Salon High End HiFi de Munich 2012

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TAD
Tad est au même endroit que l’année dernière et l’année précédente, un des plus grand salons avec une superficie d’au moins 200m². Arrangée dans la diagonale de la pièce : la totale TAD en 2 versions, les grosse colonnes, ou les Très grosse colonnes (les engins sont massifs).
Je ne suis pas sûr pour les plus petites des 2, mais les grosses étaient déjà là l’année dernière. D’ailleurs dans le passé je n’ai pas dû rester plus d’une minute dans la pièce tant ce que j’entendais était boursoufflé et épais.
Cette année ça sonne mieux. Tiens. Je m’assois, profitant de l’absence de monde pour choisir une des deux meilleures places parmi la trentaine possible.
Et là je suis étonné.
C’est immédiatement bon. Les graves ne bavent pas mais sont bien présents. L’ensemble tire un peu vers le doux mais reste extrêmement précis. Peut-être y aurait-il un léger manque de finesse. Mais la dynamique est excellente. Sur Tin Pan Alley de ce bon vieux Stevie Ray, je ne fais plus qu’écouter : un peu musique pour se détendre entre deux écoutes de système…
En repartant, Par acquis de conscience, je me rapproche du système, pour m’apercevoir que c’était les « petites » qui jouaient ! Je n’en reviens pas ! Mais je me promets d’y retourner pour écouter les grandes.
Ce sera fait le jour suivant. Etonnamment, il n’y a toujours pas beaucoup de monde quand je passe, je peux donc récupérer ma meilleure place. Cette fois ce sont bien les grandes qui jouent.
Et là, c’est à nouveau la claque. C’est immédiat, on est, semble-t-il mis en contact direct avec la musique. Ça joue fort, si bien que l’on a l’impression d’une proximité, de direct. Je suis à au moins 6m des enceintes et j’ai l’impression d’écouter des monitors, tant l’impression de proximité est forte, c’est bluffant.
Je note toutefois ce que j’avais aussi noté avec les plus petites : une impression de démesure : les voix et les instruments sont grands, ce qui participe sans doute à cette impression qu’ils sont près. Entre deux morceau, le démonstrateur américain nous indique que tel morceau a été masterisé avec ces TAD là justement, juste pour rappeler qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie.
Je n’ai plus envie partir, je veux cette installation, immense pièce comprise. Ils essayent de me faire rester en mettant à nouveau Tin Pan Alley au moment où je me lève, mais je dois rester fort, le reste du salon m’attend, je ne dois pas fléchir, ne rien montrer.
Pour moi dans ce salon, il y a eu un avant et un après TAD, bien dommage pour ceux que j’ai entendus après…

L’écoute #1 pour moi sans l’ombre d’une hésitation.


Quand tu entends ça tu peux te dire que TAD la veine


Papa et fiston

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ESOTERIC
FISHER & FISHER
Esoteric s’est associé avec Fisher & Fisher pour proposer une écoute. Fischer & Fischer, facteur d’enceintes, proposait deux belles colonnes noires.
J’ai beau avoir un faible pour Esoteric, il faut reconnaître que cette installation n’a que peu d’intérêt. Manque de chaleur, de relief, bref un système éteint…




ORTOFON
RESTEK
Passage en coup de vent chez Ortofon (enceintes) Restek (le reste).
Parmis les 3 colonnes proposées, il y avait ces énormes barils déjà les années précédentes et c’est ces dernières qui jouaient quand je suis passé. De la musique classique, des messages plutôt complexes et une belle dynamique. Peut-être un peu de confusion dans les médiums, sans doute un effet d’acoustique. Tout de même une écoute très correcte.

