Une manière possible d'aborder ce type d'asservissement.
Ce circuit est protégé contre les malveillants et les opportunistes, par le dépot à l'INPI d'une enveloppe Soleau.

Comme tu peux le constater, l'ampli est doté de deux boucles primaires, le contrôlant en courant, mais aussi en tension (pour un gain en tension>100) afin de garantir la stabilité.
Le circuit, suivant le pont de vitesse (dont la réalisation est l'âme du dispositif), est constitué d'un ampli à transconductance débitant sur un réseau image de l'impédance de rayonnement. La résistance de pied (R16) permet le contrôle de la linéarité de boucle d'asservissement aux basses fréquences . L'AD844 est une merveille pour ce genre d'appli.
Un tel montage ne souffre pas de compression thermique, due aux variations de Re liées aux écarts de températures de la bobine mobile.
Je ne suis pas convaincu, qu'une correction amont, puisse faire mieux. Qu'elle soit complémentaire afin de contrarier ce que la réalité impose et que le modèle linéaire masque ne fait aucun doute.
Pour en revenir au manque de stabilité de certaines réalisations commerciales, elle est en grande partie due au fait que la boucle crée une résistance négative (proche de -Re) et non pas une impédance négative (proche de -Ze), dans laquelle Il est important de tenir compte des pertes, entre autre par courants de Foucault. L'asservissement via un ampli de courant permet du reste de les isoler et pourquoi pas de les compenser dans une boucle appropriée.
Cdt