JPL a écrit:J'ai assisté récemment à une étude d'impact dans un bar Parisien (contrôle des niveaux sonores). L'acousticien mandaté par le tribunal est resté 2 heures. Il a demandé 10800 euros HT pour sa prestation et personne n'a bronché.
Pour le même travail, je demande 1500 euros (en fournissant un rapport de 40 pages).
Autre exemple:
Pour vérifier mon travail, un acousticien mandaté par un autre tribunal a demandé 6800 euros HT (2 visites).
Pour effectuer l'étude (avec rapport détaillé et garantie de résultat), dessiner les plans, conseiller les entreprises et suivre le chantier (7 visites à 60km), j'ai demandé 3000.
L'étude d'impact à 10800 € HT c'est carrément choquant. Comment est-ce possible en seulement deux heures de présence sur place ?
Il faut quand même faire remarquer que les "établissements recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée" (titre officiel donné par la loi) ont trainé des pieds pendant des années. Ils se font maintenant taper sur les doigts comme des sales gosses... qu'ils sont !! Pour que le problème aille jusqu'au Tribunal il faut entre autres : — exploiter un lieu non prévu pour diffuser de la musique enregistrée à fort volume (est-ce que le boucher travaille ailleurs que dans un local aménagé en tant que boucherie ?) — sérieusement se fâcher avec les voisins (est-ce que l'exploitation d'un lieu de vie sociale empêche d'avoir des rapport sociaux normaux avec ses voisins ?), — ne rien faire pendant des mois alors qu'on sait pertinemment qu'on gêne.
Heureusement de nouveaux lieux ont une attitude bien plus prudente et respectueuse en faisant établir une étude et réaliser des travaux avant le démarrage de l'exploitation et en soignant autant que possible leurs relations avec le voisinage pour qu'ils n'appellent pas le commissariat à la première nuisance venue.