Plus de 5 ans se sont maintenant écoulés depuis mon dernier post.
Peu d'évolution du coté de l'image mais un profond remaniement sur la partie audio.
En effet, la découverte des grands pavillons m'a convaincu de l'intérêt du haut rendement, surtout quand on a la chance de disposer d'un grand local dédié.
Obtenir du HR en médium et aigu est assez facile, il suffit de trouver le bon matos.
Pour ma part, je disposais déjà d'une paire de drivers
JBL2482 qui attendaient depuis longtemps le pavillon qui les feraient chanter. Après essai, j'ai saisi l'opportunité de superbes
Altec803. Comment ? Des pavillons 1,4 pouces abouchés à des drivers de 2 pouces ?
Bin oui, je sais, mais on verra que ce n'est pas la seule curiosité de mon petit système.
Tenez pour l'aigu j'ai choisi des
JBL Le075, d'excellents tweeters que l'on trouve sur les mythiques Paragon. Mais tout le monde sait qu'ils ne descendent pas très bas et que du coup le raccordement avec les 2482, qui ne montent pas très haut (surtout avec leur membrane phénolique d'origine) va être acrobatique. Bin oui, je sais.
Obtenir du HR dans le bas du registre, ça c'est une autre paire de manches et les solutions ne courent pas les rues. Du coup, le mieux est de se tourner vers ceux qui savent, comme par exemple
Jean-Marie le Cleac'h (leJMMLC des forums)
Ce garçon propose une feuille de calcul qu'il suffit d'annoter de la fréquence de coupure basse et du diamètre de gorge pour obtenir les coordonnées x/y des parois de pavillon.
Et avec une fréquence basse de l'ordre de 20 Hz y a pas secret, les dimensions du pavillon se mesurent en mètres !.
Confronté au problème, un audiophile breton a eu l'idée géniale de loger ses pavillons sous une estrade. Au vu des résultats obtenus c'est cette solution que j'ai adoptée.
Et c'est ainsi qu'est né mon nouveau système HR, full pavillons.
Restait à donner vie à tout ça.
J'avais déjà goûté aux joies du support numérique dès son apparition il y a 30 ans, j'ai donc poussé le raisonnement jusqu'au bout c'est-à-dire la dématérialisation du message.
C'est ainsi que tout part d'un disque dur de PC portable vers un
SRC2496 Behringer qui assure le rééchantillonage puis vers un filtre
DCX2496 de la même marque, chargé de la seule conversion D/A du circuit et de l'aiguillage vers 3 amplis stereo.
Des Hafler T1600 pour le bas et le haut, le médium étant assuré par un bien modeste
single d'EL84 que j'avais eu le plaisir de réaliser il y a une quinzaine d'années (sur un schéma de la revue LED).
Là encore me direz-vous, mais que viennent faire ces matos de sono sur un système pareil ?
Bin oui, je sais.
Mais ce qui compte finalement, n'est-ce-pas le résultat ?
Et franchement, entre nous, ça marche pas mal et d'ailleurs, le maitre Jean Hiraga ne s'y est pas trompé qui, après écoute attentive a publié ses impressions sur 6 pages du N°58 de
Stereo Prestige image.
Il ne tient qu'à vous de venir vous faire votre propre opinion, ma porte est souvent ouverte.
EDIT
J'ai du faire faux pour l'insertion d'images, bien trop grandes, help !