Pour être plus constructif,
La réalité est beaucoup plus complexe sur un pavillon qu'une simple source ponctuelle comme vous le mentionné.
Le source d'émission qui définit la propagation n'a pas un point fixe suivant la dimension s’il est asymétrique (H et V) et varie également avec la fréquence sur l’axe du pavillon.
C'est justement le cas du pavillon bi-radial à diffraction présenté.
Le point de référence qui défini l'angle solide de rayonnement peut être pris à la jonction des profils.
Sur ce type de pavillon (bi radial), l'axe de rotation sera proche de la compression en V mais sera beaucoup plus proche de la bouche en H.
Ceci n'est valable que dans la zone ou le pavillon contrôle la directivité (voir la note du croquis et l’explication d’un autre livre).


Une bonne approche si on souhaite travailler ainsi est de partir du point de référence en H et V défini par l'angle solide de rayonnement indiqué par le constructeur. Comme indiqué ici ou il proposé des axes de rotation. Plus une autre subtilité, j’y arrive…
Pour le TH4001, H 90°x V 40°. En V, l'axe de rotation ne sera déjà plus la situé vers la compression. En H, c'est juste.
Le fait de prendre les points en référence ainsi permet de limiter la distance du micro pour la mesure mais n'est valable que sur son angle de rayonnement nominal.
A basse fréquence, c'est la bouche qui défini la directivité, c'est donc elle qui doit être prise en référence pour l'axe de rotation.
En effet, à basse fréquence, la directivité d'un pavillon correspond au modèle de directivité d'un piston plan sur tube. (La référence pour la mesure étant la sortie du tube).
Donc, avec cette méthode, si elle est appliquée comme mentionné, on sera précis sur l'angle dans la zone de contrôle de directivité mais pas en dehors et seulement à moyenne et haute fréquence.
Et bien sûr, on ne passe pas du point A au point B à 1 Hz prés, tout ceci est progressif et variable d’un pavillon à l’autre. Cf graphe explicatif précédent.
Un autre point très important souvent sous estimé, pour mesurer la directivité, il faut sortir de la zone champ proche. Evoqué par tcli à l’instant, mesure la directivité d’un pavillon de 60cm de côté à 50cm ou 1m est largement insuffisant.
Pour cela, il existe des règles précises qui permettent de définir une distance de mesure par rapport à la fréquence à mesurer et la taille du Hp. Je chercherai ça à l’occasion.
En clair, quel que soit la référence utilisée, ça ne sera qu’une approximation de la réalité si on mesure un pavillon avec un point de référence identique en H et V.
Les mesures pro sont réalisées en chambre sourde, à des distances proche de 4m et avec des tables tournantes motorisées ainsi qu'un grand nombre de micro, le tout sur plus de 300 points dans l'espace.
La seule méthode simple permettant d'avoir un seul point de référence quelque soit le pavillon (ou le haut parleur) est de prendre la face avant du pavillon (face avant de l'enceinte et non la lèvre) et d'ajouter le recul nécessaire en fonction des dimensions du pavillon et de la gamme de fréquence à mesurer.
Ces précautions permettent de minimiser les erreurs d'angles et d'avoir une mesure reproductible à tout type de pavillon, haut-parleur ou enceinte !
Raison pour laquelle je mesure à la distance maximale qui m'est permise par mes moyens.
Cette méthode permet également de mesurer un pavillon autrement qu'en condition anéchoïde, c'est à dire, en baffle infinie, ce qui reste une mesure de pavillon tout à fait valable car ce pavillon ou plutôt, son cousin est utilisé en studio dans ces conditions.
Voir pour un Hp la différence de comportement entre modèle du baffle infini et modèle sur tube, les 2 sont valable et le résultat pratique du Hp ou du pavillon se situera entre les 2 une fois monté sur l’enceinte.
Voici donc ma méthode qui est la même que celle utilisé par Mr Arai, Floyd Toole et donc, le groupe Harman comprenant JBL et également celle qu’à utiliser cobrasse à juste titre.
le croquis est à l’échelle. On note l’écart d’angle de 6° en H et 2° en V dans la zone ou le pavillon contrôle la directivité. Pas d’écart à basse fréquence.
Quelque soit le pavillon, l’axe de rotation ne bouge pas, l’emplacement du micro est identique quelque soit le haut parleur ou pavillon mesuré.

Voici votre votre méthode, le croquis est à l’échelle (micro à 1m de la lèvre). On note l’écart d’angle de 2° en V dans la zone ou le pavillon contrôle la directivité. L’écart est important à basse fréquence du fait de la faible distance micro pavillon et d’un décalage important par rapport à la bouche du pavillon (cf explication précédente).
De plus, pour un autre pavillon ou haut-parleur, le positionnement dans l’espace sera différent, rendant impossible tout lecture et utilisation du sonogram.
On pourrait aller plus loin pour un haut-parleur mais ce n’est pas le sujet, pour minimiser les écarts en votre faveur, j’ai pris le dôme en référence afin de respecter ce qui me semble être proche de votre méthode.

Bien sûr, tout ceci n’est que ma vision amateur aujourd’hui.