Test HCFR du Yamaha CX-A5100, Processeur 11.2 Dolby Atmos & DTS : X

Test HCFR du Yamaha CX-A5100, Processeur 11.2 Dolby Atmos & DTS : X

A l’écoute

Avant de refaire une calibration en 8 points, nous avons réalisé une première écoute sur une calibration en un point que Patrice avait effectué la veille de notre venue. Nous avons écouté Lucy (Atmos), San Andreas (Atmos), Mad Max (Atmos) et Rambo IV (DTS HDMA). Nous n’avons pas été particulièrement transcendé par cette première approche, qui nous a poussé à réaliser une nouvelle calibration complètement en 8 points et axe de hauteur.

Extraits Atmos

15Après calibration, nous relançons une série d’écoute à commencer par Lucy en Atmos et la scène ou notre héroïne reçoit une bonne rouste, mettant en contact la drogue avec son organisme. Extrait intéressant puisque Hugo avait eu la chance de pouvoir l’écouter en studio lors du mixage du film, lui  offrant ainsi un excellent point de comparaison. Je laisse ce dernier vous donner précisément ses impressions (voir l’avis d’Hugo), mais à titre personnel, j’ai tout de suite était surpris par la précision du son, et la spatialisation parfaite, qui tranchait avec notre première écoute assez plate. Ici, on assiste à une profusion d’effets perceptibles des infrabasses jusqu’aux aigues, parfaitement enveloppé grâce aux Top qui rajoutent incontestablement un plus. Du grand spectacle.2

On enchaîne avec Jupiter Ascending, toujours en Atmos, avec cette fois-ci la scène de l’abordage du vaisseau de Titus, qui rappelle fortement Matrix Revolutions dans sa mise en scène, avec une débauche d’explosions en tout genre. Les JBL GTI sonnent parfaitement, explosifs tout en contrôle, ils donnent le meilleur d’eux même, sans aucune bavure.

Il en va de même sur la scène d’introduction d’American Sniper en Atmos, où un char avance dans les rues de Bagdad, ou encore avec Mad Max Fury Road et la tempête.

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DSU (Dolby Surround)

Nous décidons alors de mettre à l’épreuve le Dolby Surround (DSU), le fameux processing de Dolby qui nous avait particulièrement impressionné lors de notre test de l’Onkyo 5530. L’intérêt est de simuler les Top sur une simple piste 5.1 ou 7.1 (et même stéréo). Nous ressortons alors notre extrait fétiche : La Stratégie Ender et l’épreuve finale (la destruction de la planète Alien). Nous choisissons également cet extrait pour tester les différentes configurations de l’YPAO (Flat, Natural et Front).

6Une première écoute en DSU et YPAO Natural nous permet d’apprécier toutes les subtilités de la piste audio, les échos des voix dans les surrounds back et les explosions. Tout est parfaitement audible, équilibré et précis. Nous repassons alors la séquence en switchant entre les différents modes YPAO. En Flat, la séquence s’avère plus ténue, moins démonstrative, avec des effets moins perceptibles dans les surrounds (notamment l’écho des voix) et une précision des dialogues en retrait, mais qui pourra certainement convenir à ceux qui recherche une écoute plus soyeuse. Toutefois, à titre personnel et très subjectivement, ce mode me semble moins intéressant.  Quant au mode Front, nous n’avons pas spécialement trouvé ce mode intéressant. Son objectif est de mieux gérer la scène frontale, mais le résultat reste en retrait face au Flat et surtout face au Natural.

Nous avons réalisé la même opération sur Dredd (DTS HDMA) lors de la scène « mitrailleuse » et le constat reste le même, la configuration Natural domine clairement les débats, nous apparaissant comme la meilleure option pour profiter du spectacle.

8Afin d’être conforté dans nos impressions, nous sortons les extraits de démonstration « basses », extraits que nous connaissons bien pour les avoir entendu dans plusieurs salles. Avec Cloverfield (Dolby True HD) et l’attaque du monstre par l’armée américaine, c’est la claque : clarté comme profondeur des basses, à tel point que les poils de mes avant-bras ont été giflés par une violente expulsion d’air des évents du JBL GTI se trouvant en face de moi. La douleur m’a autant surpris qu’exalté. Il en a été de même avec Super 8 (Dolby True HD) et le déraillement du train tout aussi jouissif. Art of Flight (Dolby True HD) et sa séquence d’introduction sur la musique de Deadmau5 (Ghosts ‘n’ Stuff) où les notes sont parfaitement tenues, sans aucune bavure, alors qu’habituellement chez Patrice, elles avaient jusqu’alors tendance à légèrement baver, impressionnant. Avec Démineur (DTS HDMA) et l’explosion au début du film, la précision est toujours aussi audible. On termine cette série de test « basses » avec La Guerre des Mondes (DTS HDMA) et la sortie de terre du Tripode qui nous conquis tout autant.

9Côté test « surround », nous lançons Master & Commander (DTS HDMA), avec une belle perception des tirs de cannons dans les surrounds, tout comme les tirs de grappins de Divergente 2 : l’insurrection (DTS HDMA), clairement identifiés à droite.

Nous terminons notre série de tests d’écoute avec les Blu-ray démo de DTS 2015 et Auro 3D. Rien de particulier à rajouter à ce qui a été dit précédemment.

Après deux bonnes heures d’écoute, il m’est aisé d’affirmer que jamais je n’avais entendu la salle de Patrice sonner aussi bien. C’est une salle dans laquelle j’ai quelques heures de vol et je dois bien avouer que cette écoute post-calibration est FANTASTIQUE. Ce Yamaha fait de petites merveilles. Son système YPAO est d’une efficacité redoutable. Jamais les JBL GTI n’avaient été aussi bien domptés, les surrounds enveloppantes et  les voix précises.

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