
Je ne suis pas critique musical et encore moins musicologue, mais la diversité de ces interprétations qui apportent des sensations différentes, me ravissent.
Une des versions qui a été critiqué à sa sortie me plait beaucoup dans une optique "rigoriste" et c'est celle d'Alice Ader.
Entre la prise de son et le jeu de la virtuose, la digitalisation ressort de manière beaucoup plus lisible.
Point de grande virtuosité comme Werner Haas, Jean-Yves Thibaudet ou Jean-Efflam Bavouzet sur l'ensemble, mais une rythmique implacable.
Sur le mouvement "animé" de la Sonatine, sa virtuosité n'est pas en dessous des autres, mais la précision est supérieure.
Bref, j'aime beaucoup toutes ces versions et suivant mon humeur je peux préférer l'une ou l'autre et je n'oublie pas aussi les pianistes n'ayant interprété que quelques oeuvres (Pogorelich dans Gaspard de la Nuit c'est quelque chose).
Il faut quand même que je précise qu'une bonne prise de son favorise la lecture de la musique de Ravel.
