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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Une histoire subjective du film noir à travers ses femmes

Message » 30 Juin 2011 18:38

Traquenard. 1958. Nicholas Ray. http://www.imdb.com/title/tt0052050/

Thomas Farrell (Robert Taylor), ancien combattant décoré, est l'avocat du gangster psychopathe Rico Angelo (Lee J. Cobb), ce qui ne lui pose guère de problèmes, jusqu'au jour où il rencontre la maîtresse de celui-ci, la danseuse Vicky Gaye (Cyd Charisse). Le triangle amoureux se bâtit sur l'opposition du héros de guerre, haute stature morale, mais physiquement diminué (il est boiteux), et des autres protagonistes : le gangster, moralement indéfendable, mais animé d'une énergie farouche, et la danseuse de cabaret, au sommet de sa grâce physique. Le film donne ainsi à chacun l'occasion de révéler d'autres facettes de lui-même.

Quel film! Technicolor grande epoque et style flamboyant au service d'un superbe scenario avec des acteurs au top! Robert taylor excellent, lee j cobb comme d'hab enorme et quand a cyd que dire devant la perfection faite femme. Elle a 37 ans mais elle brule la pellicule! Seconds roles egalements tres bons.

Cyd charisse
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Claire Kelly
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Astro compatible: Claire Kelly 80%, cyd EST la femme parfaite et est donc hors concours.
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Message » 30 Juin 2011 18:38

La soif du mal. 1958. Orson Welles. http://www.imdb.com/title/tt0052311/

L'explosion d'une bombe dans le secteur américain de Los Robles, petite ville frontalière entre les États-Unis et le Mexique fait craindre des complications entre les deux pays. Le policier mexicain, Mike Vargas, alors en voyage de noces, décide de s'investir dans l'enquête et découvre les méthodes peu recommandables de son homologue, Hank Quinlan. Vargas et sa femme se retrouvent pris au piège entre une police locale corrompue et les gangs locaux…

Que dire devant l'evidence du genie. On est happé par ce film des le debut avec un plan sequence epoustouflant et virtuose de 4 mn qui demeure inegalé 50 ans plus tard au regard des moyens techniques de l'epoque. Scenario solide, photo superlative, mise en scene inspirée, interpretation de haut niveau avec welles lui meme monstrueux aussi bien physiquement que dans son jeu d'acteur, le film ecrase tout sur son chemin pour se hisser parmi les chef d'oeuvre de l'histoire du cinema! Epoustouflant!

Janet Leigh
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Marlene dietrich
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joanna moore
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Astro compatibles: Marlene est une legende, janet 80% et joanna sublime 90%.
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Message » 30 Juin 2011 18:38

Autopsie d’un meurtre. 1959. Otto Preminger. http://www.imdb.com/title/tt0052561/

Depuis qu'il a quitté son poste d'avocat général, Paul Biegler occupe son temps à la pêche, daignant à l'occasion prendre une affaire sans grande importance pour maintenir à flot son cabinet. Son confrère Parnell McCarthy, lui-même en retrait de la vie judiciaire, a sombré dans l'alcoolisme. Ainsi chacun vaque à ses activités. Le crime passionnel d'un lieutenant de l'armée fait la une de la presse. Parnell pousse Biegler à prendre la défense du militaire. Tous deux vont finalement s'atteler à la tâche.

Lee remick
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eve arden
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kathryn grant
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Message » 30 Juin 2011 18:39

Bilan des 50's.

Le film noir n'est plus l'appanage des emigres d'europe fuyant le nazisme ou des debutants americains. La photo tres marquée par l'expressionisme des films des 40's evolue. Les procedes naratifs inventes par defaut d'argent evoluent eux aussi mais le genre reste le laboratoire des nouveautées que les studios ne risquent pas sur leurs grosses productions tant le genre est encore considere comme mineur.

Trois films laminent tout sur leur passage: le consavré "vertigo", le connu "la soif du mal" et l'innatendu "the big combo".

"Vertigo" c'est hitch a son sommet, son meilleur film a mon avis, avec un scenario manipulateur et un james stewart qui porte le film, son jeu d'acteur tout en nuances incarnant magnifiquement son personnage.