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ElectroCompaniet
CHARIO
Je ne sais pas pour Chario, mais ça me semble être la première apparition officielle du norvégien Electrocompaniet. Chario, marque italienne je crois, semble être une assez grosse société vue la gamme d’enceintes disponibles et la taille du salon.
A l’écoute était proposées des colonnes assez hautes, à la base massive, plutôt bien finies (Italie oblige).
Une fois n’est pas coutume ce n’est pas le bas du spectre qui pêche, mais le haut. Tout est bien à part cet aigu trop présent, tellement présent en fait, qu’on se dit qu’on n’a pas besoin de l’être, présent... Après quelques minutes ça devient réellement fatigant à l’écoute.
Le reste était bien. C’est d’ailleurs vrai de beaucoup d’écoutes : si on enlève ce qui ne va pas, le reste va.









YG Accoustik
Ypsilone
Weiss

Un distributeur proposait une combinaison alléchante, des enceintes YG Acoustic, très à la mode, une amplification Epsilone (connais pas) et une source Weiss.
Il est vrai que la pièce était peu traitée, mais il y avait un manque de basse et un légère brillance assez étonnants pour un installation de ce niveau. Il y avait malgré cela une belle image stéréo.

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AMPHION
NUFORCE
QAT

Amphion est une marque d’enceintes finlandaise. Le look est minimaliste mais élégant et se distingue grâce à des caches HP de couleurs.
L’amplification était confiée à Nuforce et la source était un Serveur QAT (vous vous rappelez, ces serveurs Asiatiques présentés plus tôt).
Il s’agit donc d’un système relativement modeste en comparaison des autres proposés (un total < 15 000€, les enceintes sont à 4900€, je sais je sais).
L’écoute est intéressante, proposant une belle image, une bonne précision, des aigus présents mais non fatigants et un retrait des graves, ce qui ici est une qualité car on sait que ces systèmes sont réservés à des pièces de 20-40m² dont le room-gain rend certaines installations catastrophiques.
Honnêtement un très bon rapport qualité prix, et un look sympa.




A gauche du Nuforce et sur le droite l'élégant serveur QAT

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Aestheticx
Audio Physics
Passage rapide dans ce slaon et rien de négatif à dire, au contraire. Une grande netteté, une belle profondeur de scène. Voilà un système qui ne se la joue pas.
En plus, les enceintes sont plutôt jolies.
Sympathique.



PATHOS
Pathos remporte le prix des électroniques les plus « Space » du salon, et pourtant il y avait du monde en face. Chord a fait très fort, mais Pathos, c’est la catégorie au-dessus. Clairement ils ont compris que les audiophiles écoutaient aussi avec les yeux, mieux, qu’une bonne partie de la différenciation passe par là. Par contre, ils y sont peut-être allés un peu fort…

A l’écoute, le système est d’une sobriété qui contredit le look. Tout est très détaillé mais en restant naturel, La scène est correcte, les graves sont à leur place. C’était excellent mais peut-être un léger manque d’ampleur et l’absence, comme tous les systèmes écoutés sauf 3, manque de ce petit supplément qui sépare l’écoute d’un système de l’écoute de la musique.








Notez les ailettes de refroidissement à la gloire de Pathos...


Même leur serveur est à tubes...

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SURROUNTEC
ESOTERIC

Comme l’année dernière, Surrountec présentait ses grosses colonnes « Monolog ». Cette année ils les présentaient en orange, pourquoi pas... mais pourquoi ?
Ces colonnes, il me semble, ont des caractéristiques remarquables, et un prix stratosphérique. Je n’avais pas aimé l’année dernière mais je voulais essayer à nouveau.
Dans un petit salon, certainement trop petit pour l’installation, il y avait ces deux grosses colonnes nourries par un tout Esoteric haut de gamme : le drive P-02 et le Dac D-02, d’environ 20 000€ pièce, une horloge atomique G-0RB, un préampli C-03 et 2 blocs monos A-03. On doit flirter avec les 100 000€ rien qu’en électroniques…
A l’écoute, les mediums et les aigus sont plutôt bons, mais les basses sont délirantes. La pièce n’y est sans doute pas pour rien, mais je m’interroge alors sur les oreilles et les motivations des démonstrateurs…
Pour finir, ils ont eu la mauvaise idée de passer Tin Pan Alley de Stevie Ray, ou, pour être plus précis, j’ai eu la mauvaise idée de venir écouter Surrountec juste après TAD… Comment dire… c’est réellement embarassant pour Surrountec…








