CR Utilisateurs HCFR : Magnetar UDP900

CR Utilisateurs HCFR : Magnetar UDP900

MAGNETAR UDP900 : Compte-rendu de RÉGIS_transeuropexpress

 

Je possède donc cette magnifique platine Magnetar depuis quelques jours et je vais tenter de vous transmettre mes impressions, du passage de l’Oppo 203 (full modif par Coris) vers la Magnetar.

 

En vidéo :

Platine branchée sur un pré Trinnov Altitude 32 qui joue le rôle de switch HDMI, sortie vers un HDFury VRRoom et un projecteur JVC NZ8 (FW 3.0, autocal par spyder X2), écran transonore Cine-Screen 4K Prestige de 3,2m.

La première impression qui se dégage est une image très nette, comme si on avait monté le sharpness de plusieurs crans, sans effet de bords ou d’artefacts. Le contraste est beaucoup mieux géré entre zones noires et blanches. Les sous-titres, les génériques sont bien plus lisibles et ne bavent pas du tout sur le reste de l’image.

La colorimétrie est très belle à mes yeux. Les films en DV sont parfaitement lus et envoyés au HDFury et le résultat est magnifique. Enfin la fluidité est sans faille. Là où l’Oppo pouvait se trouver prise en défaut. Les scènes sombres sont parfaitement lisibles, ni bouchées ni grisâtres.

Donc sur la plupart des films on a un net gain, y compris sur ceux où les effets spéciaux sont prédominants. L’image n’est jamais fatigante ou artificielle.

Deux choses m’ont particulièrement frappé :

1) La profondeur de champ et le détachement des plans.

Quelques exemples :

  • Gros choc sur « Le Seigneur des anneaux » vol 1, le prologue de la version longue, sur beaucoup de scènes la profondeur de champ est étonnante, les arrières plans sont très nets. Et la netteté des plans donne un « effet 3D » très intéressant, jamais ressenti avec l’Oppo. La scène de l’arrivée de Gandalf est aussi somptueuse.
  • Le début de « Prometheus », les vues de la terre primitive, là aussi la profondeur de champ est à tomber par terre (les couleurs aussi).
  • Dans « I am legend », Will Smith parcourant les rues désertes au volant de sa voiture, on a profondeur de champ, effet 3D, cette tache flamboyante de la voiture dans le paysage, etc.

 

2) La fluidité et la précision recèlent des surprises :

La scène du débarquement de « Saving Private Ryan » est très immersive au plan audio. Mais en la revoyant avec la Magnetar on a cette impression de sautillement de l’image, de plans faits en tombant, etc. qui donnent totalement l’impression que c’est filmé par un correspondant de guerre qui essaie de se planquer comme les pauvres gars autour de lui.

Donc double effet réaliste, qui clairement n’était pas perçu comme ça avec l’Oppo et qui j’en suis sûr est voulu par le réalisateur. Explication ? L’Oppo gommait-elle ou lissait-elle ces détails ; les données envoyés au projecteur sont-elles différentes, plus précises, plus rapides ?

Sur du 60 Fps (Gemini Man), c’est fluide de fluide et sans soucis, la Magnetar digère ça sans à-coups.

J’ai donc pu dire que c’était comme si j’avais changé de projecteur, ou plutôt la Magnetar permet d’exploiter pleinement tout le potentiel du NZ8 et de la conversion du Dolby Vision par le HDFury.

En lecture de Blu-Ray upscalés : c’est le meilleur upscaling que j’ai vu jusqu’ici. C’est très fluide, beau contraste, image sans artefacts ni doubles contours. Profondeur de champ et effet 3D également intéressants (testé sur « Chronique of Riddick »).

En lecture de DVD, là on voit bien la limite du support, le temps est très cruel pour le DVD (support encore le plus vendu ???). C’est clairement peu défini. Ça reste assez fluide mais la colorimétrie est fade. On a qu’une envie : sortez-nous ça en 4K ! (testé sur « Avalon » de Mamoru Oshii).