"La soif du mal" est un parpaing dans la gueule tant tout me semble parfait de bout en bout et le traitement de l'histoire magistral dans son extremisme visuel et naratif. De plus welles y est aussi a son sommet en tant qu'acteur.

La surprise c'est c'est innatendu "the big combo" qui pour moi egale les deux autres films cités, la traitement de la lumiere est absolument incroyable et exemplaire et meme la faiblesse objective des actrices ne fait pas baisser le niveau tant le sujet est maitrisee par le metteur en scene et est porte par les deux acteurs masculins principaux.

Trois deceptions majeures tant ces films sont consideres comme des grands films, "ascenceur pour l'echafaud", "l'ultime razia" et "la nuit du chasseurs", indignes de leur reputation.

Le reste est dans la bonne moyenne et je met a part "traquenard" qui est a la limite du genre et verse du cote du mélo.

Rayon femmes en noir, je met de cote Cyd Charisse qui est THE PERFECT WOMAN, et c'est Grace Kelly qui occupe la premiere marche pour la beauté mais est eclipse par Gloria Graham qui pulverise tout par son jeu d'actrice dans reglement de compte de Lang.

Grace kelly
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Gloria Graham
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Et totalement hors concours THE PERFECT WOMAN
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Message » 30 Juin 2011 18:39

Mélodie en sous-sol. 1963. Henry Verneuil. http://www.imdb.com/title/tt0057344/

Charles (Jean Gabin), la soixantaine, tout juste sorti de prison, ne se fait plus tout jeune. Il retrouve difficilement son pavillon à Sarcelles, où ont poussé les barres et les tours dans la bonne mode new-yorkaise. Sarcelles, alors habitat haut de gamme de l'ouvrier plein d'avenir. Son épouse Ginette lui propose de déménager dans le Sud, de prendre un commerce et de couler des jours heureux, mais Charles ne conçoit qu'un seul genre de retraite : dorée et au soleil, en Australie. Pour cela, il doit faire un autre coup, le dernier, celui « d'une vie » et cette fois ce sera la bonne : le casino de Cannes. Tout est prêt. Il retrouve, Mario (Henri Virlojeux), son compère des beaux-jours, mais à sa grande surprise, le Mario est tricard de Perlot et ses globules blancs se sont faits la malle. Il lui est donc impossible de faire le coup avec lui, à grands regrets. Il manque donc à Charles, le complice, sans lequel le coup ne peut être réalisé. Ne préférant, d'aucune façon vivre les grands rêves d'hôtellerie cotières de sa femme, il contacte alors un jeune malfrat rencontré en prison, Francis Verlot (Alain Delon). À eux deux, s'ajoute Louis Naudin (Maurice Biraud), le beau-frère de Francis, un garagiste qui fera office de chauffeur. Une fois le trio formé, ils n'ont plus qu'à jouer la partition si bien écrite, en évitant toute fausse note. Il s'agira d'abord pour Francis, déguisé en jeune dandy, de séduire une danseuse afin d'avoir ses entrées au casino pour le jour J.

De l'excellent polar a la francaise, scenario solide, dialogues de audiard, acteurs inspires, mise en scene classique sans fioriture mais maitrisée, bref un classique instantane du cinema de genre de qualite. Fin etonnante. Gabin campe son personnage monolitique de l'epoque, delon arrache tout. Seconds roles excellents et rayon femmes, viviane romance sur le declin dont on devine qu'elle fut une bombe, rita cadillac (ex du crazy) dans un role de danseuse, dora doll et surtout Dominique Davray (madame mado dans les tontons flingueurs)!

Rita cadillac (ca ne s'invente pas!)
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Dominique Davray
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Dora doll
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Viviane romance
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Astro compatible: C'est un film d'hommes...
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Message » 30 Juin 2011 18:40

La poursuite impitoyable. 1966. Arthur Penn. http://www.imdb.com/title/tt0060232/

Dans une petite ville du Sud des États-Unis, on apprend que Bubber Reeves vient de s’évader du pénitencier où il était enfermé. Cette nouvelle met en émoi les habitants, qui redoutent le retour de l’enfant du pays. Après quelques péripéties, Reeves finit par revenir un soir de fin de semaine où, dans un climat de débauche et de beuverie, son évasion tourne au drame.