DEVIALET
WILSON AUDIO
Devialet avait un salon un peu moins gros et un peu moins bien placé que les années précédentes. Cette année c’était avec une paire de Wilson Sasha que 2 Devialet bridgés cherchaient à s’exprimer.
Je crois que je n’ai pas entendu de Devialet deux fois avec les mêmes enceintes. De mémoire, je les ai entendus avec des Scala Utopia, des Leedh C, des Magicos, des Kharma, et cette fois des Sasha.
Avec les Leedh C, c’est avec les Sasha que j’ai entendu la meilleure combinaison. Honnêtement c’était pas mal, Neil Young manquait peut-être un peu d’épaisseur, et la voix d’Adele se reconnaissait bien même si tout n’était pas là.

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TIDAL
Je n’aurais jamais du écouter TAD avant…
Esthétiquement, c’est réussi : c’est luxueux, élégant, piano black, le tout dans une ambiance tamisée et confortable. J’ai d’ailleurs réalisé après que mon flash auto était désactivé…
A l’écoute, j’ai la sensation d’écouter un bon système hifi, aseptisé, ou chaque note et chaque registre était net. Mais justement, il m’a semblé (après TAD) que toutes ces notes jouaient toutes seules et non ensembles. Il y avait un peu trop d’infra, mais malgré cela j’avais cette impression d’un ensemble un peu décharné et froid










REIMYO
« Mr Reimyo » lui-même était là pour animer sa démo !
La grande nouveauté était que Reimyo, réputé pour ses lecteurs CD et DAC proposait aussi un ampli intégré.
Mr Reimyo, était plutôt pénible, dans le sens ou la démo a mis une éternité à commencer, où Mr Reimyo, dans un anglais japonisant approximatif a participé à ajouter une lourdeur et une gravité inutile.
Mauvais calcul de surcroit car plus on attend plus on a des attentes, et donc plus on a de chance d’être déçu...
Et c’est exactement ce qui est arrivé. Après seulement quelques secondes d’un premier passage annoncé par la maître comme ayant été masterisé par lui, des personnes ont commencé à partir.
Il faut dire que si elle n’était fondamentalement mauvaise, cette écoute n’avait rien de bien exceptionnel : beaux aigus, scène correcte, graves mal maîtrisés : le portrait-robot de l’installation munichoise.

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CONSTELLATION
Voilà un nom évocateur, qui d’ailleurs donne plutôt envie de partir en courant.
Le système est original puisqu’il s’agit d’un 2.2, mais ce qui faisait office de caisson était une seconde colonne et non un caisson classique. Autre originalité, cette colonne de grave n’était ni auto-amplifiée, ni connecté à un ampli, mais alimenté par la première colonne. Curieux, d’autant plus qu’on pourrait se dire que l’intérêt de désolidariser le grave du reste est entre autre de pouvoir placer les caissons de façon judicieuse. Hors, lorsqu’ils sont « attachés » on perd cette possibilité.
A l’écoute, c’était globalement, équilibré, mais les aigus étaient un peu excessifs, un peu projetés. Malgré cela il y avait une belle image stéréo et le tout était vif. Curieusement, les basses étaient un peu en retrait. Alors ? Tout ça pour ça ?








Un vrai look original pour les éléments hifi...


PROGRESSIVE AUDIO
Ouh la la
Je suis arrivé en plein Dire Straits. J’ai brièvement envisagé que ce soit un remix de Guetta, tant ce que j’entendais était différent de l’original…
Je retrouve les colonnes utilisées par Phonosophie, et manifestement une partie de ce grave débordant et de ce medium fluet viennent de ces dernières.
Encore une fois je m’interroge sur les oreilles des démonstrateurs qui montent des écoutes qui desservent plutôt que servent leurs intérêts. A moins bien sûr qu’il y ait un marché pour ça.