Le seul bémol : il ne semble plus possible de charger un sous-titre externe sur clé USB comme sur l’Oppo. En tout cas je n’ai pas réussi en suivant le protocole de l’Oppo.

 

l’audio HDMI

Magnetar branchée en HDMI sur le pré Trinnov Altitude 32, basses gérées par le système WaveForming Trinnov (4 subs avant B&W CT, 3 Subs arrière SVS et Atlantic Technology), scène horizontale 9 B&W LCR 705/704/703, 7 enceintes Atmos et VOG Atlantic tecnology.

Au plan audio HDMI en contexte Home-Cinéma, j’ai été surpris du résultat, il y a bien un gain sur tous les registres, le WaveForming Trinnov est encore mieux ‘alimenté’ cad que les basses sont encore plus précises et impactantes et les registres médium aigus parfaitement lisibles et sans masquage.

Certains films prennent une dimension terrible :

  • « Saving Private Ryan », le débarquement déjà cité, encore plus immersif et précis.
  • Les 30 premières minutes de « 300 » de Zack Snyder deviennent un vrai pandémonium.
  • Le début (et la suite) de « Mad Max Fury Road », WOW.
  • Le conseil d’Elrond, l’arrivée du Balrog dans SDA vol 1, là aussi on passe dans la 4ème dimension.

Là ce n’est pas un nouveau projecteur mais par moment une nouvelle installation audio, avec l’utilisation optimum tant du système Trinnov avec l’ampli Amplitude 16 qui peut fournir ce qu’on lui demande et le WaveForming qui fonctionne aussi au mieux avec la Magnetar. Et aussi comment est-ce possible, car l’Oppo avait une horloge et des composants changés et là la différence est TRÈS perceptible !

En écoute de musique en HDMI (Blu-Ray pure audio en 5.1, Atmos ou Auto 3D) il y a aussi un plus, dans le registre aigu et dans les graves. Et cela reste toujours musical, on n’est pas dans une écoute trop analytique et fatigante. La différence et préférence que j’avais pour l’écoute Auro 3D sur l’Oppo est ici moins évidente, tout dépend du mix de départ.

Et comme souvent sur les grandes sources, la qualité de l’enregistrement est fondamentale. J’ai réécouté quelques Stockfish records en SACD multicanal ; oui, c’est beau! Quant à Dark Side of the Moon en multicanal, c’est sans commentaires !!! Par contre si c’est médiocre, on coupe tout de suite (pas de nom par charité).

 

L’audio analogique

Magnetar branchée en XLR sur les entrées XLR analogiques de l’Altitude 32, qui est en mode ‘natif’ (ici Stéréo) avec gestion des basses par le WaveForming Trinnov.

Je dirais qu’on a une écoute très précise, sans concession ni enjolivement, un registre aigu très précis, aéré et peut-être un peu en avant, des basses très bien gérées quand elles sont présentes (merci le WaveForming). C’est musical, on n’est pas dans ces rendus froids et analytiques, on est pas non plus dans cette rondeur que me donnait mon lecteur à sortie lampe Xindak (éternel regret de l’avoir vendu).

Sur du CD, c’est très beau ; sur des SACD, c’est grandiose. Là aussi tout dépendant de la qualité d’enregistrement (qui ne dépend pas de la modernité, certains Philips des années 70-80 sont magnifiques).

 

Conclusion

Je crois avoir trouvé le lecteur qui va réconcilier le vieil Hifiste en moi et le Home-Cinéphile plus récent !

En résumé, c’est un lecteur qui extirpe le meilleur de nos galettes, du simple CD jusqu’aux 4K UHD et qui le transmet de façon extrêmement précise et fidèle aux divers appareils qui nous le restituent In Fine. Ce lecteur ne prendra toute son ampleur qu’associé au meilleur derrière lui, qu’on se le dise !

Et personnellement il m’a définitivement réconcilié avec le support physique par sa capacité à donner le meilleur d’une œuvre, jusqu’aux détails qui en précisent le sens de façon parfois exceptionnelle…

 

Régis_transeuropexpress
HCFR – Février 2024

 

Partager :