Film a la limite du genre, scenario rigoureux, magnifique photo de joseph lashelle, montee de la tension jusqu'a l'explosion finale parfaitement maitrisée, incarnation des roles magnifique, tout concours a faire de ce film une grande oeuvre. Brando est d'une densite halucinante et bouffe tout le monde, les femmes sont belles et excellentes (surtout janice rule) sauf jane fonda qui est la jeane moreau americaine, c'est a dire tres mediocre. Les seconds roles remarquables. Bref ca as tres bien vieillis.

Angie Dickinson
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Janice rule
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Jane fonda
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Diana hyland
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Martha hyer
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Astro compatible: Angie dickinson 90%, Janice rule 80%, le reste pas mal du tout, quand a jane fonda :roll: ...
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Message » 30 Juin 2011 18:40

Le deuxieme souffle. 1966. Jean Pierre Melville. http://www.imdb.com/title/tt0060305/

Gustave Minda, dit 'Gu' (Lino Ventura) s'est échappé de prison. Connu du milieu pour sa fiabilité et son courage, il retrouve deux amis, Manouche et Alban à Paris. Ceux-ci ont maille à partir avec deux hommes de main envoyés par Joe Ricci, malfrat vénal et amoral ; Gu surgit au bon moment et les sauve. Manouche et Alban planquent d'abord Gu à proximité de Paris, puis l'aident à se cacher à Marseille, en attendant sa fuite prévue pour l'Italie. Mais Gu souhaite disposer de ses propres finances pour l'opération, par volonté d'indépendance. Un ami de longue date le met sur un coup aux côtés de Paul Ricci, le frère de Joe et vieil ami de Gu : un holdup faramineux sur un fourgon de lingots de platine. Le crime nécessite d'assassiner les deux motards qui l'escortent. Gu accepte et tue l'un des deux motards. Entre temps, le commissaire Blot (Paul Meurisse) traque Gu. Il parvient à le piéger et à l'enregistrer avouant involontairement la complicité de son ami Paul Ricci dans le holdup avant de l'arrêter. Souhaitant s'approprier le butin de son frère, Joe Ricci va alors débarquer à Marseille pour venger son frère incarcéré en manipulant les deux autres complices du holdup qui craignent que Gu ne soit une balance et qu'il ne les donne à leur tour à la police. Fidèle à sa morale de truand, Gu va alors s'évader pour rétablir la vérité coûte que coûte et parvenir à blanchir Paul, qui ne s'est rendu coupable d'aucun des deux meurtres durant le holdup, dans une escalade de violence à l'issue tragique…

Titanesque! Ambiance lourde, atmosphere viciée, rigueur implacable de la mise en scene degraissée, dialogues au cordeau, incarnations magistrales. Tout est au sommet pour une oeuvre qui vas influencer durablement le film noir jusqu'aux cineaste hong kongais qui ne jurent que par melville. Chez melville les personnages sont ecrasés par leur destin, incapables de s'y soustraire, et l'issue toujours tragique. Quand aux femmes elle sont spectatrices, impuissantes a soustraire leurs hommes a un code d'honneur qui ne conduis qu'au neant.

Christine Fabrega.
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Message » 30 Juin 2011 18:40

Dans la chaleur de la nuit. 1967. Norman Jewison. http://www.imdb.com/title/tt0061811/