PMC
Je ne connaissais pas PMC, des anglais, qui s'étaient déplacés.
Dans un salon assez vaste, il y avait au fond 2 petites biblios.
Et elles marchaient du tonnerre ces petites !
Comme déjà dit, après avoir traversé moult salons avec des installations massives et compliquées, qui ne marchent qu’à moitié, La simplicité de ces petites boites arrive comme un bouffée d’oxygène.
Alors oui, on n’est pas dans du réaliste, mais il faut peut-être parfois se contenter de faire ce qu’on sait faire plutôt que de s’aventurer sur des terrains glissant et compliqué.
Toute une philosophie...

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TRON
CESSARO
Ah Voilà du lourd !
En les voyant je me dis que ce sont des bêtes de salon, un peu comme ces prototypes dans les salons de l'automobile : personne n’achète vraiment ça, si ?
Nous somme dans le royaume du haut Rendement, un monde où les maisons sont en fait des enceintes.
En regardant ces enceintes grosses comme des Kangoo, je me dis qu’à Paris, il y a des chambres de bonnes avec moins de surface…
Avec ce genre de jouet on ne se pose pas la question du placement des enceintes, mais plutôt celui du placement de tout le reste.
Bon j'arrête là...
A l’écoute, sans surprise, l’image est excellente, d’une homogénéité rare. Les aigus sont justes bien dosés. Le haut médium semblait entrer en résonnance avec la pièce.
Seulement voilà, comme avec toutes les écoutes HR que j’ai pu faire, je suis d’abord saisi par l’image puis étonné du manque de relief à la fois en termes de scène et en termes de dynamique. Les graves étaient peu profonds.
Oui c’était plaisant, mais finalement assez ennuyeux.






Les micro-biblio...

SILBATONE
Spectaculaire installation !
On présentait 3 type d’enceintes les petites, les moyennes, et les grandes.
On est dans du haut rendement. Donc imaginez quelque chose de très gros et multipliez par 5…

Honnêtement tout l’intérêt de cette installation est dans l’expérience, peut-être plus visuelle qu’auditive, d’enceintes grosses comme des pièces.
Les grandes, qui de face ressemblent à des caisses noires sur pied, datent de 1928 !
Et oui, c’est aussi ça Munich !






La grosse boite noire vue de coté


Pour faire tourner tout ça

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MICROMEGA
FOCAL
Dans un petit salon, une curiosité : des énormes Scala Utopia avec un système Micromega.
Mais quelle drôle d’idée d’avoir mis des enceintes aussi grosses dans un salon aussi petit.
Heureusement, quand je suis passé, le salon était vide, et j’ai pu m’assoir à distance raisonnable.
En vedette le Airstream de Micromega, leur borne airport à eux, et 4 blocs monos. Sur du Diana Krall, c’était précis vivant, et pas l’écueil de l’infrabasse inventée de toutes pièces.
Un léger manque de définition, mais sur ces enceintes et dans cette pièce, un meilleur résultat que l’installation Soulution-Scala.




AUTO-TECH
Les voilà les déjà célèbres Pétoires, certainement les plus spectaculaires du salon, et plutôt très réussies.
En discutant un peu avec le créateur polonais, il m’explique que la marque s’appelle Auto-Tech parce qu’ils étaient dans le monde automobile. Si j’ai bien compris, ils faisaient des pièces de carrosserie en fibre de verre. Je n’ai pas compris comment ils sont passés de l’automobile à la hifi, mais ça leur semblait être une évidence.
Ils font cela depuis 3 ans et ne cachent pas qu’ils ont du mal à joindre les deux bouts.
A l’écoute je trouve le système très agréable. C’est doux et précis, toujours cette scène homogène, un excellent dosage et un bonne intégration des aigus, medium et grave. Peut-être un manque de relief, mais il faut écouter plus fort pour être sûr.




En noir ce qui s'occupe des grave, en orange, le reste.


