Bonjour,
Tout dépend de la fréquence d'utilisation des vinyles. Ainsi, si j'ai acheté la version CD de certains déjà en ma possession, ce n'est pas le cas de tous.
Exemple, les LP Rachmanonoff de piano par F-J Thiollier qui bien qu'un des trois fut écouté hier, sortent quand même rarement du meuble.
Autre exemple, le clavier bien tempéré de J-S Bach dans ses interprétations S. Richter et Edwin Fischer.
Simplement parce que ce ne sont pas des oeuvres que j'écoute tous les jours et qu'elles font plutôt l'objet d'écoutes assez brèves et partielles.
Parce que dans le cas de l'écoute d'une symphonie, le CD supplante largement le LP (qu'est-ce que cela devait être du temps des 78T !), puisqu'il ne nécessite pas d'interruption entre deux mouvements.
Une autre des autres raisons d'enregistrer à l'époque les symphonies sur magnéto à bandes, puisque l'usure est moins perceptible sur ce type de musique.
L'utilisation des vinyles avait aussi comme avantage de pouvoir un peu modifier le son en l'adaptant à ses goûts, en l'améliorant, simplement en changeant de cellule phonolectrice.
Certaines platines pouvaient même être équipées de deux bras de lecture et donc d'autant de cellules phono différentes.
Ca, le CD ne sait pas "encore" me semble-t-il le faire.
Le sujet étant presque inépuisable, gardons-nous donc de nous épuiser et écoutons plutôt les très bons vinyles (Lady in Satin de Billie Holiday) que les mauvais CD (le même ?).
Ainsi que des très bons CD plutôt que de mauvais vinyles.
Bon week-end.