haskil a écrit:jean120798 a écrit:Bonjour à tous. J'ai essayer de suivre les débats très techniques sur le niveau de grave insuffisant ou pas des stirling V2, les calculs de sensibilité etc...
Très intéressant mais objectivement personne n'écoute de la musique avec un sonomêtre, compas et calculette Texas instrument. Il me semble plus important de privilégier le ressenti subjectif après une écoute et ensuite de comparer les avis de chacun sur ces bases.
Je ne "déclare pas ma flamme" à une paire d'enceintes après lecture de ses mensurations mais après avoir écouté ce qu'elle a à me dire.
A+
Certes, certes... néanmoins, il vaut mieux savoir où l'on met les pieds et si l'on est passionné de rock costaud ou de musique symphonique costaude... et que l'on a un salon de 40 m2, mieux vaut pas trop investir dans une paire de LS 3/5 A.
Et au dela de cette petite enceinte légendaire, il faut bien, à l'attention de ceux qui voudraient s'y intéresser de près, prévenir de ce que nombre de ces petites biblio de luxe exigent de grandes attentions pour fonctionner au mieux.
Elles peuvent, par exemple, fonctionner avec un ampli très puissant qui sera utilsé sur ces premiers watts... mais il faudra alors etre très prudent avec le bouton de volume et les branchements/débranchements car une telle puissance ne pardonnera rien...
Il se dit assez sur HCFR qu'une chaine est un tout pour qu'avec des enceintes aussi délicates à faire fonctionner on n'oublie pas certains paramètres très importants !
D'ailleurs et pourquoi donc des fabricants qui avaient le droit d'exploiter la licence de la BBC pour produire la LS 3/5 A se seraient-ils cassé les pieds à étudier et produire pour le vendre un caisson de grave à mettre sous chaque LS 3/5 A ?
C'est peut-être bien qu'ils avaient justement leurs oreilles grandes ouvertes pour écouter de la musique et qu'ils savaient pertinement que ce moniteur de proximitié (et oui, elle a été conçue pour être écoutée à 1,5 m de distance des oreilles), manquait de grave, de puissance admissible pour être écoutée dans un salon à 3 mètres de distance et avec des musiques au spectre large...
Alain
Oui, Alain, les LS3/5a sont délicates, fragiles et demandent de déployer des moyens qui peuvent sembler, vu de loin, disproportionnés pour les exploiter au mieux.
Quelques exemple:
- les pieds Foundations ne sont pas une légende, malheureusement. Ils sont chers et rares, mais ce sont les seuls pieds métalliques à pouvoir faire fonctionner les LS3/5a. D'autres pieds métalliques d'autres marques sont nettement moins efficaces. Cela dit, j'ai des pieds Foundation et des pieds tout en bois (de chez Chario) et cette deuxième solution (pieds en bois) bien que proposant un rendu TRES différent n'est pas dénué d'intérêt. Et accessoirement, c'est moins cher.
- j'ai commencé à faire fonctionner ds LS3/5a avec un PP d'el 34 (le Conrad Johnson MV50 que tu as connu), mais le VTL (2x150 watts, double PP de 6550) les fait monter aux nues. Pour autant, mon "petit" Quad 303 les fait déjà très bien chanter. Et pour un prix ...
Quant aux caissons AB1 (et le LSB1 avant), c'est une demi-réussite.
Que je sache, je ne connais pas un seul utilisateur de LS3/5a qui ai longtemps conservé les AB1. Ce que l'on gagne en bas, on le paie très cher sur l'équilibre de l'enceinte. Sans compter que les AB1 constituent une référence mécanique assez médiocre et que pour les "acharnés" du genre, le meilleur compromis connsiste à laisser les LS3/5a sur leur pieds Foundation et à placer les pieds-caissons AB1 ... à côté.
Cette enceinte est fascinante à plus d'un titre.
Son équilibre tonal est confondant de naturel et ... d'évidence, l'absence de grave se fait vite oublier (pour peu, il est vrai, que l'on ne soit pas trop amateur de musiques trop chargées) et enfin, on l'aime aussi pour tout ce qu'elles savent faire et qu'au vu des mesures et de sa conception elles ne devraient pas faire.
Une enceinte école, comme je le dis souvent.
JérômeB