Une photo pour les "porte-pavillons", qu'on imagine facilement comme élément de déco dans un vaste intérieur moderne

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GABEL
Marque intéressante qui proposait un tweeter d’une technologie propriétaire que je n’avais jamais vu/entendu avant. Je ne connais pas les détails mais ça se présente comme une plaque sombre qui fait penser à un petit écran LCD éteint…
A l’écoute c’est très déroutant. Ca fait des aigus certes, mais de drôles d’aigus, un peu sucrés et peu naturels.
L’installation proposait leur grande colonne avec leur tweeter/écran au centre et du PS Audio en source. C’était la première fois que j’entendais le PWT et le PWD de PS audio.
Courageusement, ils passèrent les grandes orgues de Bach. Outre le fait que le grave n’était pas vraiment (et sans surprise) à la hauteur, c’est surtout cette impression d’artificiel qui prédomina. Le principal fautif est ce drôle de tweeter.
Donc une idée à fouiller mais pas encore au point…








Les petites colonnes en passif


ESTELON
Nourries par du Vitus, de drôle de colonnes qui ne plairont pas à tout le monde. Aimant les choses qui sortent de l’ordinaire, je prends le temps de m’assoir et d’écouter un peu.
Je note une belle integration aigu-hauts-médiums mais un petit manque de bas-médiums. Globalement l’écoute est bonne, juste. Il y a peut-être cette distance et ce côté clinique qui nous éloigne du message réel (ah TAD…)
Plutôt convaincu par ces enceintes, je vais vers le patron pour lui en demander le prix. Quand il me répond 47 000€, je ne montre aucune surprise, le remercie et quitte le salon…
Franchement, je trouvais qu’elles sonnaient bien pour un produit à 15-20K€ (prix hifi constatés), mais pas plus…

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OCEANWAY
AUDIO AERO
VIOLA
Voilà un écoute qui restera à part pour moi.
Ces enceintes Oceanway sont curieuses, on dirait un peu des JBL mais pas vraiment, en retrouve des formes rappelant les Everest, des pavillons en bois façon JBL, je crois même que le HP sont des JBL, mais tout est un peu différent : ce sont des JBL d’un monde parallèle.
En guise de source, La Source Audio Aero (qu’on a vu plusieurs fois sur ce salon, signe peut-être qu’ils sont une référence) et une amplification Viola.
Les ricains qui préparent la démo trainent, l’assistance grandit et les attentes aussi…
Vous vous doutez de la suite ?
Et nous avons là une double récompense pour cette démo : médaille d’argent de la boursoufflure dans le grave (et pourtant la concurrence était rude cette année) et Prix de la salle qui se vide le plus vite (Reimyo est un gamin à coté…).
Sur les près de 40 personnes qui se massaient pour entendre, il en restait moins de 10 après 30 secondes, avouez qu’il faut le faire.
Est-il besoin d’en dire plus…




ABSOLARE
ROCKPORT
Quand je suis entré dans ce salon, sortant donc de l’abominable expérience Oceanway, ce que j’ai entendu était tellement immédiatement meilleur que je me suis retrouvé à sourire tout seul. Croisant un démonstrateur avec ce sourire benêt figé sur mon visage, j’ai cru lire dans ses yeux une vague inquiétude.
Le système en question était composé de massives Rockport Aquila et des électronique Absolare.
Absolare est une marque hollandaise de préamplis et d’amplis très hifi, comprenez, look hyper-soigné, tubes visibles et tutti quanti. Surement très chers.
La source était confiée à MSB.
C’était un tel soulagement d’entendre à nouveau quelque chose de correct après Oceanway que je ne suis pas sûr d’avoir été totalement objectif (je veux dire, encore moins que d’habitude).
La dynamique était remarquable, la précision aussi. Si je devais faire des reproches je dirais que l’écoute était un peu « hifi » et manquait un peu de chaleur. Mais c’est vraiment parce qu’il faut dire quelque chose, car l’écoute était réellement très bonne.
En plus j’adore Rockport…

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LAWRENCE AUDIO
Comme son nom ne l’indique pas cette marque est Taiwanaise.
Les formes de ses enceintes sont directement inspirées des instruments de musique, leur noms aussi puisqu’elles répondent au nom de Mandolin, Cellon Violin, …
L’amplification est confiée à un ASR Emitter, je n’ai pas noté la source.
On écoute les grandes, celles qui ressemblent à une contrebasse croisée avec un cercueil.
Le grave est tendu et propre. Bon, ça sonnait un peu « boite », on n’est pas dans du réel, mais cela étant dit c’est plutôt bon. La dynamique est belle l’intégration des HP est homogène. Les voix sonnent superbement.
A la fin, je vais demander les prix, les « petites » s’étalent entre 4 600€ et 15 000€, bon. Mais les grande sont à 51K€, et là… non.








