de passage chez l'ami Manu , fidèle gardien du temple de la foret Eurélienne j'en ai profité pour aller jeter quelques tympans à ses nouvelles Damoiselles immaculées conception fraichement débarquées et portant le doux nom de : SE-Y3 Ultimate
Présentation des Belles :



Ces enceintes sont nées de la rencontre de 2 figures de la Hifi , à savoir : Jean-Pierre Voiturier ( MR ARTEC et Art and technologies himself ! ) et Jean-Jacques Capello, elles sont entièrement réalisées à la main dans le Vexin français par des artisans ébénistes, et leur finition peut être entièrement personnalisée.
La SE Y3 Ultimate Audio est une enceinte trois voies, de type bass-reflex les HP embarqués sont tous d'origine AUDAX fabriqués et adaptés sur cahier des charges .
Elle présente les caractéristiques suivantes :
Tweeter à dôme magnésium
Médium 13 cm à membrane papier
Boomer 21 cm à membrane papier sandwich
Filtrage : 12dB à phase optimisée
Impédance : 8 ohms
Sensibilité : 92dB
Puissance admissible : 100 Watts
Bande passante : 28 Hz à 30 kHz + / – 3dB
Filtre : haute qualité, intégré au coffret et utilisant des composants de très haut niveau
Dimensions :
98 cm
Largeur : 29 cm
Profondeur : 44 cm
Poids : 55kg
Prix 6000 euros
voilà pour l'aspect technique et le blaz , passons donc aux choses sérieuses à savoir la pratique !

Expresso ristretto englouti , nous descendons dans la pièce dédiée , complètement isolée du reste du sous sol , c'est une pièce de 20m² Environ , Manu me corrigera

la source est La fameuse Metronome Technologie CD8 signature - Le preampli un Mark levinson 380S - le Bloc de puissance un HEGEL h4SE



3 poang nous attendent pour débuter la séance , l'homme est un épicurien assumé à tendance décomplexé , c'est donc uniquement par volonté de ne pas le froisser que j'accepte sa proposition de débuter nos écoutes accompagné d'un suave breuvage dont la genèse Ecossaise ne fait aucun doute !
nous avons ecouté principalement ces CD :
Denez Prigent best of
Jacques Lousier baroques favorites
Illinois jacquet , swing's the thing
James Blake
Eric Clapton unplugged
Michel Jonasz , fabuleuse histoire de mister swing
Francis Cabrel , double tour live
Mussorgsky, pictures at an exhibition
The wailing Jennys , live at opera house
Nicolaus brubas , orgue baroque
Rokia Traoré, Bowmboy

Nous débutons les écoutes avec Jacques Lousier , premières impressions qui se baladent du cortex à l'Hippocampe :
c'est le Naturel des timbres et la transparence ; le piano est très bien timbré sans coloration , le suivi rythmique est excellent , c'est rapide , immédiat et ça image en grand , beaucoup de vivacité mais jamais d'agressivité , c'est posé serein et parfaitement tenu par le bloc testoteronné made in HEGEL .
Illinois Jacquet ,excellent CD découvert ce jour , le grain du sax sur le morceau de Mike Hammer est superbe , les petites inflexions et bruits du corps du sax sont perçues , beaucoup de matière et une présence live très agréable , me rappelant le haut rendement , c'est varié et doté d'une belle richesse harmonique
sur ce titre , les Ultimate SE Y3 démontrent leurs grandes qualités de focalisation , le sax est parfaitement centré la scène sonore est très stable et la source émissive est indétectable ,
Cabrel toque à la porte ! Francis you're Welcome , très belle sensation de vie sur ce live , étagement des plans sonores est révélé et se confirme la restitution sur ces enceintes est plutôt positionnée à mon très humble avis 1/3 devant et 2/3 derrière les enceintes , en comparo avec les ex enceintes de Manu les Audiophysic Virgo 5 la scène de cette dernière était plus en retrait et derrière la ligne des enceintes amenant peut être plus de profondeur , une enceinte ou nous sommes plus spectateur , la SE Y3 nous implique davantage à mon sens !
le Brezhouille débarque DENEZ et son bignoux cosmico Brestois , belle découverte et superbe prise de son , ça ouvre en grand la scène dépasse le cadre des enceintes et la restitution est rapide équilibrée et aérée .
intermède maltais :
on termine le Scallywag , un Blend joueur et moelleux des plus accueillants pour passer au révélateur avec le Port Askaig , un Islay non filtré dont la puissance Siffredienne côtoie la complexité des aromes et la richesse harmonique , sans l'once de violence mais plein de cette fougue de jeunesse en version brut , sacrée virée !



on repart à Bamako à Rokia , puis à Montréal avec les wailing Jennies , même sensation de rapidité , de vivacité mais avec maitrise et de la nuance quand il le faut !
Le grand Michel , tapote à la porte , quelque chose me dit qu'il va nous narrer : le temps qui passe , et bingo !!!
là grand moment 10mn de kif , la voix de Jonasz si particulière par son coté nasale est parfaite , granuleuse riche , une belle présence , la bande passante se confirme ça monte haut sans jamais être vulgaire et ça descend vraiment quand il le faut , assise dans le bas et les écarts de dynamiques et les nuances sont là indéniablement ! superbe presta !
du coup je demande à enchainer avec le titre : Ne garde rien ( le message subliminal pour finir le port Askaig à foiré mais j'en profite pour me délecter quand même de ce titre que j'affectionne énormément ) ça monte crescendo et sur les passages ou d'habitude on baisse le volume car la disto arrive , nienté ça passe tranquille , belle émotion ! ecoute à fort niveau validée !
elles sont AMHA très sensibles à ce qui sera mis en amont , le changement de branchement des cables HP sur bornier du bas au lieu du croisement s'etant revelé à mes gouts plus adaptés en terme d'attaque du filtre , le tweeter monte haut sans etre agressif et meme si je lui aurais preferé un ScanSpeak Revelator D2905/9900 le job est rempli et il est bien integré au medium .
voilà au final une très belle séance d'écoute , une sacrée découverte que ces enceintes ULTIMATE SE Y3 , que je situerais entre 2 paires d'enceintes que j'ai possédé à la casa les HYPERION 938 et les REVEL ultima studio , si je devais les décrire en quelques mots , je dirais , vives ,rapides équilibrées dynamiques et précises avec une belle assise !
vraiment une sacrée enceinte à decouvrir !
merci à Manu
David
