Ce qui est étrange c'est que le signataire de l'article, anti-colonialiste certes, mais surtout raciste et anti-français, trouve dans ses explications des éléments à charge contre DSK alors qu'au contraire ses explications seraient plutôt des éléments à "
décharge " (
oui, je sais mais je n'ai pas trouvé d'autre mot).
Car il absout la Diallo d'avoir accepté une fellation pour des raisons économiques, et il insinue que "
sa dignité a été offensée " parce que DSK ne lui aurait pas laissé une obole avant de partir. En somme, il aurait payé ça aurait été convenable, mais comme il n'a pas payé, c'est un viol.
Connaître les caractéristiques de certaines cultures africaines lorsqu’un homme puissant désire une femme pauvre mais séduisante, qui n’est pas une prostituée, peut aider à comprendre la situation. Si elle cède et a une relation sexuelle avec lui, il sait qu’il doit lui laisser quelque chose de valeur après. C’est implicite, mais néanmoins c’est la coutume, car il doit respecter sa dignité.
En l’absence de faits connus, on peut dans le cadre d’un scénario plausible imaginer le dilemme de Diallo à la vue de cet homme blanc, DSK, se jetant sur elle depuis la salle de bains, totalement excité et bien décidé à la faire céder. Diallo, en tant que femme africaine, a pu prendre une décision hâtive, selon moi. Valait-il la peine de résister aux exigences de DSK et de risquer de mettre en péril son emploi à 25 dollars de l’heure? Elle sait à peine lire et écrire en anglais et a une fille adolescente à élever. Où pourrait-elle trouver un emploi aussi bien rémunéré?
Alors peut-être Diallo a-t-elle opté pour la moindre résistance et s’est-elle soumise à la contrainte pour des raisons économiques, tout en s’attendant à une forme de compensation à la fin. Cela pourrait expliquer pourquoi elle est entrée de nouveau dans la suite à 12h28, après le départ de DSK —pour voir ce qu’il lui avait laissé. Ne trouvant rien, elle a compris qu’elle s’était fait avoir, sa dignité a été offensée et elle était probablement très en colère contre elle-même. C’est là que débute la vraie saga.
C'est vrai que ça tient la route... mais regretter que DSK n'ait pas été condamné pour viol après avoir exposé cela est totalement incohérent.
L'auteur de l'article sous-entend qu'un africain riche et puissant n'aurait pas fait preuve d'une telle grivèlerie. Il lui aurait donné de l'argent après avoir assouvi ses pulsions, et la femme aurait eu ainsi sa dignité sauvegardée !...
En passant, on peut remarquer que ça dénote pas mal de mépris de la part de l'auteur envers la femme africaine. On n'est pas loin du "
troussage de domestique " à la mode africaine.