Civil War (2024)

[THX72]

Vu hier. Je reste partagé. Je pense que je m'attendais à une intrigue avec un peu plus de contexte.
J'ai apprécié le road trip de nos 4 journalistes (même si un peu trop verbeux par moments pour ma part) mais j'ai ressenti un manque quant à la compréhension des évènements. Comme l'a écrit HT76 , je dois faire partie de ceux qui aiment bien saisir ce qu'il se passe.
Mais pour résumer: ressenti plutôt positif.

+1
quand même déçu par rapport aux bandes annonces.
belles images, bande son sympa mais je reste sur ma faim (et sur la fin)

[Fafa]

Vu à l'instant sur mon HC et je suis resté scotché, tant par la réalisation (visuelle et sonore) que par le scénario et le traitement des personnages.
Ces deux derniers points sont plus classiques, mais sont néanmoins très bien interprétés et ça fonctionne très bien.

Je ne m'attendais à rien concernant ce film (je ne regarde jamais les trailers et ne lit jamais de critiques avant d'avoir vu) et je suis enthousiasmé.

[tenia54]

Gros mouais pour moi, le film partant sur un postulat intéressant mais n'en faisant finalement pas grand chose de très particulier, tant tout m'a paru un peu surligné (même si vu que certains n'ont pas tout compris, ce n'est visiblement toujours pas assez appuyé).
Le cast est implacable, le film propose de jolis moments, mais pour le reste, c'est bien long pour un propos manquant finalement d'approfondissement, et je n'ai rien vu de mieux que ce que proposait sous un format documentaire, il y a maintenant bientôt 40 ans et en moitié moins de temps, Laurent Roth avec Les yeux brûlés.

[Fafa]

(même si vu que certains n'ont pas tout compris, ce n'est visiblement toujours pas assez appuyé).

A développer...

[TELLOUCK]

Mais qu’a t’il compris que tout le monde n’a apparemment pas compris ?

[laurent martiarena]

That is the question !

[tenia54]

A été reproché au film de ne pas se positionner politiquement, notamment. Sauf qu'il est assez clair que le film se place plutôt du camp anti-Républicains, utilisant le rouge (cravate, lunettes) pour situer qui représente qui. De même, la mention du "Antifa massacre" avait laissé certains se demander qui avait fait quoi. Or, les évènements du genre sont plutôt nommés du point de vue des massacrés que des massacreurs.
Le film est donc, quoi qu'en dise Garland l'équilibriste, pas si exactement centriste que ça, sauf que fondamentalement, il ne fait pas grand chose de tout cela. Il pose les bases, se contente principalement d'observer, décrire, mais jamais vraiment d'approfondir, répétant à la place les choses (la fin notamment, qui fait écho à une discussion précédente pour mieux symboliser une trajectoire mentale très claire même sans cela).

[Fafa]

Je pense qu'il s'est volontairement placé du point de vue neutre d'un journaliste de guerre qui se doit de relater l'horreur des combats.
Et non du point de vue d'un journaliste d'investigation ou politique qui pourrait prendre parti et analyser le contexte politique.
Ca a frustré un de mes potes de ne pas avoir eu accès à plus de contexte sur cette guerre de sécession. Pour ma part, pas du tout, car ce n'est pas le propos du film.

[tenia54]

Ce n'est effectivement pas le propos du film, sauf que le film n'est pas neutre pour autant, justement. Il vient placer du mauvais côté de la barrière les Républicains, du bon côté les antifascistes, face à un pouvoir autoritariste ouvrant la porte à tous les délires racistes ultraviolents et alimentant un cercle de violence. Ce cercle de violence qui, à force, désensibilise (et c'est clairement dépeint comme moralement problématique) ceux y étant constamment confrontés, obligés aux pires refoulements psychologiques pour que certains puissent choisir de "rester en dehors de cela" (mais pas vraiment en dehors non plus).

C'est pour ça que j'ai été surpris par certaines réactions, le film traçant un discours en fait assez balisé. Mais soit il n'assume pas, soit il estimait lui aussi que ce n'était pas l'idée, en tout cas il ne fait fondamentalement rien de tout cela, hormis "la violence c'est pas cool".

[ppierre]

Moi j'ai bien aimé le film. AMHA, il n'y a pas qu'un thème ou qu'une intention centrale. Le journalisme de guerre et la (non) réaction à la violence est plus un fil rouge.

[quedubonheur]

Salut,

Vu ce weekend..Que dire ?

Déstabilisant, dérangeant,une ambiance très "the walking Dead"...l'être humain livré à lui-même, pouvant enfin accomplir ce qu'il ne peut pas faire dans une société encadrée..ou seul les ideos de chacun sont la règle

Et les reporters,qui sont exactement a l'unisson de la situation, témoins et invisibles, acteur et spectateur,a la recherche de ce que tout le monde sait, l'être humain n'a pas évolué,il est toujours un animal...

[lau1967]

Je tombe sur le post et l'envie de répondre me démange.
J'ai vu ce film avec ma compagne qui ne l'a pas apprécié du tout.
Dérangeant et inquiétant, ce film m'a rappelé d'autres oeuvres sur le métier de reporter comme Under fire de Roger Spottiswood avec Nick Nolte et joanna Cassidy je crois.
Mais il est comme d'autres films de Garland plus excessif et résolument tourné vers un futur qui ne semble plus si irréaliste si l'Amérique de Trump est bien celle du personnage effrayant de Jesse Plemons.
Comment ne pas voir aujourd'hui les "otages"/assaillants du Capitole dans l'oeuvre de Garland ?
Garland qui me fait penser parfois à Darren Aronofsky, cinéaste de l'excès, de l'expérience viscérale nauséeuse ... Qui peut s'égarer comme dans Men ou nous transporter comme avec Ex machina ou sans doute Civil car.
Laurent

[Fafa]

Au final, tu as aimé ou pas ?

[lau1967]

J’ai vraiment voyagé avec ce film mais je trouve la fin inutilement longue.

La mort du personnage joué par Kirsten Dunst et la lâcheté du président sont attendues mais pour moi, noyée par la volontaire débauche d’explosions, de détonations …

Bref, un sacré film, inégal mais fort.

[gentlegiant]

bonjour a tous

ce civil par que dire il est bien dans l'esprit actuel des productions US
un coté sous jacent non avoué "donneur de leçon" sur le bon coté ou l'on doit se trouver

pour ce qui est du thème du journalisme de guerre ,ce civil war
sur les critères de réalisme et de niveau cinematophique est par exemple a ses "années lumières"
d'un film comme Salvador de 1986 d'oliver Stone

luc