE et R DL), ainsi que quelques DVD-R/RW et CD-R et CD-RW, je m'étais documenté sur leur durée de vie. J'en profite d'ailleurs pour rappeler que l'INA avait transféré des bandes analogiques sur ces nouveaux formats numériques.
Selon ce que j'avais pu apprendre, il faut commencer par éviter certaines marques et modèles au sein de celles-ci, et ne pas graver la totalité de la capacité disponible, parce que le dégradation des ces supports commence par la périphérie du disque. Sachant que le transfert s'effectue à partir du centre contrairement aux vinyles et que des logiciels permettent d'effectuer des contrôle.
Néanmoins, si l'on ne dispose pas de ce genre logiciel, il est conseillé d'effectuer plusieurs copies et régulièrement de nouveaux exemplaires puisque même les CD d'origine ne sont pas éternels.
En revanche, comme je copie beaucoup moins de BD-R (concerts, opéras, etc) et que j'ai encore des Panasonic Japon en stock, je n'ai jamais utilisé des supports optiques censés devenir centenaires.![]()
Bonne soirée.
PS: post177612093.html#p177612093
Ce site permet de connaître le media code et ceux-là avaient très bonne réputation.
Quelques remarques :
- Le mieux est quand même de sauvegarder les copies sur CD-R sous forme de fichiers stockés sur un HDD... et pas sur un nouveau CD-R.
- La durée de vie des CDR dépend essentiellement de leur qualité de fabrication qui s'est dégradée dans le temps à mesure que le nombre d'exemplaires produits grandissaient... mais c'est totalement aléatoire et on ne peut en aucun cas faire confiance à ce support physique.
- Les DVD-R : il y a eu là aussi des problèmes avec certains modèles en raison des produits chimiques employés dans la structure devant être brûlée qui n'était pas stable... et là encore l'autodestruction a été aléatoire mais avec un taux très important : le produit photo sensible employé par certains fabricants à donc été changé.
- Conservés de façon normale dans une région européenne qui n'est pas rongée par l'humidité atmosphérique, un CD pressé a une durée de vie bien plus longue (1) : je possède des CD de 1982-1983 qui ne posent aucun problème de lecture ou de rip... Je n'ai jamais perdu un seul CD par autodestruction... j'ai jeté un paquet de CD-R à la poubelle devenus illisibles ou après avoir mis une journée entière à les ripper avec DB Power amp pour qu'il récupère les données difficiles à lire.
Pour les archives de l'INA : je n'ose à peine penser ce qu'il advient de l'état des CDR stockés quand on voit que les cassettes DAT illisibles sont légions... aujourd'hui le stockage de l'audio issu des radios nationales se fait sous forme de fichiers...
(1) Il y a eu des CD dits "bronzés" qui peu de temps après leur pressage sont passés de l'argentés à une couleur légèrement jaune et sont devenus impossibles à lire. Ce problème a touché les disques du groupe Universal et de quelques petits éditeurs qui faisaient presser dans la même usine. Le problème venait du dégazage des encres d'imprimerie utilisées pour le côté étiquette (le vrai côté fragile d'un CD) et pour le livret... Même la mousse à l'époque placée dans le coffret pour protéger le CD changeait de couleur et s'émiettaient. Mais il s'agit d'une catastrophe industrielle...
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