Dans le sud profond des États-Unis un crime vient d'être commis dans une petite ville du Mississippi. Un voyageur inconnu assis dans le hall de la gare est arrêté par l'adjoint du shérif, il est directement accusé du meurtre : il est Noir et a beaucoup d'argent sur lui. Après vérification de son identité, il s'avère que cet homme originaire du nord des États-Unis est Virgil Tibbs un officier de police noir, enquêteur de la brigade criminelle de la ville de Philadelphie. Il est alors relâché sans un mot d'excuse. Son supérieur lui ordonne alors de rester à Sparta et de collaborer avec le shérif Gillepsie pour retrouver le meurtrier. Tibbs est hostile à cette idée, car il sait que les habitants de la ville se montrent méfiants à son égard. En effet dans cette ville où la plupart des habitants, imprégnés de la mentalité esclavagiste, sont fortement racistes. Mais il accepte malgré lui et commence son enquête sur le meurtre d'un homme d'affaires influent. Mais débusquer l'assassin se révèle être une tâche difficile, surtout lorsque ses efforts sont sans cesse anéantis par le shérif de la ville, un homme sectaire. Comme ni l'un ni l'autre ne peuvent mener l'enquête à bien tout seul, ils sont obligés de laisser de côté leurs différences et leurs préjugés, ils unissent leurs forces dans une course désespérée contre la montre pour découvrir la terrible vérité...

Le film s'inscrit dans la lutte pour les droits civiques et c'est du classique jewisson. Ca n'en demeure pas moins un film a voir au dela de son époque. Sydney poitier y est tres bon mais il a face a lui un rod steiger d'une grande densite comme a l'accoutumé. Tout cela a tres tres bien vieillis et est hautement recommandable. Rayon girl c'est assez calme, c'est un film d'hommes!

Lee Grant.
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Message » 30 Juin 2011 18:40

De sang froid. 1967. Richard Brooks. http://www.imdb.com/title/tt0061809/

L'histoire, inspirée d'un fait divers, de deux jeunes repris de justice qui, le 15 novembre 1959 à Holcomb, petite ville du Kansas, assassinaient froidement une famille d'agriculteurs sans aucun mobile.

Si le livre est un chef d'oeuvre de truman capotte, qu'il faut imperativement lire, le film en est loin. Il reprend quasi au mot pres la structure narative du film mais richard brooks n'est pas un génie. On as vraiment du mal a entrer dans le film et surtout a y rester. Bref a voir puis a oublier.
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Message » 30 Juin 2011 18:41

Le samourai. 1967. Jean Pierre Melville. http://www.imdb.com/title/tt0062229/

Jef Costello est chargé de tuer le patron d'une boîte de jazz, ce qu'il fait au début du film. En sortant du bureau où git le cadavre de Martey, sa victime, il croise la pianiste du club, Valérie. Malgré un alibi très bien conçu, il est suspecté par le commissaire chargé de l'enquête ; la pianiste de la boîte de nuit nie le reconnaître, ce qui est faux, et lui permet d'être relâché. Jef ne comprend pas pourquoi elle agit ainsi. Il va ensuite au point de rendez-vous convenu avec son employeur pour récupérer l'argent du contrat. Un homme blond, qui fait office d'intermédiaire, tente de le payer d'une balle dans le cœur mais, grâce aux réflexes de Costello, ne l'atteint qu'au bras. Jef doit maintenant remonter à la source et trouver ceux qui ont cherché à le tuer, tout en échappant à la police qui guette ses faits et gestes. S'ensuit alors une traque dans Paris, dans le métro, de laquelle Jef se tire indemne. Cependant, une fois rentré chez lui, il est accueilli revolver au poing par l'homme qui déjà auparavant l'avait blessé. Celui-ci n'a cependant aucune intention meurtrière, il le paye en fait pour l'assassinat de Martey et lui fait une avance pour une nouvelle mission. De par son sang-froid et son calme, Costello arrive à pousser son adversaire à ranger son arme, puis lui saute dessus, le maîtrise et lui fait dire qui l'envoie, et où le trouver. Il se rend dans la place et constate qu'il s'agit de l'endroit où vit la pianiste. Il y retrouve néanmoins celui qu'il cherchait, son commanditaire, qu'il assassine. Après cela, il retourne dans la boîte de nuit, sort son revolver et le pointe sur la pianiste: elle est la nouvelle cible. La police l'attendait et l'abat sur place avant de découvrir que son revolver n'était pas chargé.