German Physiks
Je l’ai dit j’avais été positivement impressionné par les German Physiks accompagnées de Soulution dans un autre salon. Par contre les objets étranges proposés l’année dernière n’avait pas remporté mon suffrage.
Je rentre donc dans ce salon ne sachant quoi y trouver.
Comme toujours ce sont des enceintes assez indescriptibles, donc je vous renvois à la photo.
Au niveau sonore, on retrouve cette scène homogène mais diffuse. J’ai toujours ce même problème pour localiser les instruments. Par contre les timbres sont excellents, la dynamique semble là, mais on ne jour pas assez fort pour en être sûr.
Globalement, pas mal, à suivre.

[Fyper]

SWISSONOR
Je rentre dans ce salon plus par curiosité visuelle qu’autre chose. On dirait des enceintes en pin brut, ça fait un peu écolo, ou enceintes en kit à peindre.
A l’écoute la dynamique est bonne, testée sur l’hélico de The Wall, mais les timbres font un peu « boite », c’est dommage parce que les graves semblent maitrisés et l’intégration des fréquences est réussie, à part peut-être des aigus un tout petit peu en avant.






ANIMA
Une des installations les plus spectaculaires. Enceintes Haut Rendement, avec ce qui semble être un caisson au centre, 3 gros amplis à lampes, un préampli gros comme un camion et un antique magnéto à bandes qui ressemble à la console d’un Aigle dans Cosmos 99.
Malheureusement l’écoute n’est pas à la hauteur de la vue. C’est plutôt chaud, comprenez déséquilibré, certaines fréquences excitent la pièce. Il y a aussi un manque de grave, et de relief…










TANNOY
Ecoute du DC OA chez Tannoy
J’ai d’abord cru à un large bande mais il y a un tweeter coaxial dans le HP frontal et 2 boomers donnant sur l’arrière (je crois).
L’écoute est globalement propre, peut-être un peu boomy sur le grave. Les enceintes sont agréables à écouter et à regarder, elles se fondront sans problème dans un intérieur cossu. Les boomers rendront cependant leur placement difficile.

[Fyper]

ZuAudio
Forme intéressante, comme toujours chez ZuAudio. Ici aussi un HP avec un tweeter coaxial, le son est correct, pas de gros défaut, ce qui est déjà bien. Mais pas de quoi se relever la nuit. Peut-être aussi qu’à ce moment, j’étais un peu fatigué...
Les électroniques « Trafomatic Audio » occupent les yeux.






AHLM (enceintes)
COLOTUBE (Amplis)
Là encore, on est dans l’enceinte spectacle. Bois clair, forme travaillée, …
Ce que j’ai entendu était d’une grand limpidité, peut-être à l’excès. La dynamique était belle aussi. Un auditeur semblait adorer et insistait pour continuer à passer de la musique acoustique à base de guitare, et pas grand-chose d'autre pour compliquer la tâche au système…
Il m’a semblé aussi que les graves n’étaient pas complètement intégrés




Beau travail d'ébénisterie

GAMUT
Très bref sur Gamut
Je suis resté 30 sec.
Médaille de bronze de boursoufflure, inacceptable pour une telle marque, mais c’est leur problème.




AUDIOVECTOR
Juste un mot et un photo parce que ces enceintes était alimenté par le seul Pass que j’ai vu au salon.
Il y avait aussi un Devialet.
L’écoute ne m’a pas laissé de souvenir particulier.


Là on ne voit pas mais le pauvre Pass est à 63 sur 64...