BIGI a écrit:frmiket a écrit:Mais plus sérieusement, je vous invite quand même a avoir du recul par rapport à vos positions et surtout de l'humilité intellectuelle.
+1000
ça c'est bien dit !!!
Ras le bol des ayatollah hifistes qui , parce qu'ils ne trouvent aucune différence , décrètent qu'il n'y a aucune différence

D'accord aussi, et j'ajouterais le corollaire inverse, qui est également vrai : ras-le-bol des ayatollas qui décrètent que si quelqu'un est satisfait d'une chaîne bas de gamme, c'est qu'il est sourd ou qu'il n'a jamais entendu une chaîne digne de ce nom.
Crisot a fait une double comparaison et en a tiré des conclusions. Maintenant, on lui dit "si tu n'entends pas de différence, c'est parce que ce n'est pas assez haut de gamme". On peut continuer longtemps comme ça ! Je me rappelle encore d'une réaction à notre test de câbles de modulation : "avec du matériel pareil, c'est normal de pas pouvoir faire la différence !". On écoutait sur un ampli Accuphase 530 à 8000 € et des Triangle Magellan Concerto à 15000 € ! Evidemment, avec des bouses pareilles, c'est normal de pas faire la différence entre 6 mètres de câble en plastoc à deux balles et un TaraLabs, un Van Den Hul ou un Audioquest.

jbpfrance a écrit:Je dis qu'on ne devrait pas avoir sur un support moderne d'acidité et de la froideur du à des harmoniques tronqués. Cà ne devrait même pas exister. Je sais que je suis très sensible là-dessus, çà me transperce l'oreille à chaque fois.
Si on écoute sur une chaîne "lambda", le récent disque de DIAPASON CD test, il n'y a pas cette aigreur du tout. Donc, un bon enregistrement peut en être totalement absent même sur CD.
La froideur et l'acidité, c'est le contrecoup d'un défaut inhérent au vinyle : le manque de dynamique en hautes fréquences. Elle se manifeste surtout sur les CD repris de masters réalisés avant le début des années 1990, car ils étaient préparés avaec le vinyle dans l'oreille.
Il y a également une mode de remasterisation qui fait des ravages. Les CD de Depeche Mode 81>85 et 86>90 en sont un parfait exemple. La remasterisation, à partir d'originaux en parfait état qui n'ont pas besoin d'être remasterisés, d'ailleurs, consiste à mettre tous les boutons à fond et tous les voyants dans le rouge, et tout spécialement l'aigu. Le résultat est à gerber.
En dehors de ces cas particuliers, je vais dire quelque chose qui ne fera peut-être pas plaisir, et qui pourra paraître suspect de la part d'un objectiviste qui ne jure que par les enceintes, mais les différences vinyle / CD, je les connais aussi, et il n'y a pas de raison que je ne donne pas mon avis : si les CD, en dehors de reprises des années 80 et des "Digitally Remastered 24 bits" paraissent généralement froids, c'est probablement un défaut des enceintes. La principale différence avec le vynile, hormis les bruits de fonds, le pleurage, et la distorsion, c'est qu'en vinyle, on a zéro dynamique dans les hautes fréquences. Ce qui peut fort bien s'accomoder d'une enceinte à l'aigu acide, car celui-ci ne sera jamais sollicité par une source gravée sur vinyle. Tandis qu'avec un CD oui. Cela pourra paraître acceptable avec des enregistrements neutres, mais vite intolérable si l'enregistrement tire un peu vers l'aigu.
D'où l'idée qu'il faut un soin extrême pour arriver à un résultat acceptable en CD (enregistrement neutre sur lequel les enceintes sont tout juste supportables), alors qu'en fait en copiant une bonne source avec un graveur informatique à deux balles, on arrive tout aussi bien à un résultat correct.
jbpfrance a écrit:je dis que le CD a été galvaudé et que son format 16bit/44KHz et sa capacité de stockage ne permet pas d'aérer le message suffisamment.
Le manque d'aération, je vois deux choses entre vinyle et CD qui peuvent se décrire ainsi : la dynamique musicale (différence de volume d'une note à l'autre), et la stéréo.
La première est un effet de mode qui affecte principalement la musique pop-rock. Aujourd'hui, on compresse à mort, bien plus que du temps du vinyle. Il n'y a plus de respiration d'une note à l'autre.
La seconde est un autre défaut du vinyle : les défauts de phase entre les canaux gauche et droit renforcent artificiellement la stéréo.
Dans les deux cas, la "respiration" et "l'espace" sont conservés en copiant le vinyle sur CD. Par conséquent, ils ne sont absolument pas liés au format d'échantillonnage du CD.