Robert64 a écrit:SEM a écrit:...imaginons un instant qu'un "ennemi" réussisse, et sans même s'en prendre aux infrastructures militaires (qu'on imagine quand même "durcies" face aux menaces de ce type), à pourrir complètement des systèmes informatiques ...
ça a déjà été fait :
souviens toi de l'attaque via le super virus "Stuxnet" des ultra centrifugeuses d'enrichissement d'uranium de l'Iran.
Virus développé par la NSA et mis en place par les israéliens (2010, de mémoire)
A+
je m'en rappelle...
des potentialités, il y en a, et certainement explorées soigneusement et secrètement...
mais aussi avec de nombreuses inconnues
suite à la 1ère GM, véritable échec de l'art militaire classique (entendre campagnes napoléoniennes) des penseurs militaires théorisaient sur l'évitement des fronts statiques paralysés par le feu...contournement par le haut, par les airs, et au moyen de flottes de bombardiers lourds s'attaquants aux grandes ville...en les bombardant on atteignait à la fois le moral des populations, la destruction des centres administratifs et de gouvernements, les noeuds ferroviaires et téléphoniques, bref, les centres de vie, cerveaux et système nerveux de l'ennemi, l'amenant ainsi à composition sans avoir à mener de grandes batailles...
dans la mise en oeuvre de ces théories on ne peut qu'évoquer l'air marshall anglais Harris ("bomber" Harris, ou "Butcher" Harris) qui poursuivit pendant la 2ème GM, et avec abnégation, la destruction des centres urbains allemands, sans atteindre les buts espérés...la destruction de Dresde la baroque, la ville d'Auguste le fort (père du maréchal de Saxe, et arrière-arrière grand-père de Georges Sand
) comme point culminant de cette stratégie "indirecte", finalement inefficace, et donnant même des armes à la propagande nazie...
mais de telles idées ne sont pas mortes pour autant et il n'est pas interdit de penser que ces stratégies d'évitement du combat front contre front en s'attaquant plutôt à des objectifs civils pourraient trouver son terrain d'action au niveau du cyberespace...