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[ASTRO] Le Film de Guerre

Message » 10 Déc 2011 15:59

les 30's

La patrouille perdue. 1934. John Ford. http://www.imdb.com/title/tt0025423/

La grande illusion.. 1937. Jean Renoir. http://www.imdb.com/title/tt0028950/
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Message » 11 Mai 2014 17:44

La patrouille perdue. 1934. John Ford. http://www.imdb.com/title/tt0025423/

1917, dans le désert de Mésopotamie. L'officier qui commande une patrouille britannique est abattu par un tireur ennemi. Le sergent prend le commandement. Il décide de poursuivre vers le Nord, en espérant rejoindre la brigade. La patrouille finit par rallier une oasis. Les hommes décident d'y établir un campement pour la nuit. Mais l'ennemi est présent, insaisissable et invisible. Au petit matin, les chevaux ont disparu, et les hommes de garde sont retrouvés morts.

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un petit john ford, interessant par son unite de temps, de lieu et d'action, la mise a nu des personnages. les interprétations sont encore marquées par le muet (cf karloff), la mise en scene est solide mais sans le genie qu'on connais a ford. dispensable.


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Message » 11 Mai 2014 21:23

La grande illusion.. 1937. Jean Renoir. http://www.imdb.com/title/tt0028950/

Pendant la Première Guerre mondiale, l'avion du lieutenant Maréchal et du capitaine de Boëldieu est abattu par le commandant von Rauffenstein, un aristocrate connaissant par hasard la famille du capitaine de Boëldieu. Les deux officiers français sont envoyés dans un camp en Allemagne. Là, ils retrouvent de nombreux prisonniers français, britanniques, et russes, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Ensemble, les prisonniers organisent différentes activités, partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l'armée française qui prend et perd successivement des positions sur le front nord, notamment lors de la bataille de Douaumont. La chambrée, outre Maréchal et Boëldieu, regroupe également le lieutenant Demolder, un amoureux des lettres, le lieutenant Rosenthal, fils d'une riche famille juive dans les finances, un ingénieur du cadastre et Cartier, un sergent populaire et volubile. Ils décident de s'échapper du Lager en creusant un tunnel dans des conditions périlleuses. La veille de leur évasion, le sort veut qu'ils soient transférés dans un autre camp. Les mois passent. Maréchal et Boëldieu, après diverses tentatives d'évasion avortées, sont transférés dans un ultime camp fortifié en montagne, où ils ont la surprise de découvrir qu'il est dirigé par von Rauffenstein, maintenant infirme après une grave blessure et inapte au service actif. Ils retrouvent également, par hasard Rosenthal. Les deux officiers aristocrates se respectent et fraternisent plus ou moins, ayant en commun leur milieu et leur éducation, sous le regard de Maréchal l'ouvrier et de Rosenthal le fils de banquier juif. Poursuivant leur projet d'évasion, Maréchal et Boëldieu montent un stratagème raffiné pour s'échapper, mais un certain honneur personnel vis-à-vis à la fois de von Rauffenstein et Maréchal, pousse Boëldieu à se sacrifier pour couvrir la fuite de Maréchal et Rosenthal. L'évasion des deux compères réussit, mais Boëldieu est abattu par accident par von Rauffenstein, forcé par le devoir de tirer en direction de celui qui était devenu presque un ami. Dans leur fuite vers la Suisse à travers la campagne allemande, dans le froid et la neige, affamés et épuisés, Maréchal et Rosenthal sont accueillis dans une fermette par Elsa, une jeune femme qui élève seule sa fille Lotte et mène au mieux l'exploitation. Tous les hommes de la famille d'Elsa sont morts à la guerre, dans des batailles qui sont autant de grandes victoires allemandes. Rosenthal, blessé, et Maréchal décident de passer quelques semaines là pour reprendre des forces avant de reprendre leur route. Maréchal tombe amoureux d'Elsa, laquelle revit par la présence des pas d'un homme dans sa maison. Le soir de Noël, ils passent la nuit ensemble. Le jour du départ arrive, Maréchal, avec Rosenthal, reprend sa route vers la Suisse, tout en promettant à Elsa de revenir après la guerre, s'il vit toujours. Ensemble, ils franchissent finalement la frontière suisse.

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orson wells disait que s'il ne fallais garder qu'un film dans l'histoire du cinema ce serait "la grande illusion". c'est d'autant plus dificille pour moi de parler de ce film que c'est mon film prefere et dieu sais si j'en ais vu. je reste toujours abbasourdis par la simplicite apparente de renoir pour nous livrer une grande lecon d'humanité. "aucune entreprise humaine n'est comparable a la guerre disais georges patton, et c'est la 1ere guerre mondiale qui vas dissiper la grande illusion, la fin d'un monde, avec comme paroxisme la symbolique de la seule fleur du camps que von Rauffenstein coupe. boildieu s'adressant a von Rauffenstein en mourrant declare que mourrir a la guerre est une tragedie pour le peuple mais une maniere elegante de quitter le monde pour leur milieu, l'aristocratie. von Rauffenstein se desole d'etre devenu gardien de prison, confessant que c'est tout ce qui lui restais pour servir son pays suite a un grave accident d'avion. le face a face est fascinant entre deux acteurs monumentaux dans le role de leur vie, avec cette scene ou ils evoquent l'avant guerre, passant sans difficulte de l'allemand a l'anglais puis au francais. ils eclipsent totalement jean gabin, qui etais au dessus du titre et une immense vedette a l'epoque. d'ailleurs gabin se fait meme eclipser par les seconds roles, notament carette et marcel dallio d'une justesse qui renvois au bac a sable un paquet de sois disant acteurs d'aujourd'hui. mais je suis un peu injuste, car il est bon, juste que pierre fresnay et eric von stroheim sont monstrueux. on pourrais decouper le film en trois parties: la vie d'une groupe d'officiers francais prisonniers, avec la guerre en toile de fonds, qui nous parviens par le biais des journaux mureaux, la sequence dans le dernier camps, et puis cette derniere demi heure ou la vie reprend ses droits, loins de la guerre, l'esquisse d'un bonheur futur possible.



Dernière édition par astrorock le 12 Mai 2014 14:23, édité 2 fois.
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Message » 11 Mai 2014 21:24

les 40's.

La 5ème colonne. 1942. Alfred Hitchcock. http://www.imdb.com/title/tt0035279/

Casablanca. 1942. Michael Curtiz. http://www.imdb.com/title/tt0034583/

Les bourreaux meurent aussi. 1943. Fritz Lang. http://www.imdb.com/title/tt0035966/

Le Port de l'angoisse. 1944. Howaed Hawks. http://www.imdb.com/title/tt0037382/

Aventures en Birmanie. 1945. Raoul Walsh. http://www.imdb.com/title/tt0037954/

Un homme de fer. 1949. Henry King. http://www.imdb.com/title/tt0041996/
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[ASTRO] Le Film de Guerre

Message » 04 Oct 2014 22:53

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