Ca n'est plus un film mais une épure! Mais quelle épure! Melville simplifie encore son style qui n'etais pas surchagé pour aller a l'essentiel! Essentiel des dialogues reduits au strict necessaire, essentiel du jeu des acteurs ou tout passe par le regard ou presque, solitude absolue des destins auquels ses personnages refusent d'echapper. Magistral! Alain delon extraordinaire, francois perrier dense, nathalie delon quelconque (comme d'hab helas et c'est la seule faiblesse relative du film), caty rosier enigmatique et seconds roles au sommet.

Nathalie delon
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Caty rosier
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Message » 30 Juin 2011 18:41

L'affaire Thomas Crown. 1968. Norman Jewison. http://www.imdb.com/title/tt0063688/

Thomas Crown, un financier millionnaire de Boston, a décidé, autant pour tromper l'ennui que par goût du risque, d'organiser sans y participer le hold-up d'une banque en engageant des hommes qui ne se connaissent pas et qui se rencontreront, pour la première et seule fois, sur les lieux du crime. La compagnie d'assurance envoie pour enquêter sur place Vicki, une femme détective privé, qui rapidement soupçonne Thomas Crown.

Une mise en scene inovante et virtuose au service d'un somptueux jeu de chat et sourie incarnés par deux acteurs charismatiques. Ca n'as pas pris une ride. A voir et revoir.

Fay Dunaway
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Astrid Heeren
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Astro compatible: Fay dunaway Chuis pas fan, par contre Astrid.....
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Message » 30 Juin 2011 18:41

L'etrangleur de Boston. 1968. Richard Fleisher. http://www.imdb.com/title/tt0062755/

Le film retrace l'histoire d'Albert de Salvo, qui étrangla treize femmes entre 1962 et 1964, à Boston. Il sera arrêté par la police et condamné à la prison à perpétuité.

On n'arrive pas a rentrer dans le film, c'est mou, sans inspirationbref a oublier.
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Message » 30 Juin 2011 18:42

Le clan des Siciliens. 1969. Henry Verneuil. http://www.imdb.com/title/tt0064169/

Roger Sartet (Alain Delon), un truand, s'évade avec la complicité d'une famille mafieuse, les Manalese, dirigée par le patriarche Vittorio (Jean Gabin). Malgré une traque menée par le commissaire Le Goff (Lino Ventura), Sartet lui échappe. Avec ses complices le truand propose un projet démentiel : voler une collection de bijoux qui doit être transférée de Rome vers New York par avion. Vittorio fait appel à son vieil ami italien installé aux États-Unis, Tony Nicosia (Amedeo Nazzari), pour l'aider dans le coup...

Un grand classique de verneuil. Certe ca ne revolutionne rien mais c'est du solide, de l'eprouvé, et puis avec une brochette d'acteurs de ce niveau dificille de faire mauvais (malgré les faiblesses du scenario et c'est dommage, il y avais matiere a....), meme si delon fait du delon, gabin du gabin et ventura du ventura. Si c'est du solide rayon hommes, ca casse pas trois pattes a un canard rayon girls, aussi bien du cote physique que du cote interpretation.

irina demick
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Karen Blanguernon
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Danielle Volle
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Astro compatible: Tres bof, par comparaison je mettrais 100% a faye dunaway qui n'est pourtant pas mon genre du tout...
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Message » 30 Juin 2011 18:42

Bilan des 60's.

Decénnie d'une grande pauvretée sauvée par le cinéma francais et quasiment par le seul Melville qui crée un style dans le style qui vas durablement influencer le polar et particulierement le polar hong kongais ou tsui hark et john woo le venerent et le citent comme une influence majeure.

En l'absence d'une actrice indiscutable c'est vers les acteurs qu'il faut se tourner avec trois monstres sacrés de l'histoire du cinéma: Brando, Delon et McQueen.

On a tout dis sur brando mais a la revoyure de la poursuite impitoyable on est scotche par sa présence qui arrache tout et eclipse tout le monde! Tellement que delon et mcqueen, pourtant des betes d'ecran eux meme, sont balayés.

Au sommet donc le deuxieme souffle et surtout le samourai.

Rayon actrices, la performance de faye dunaway merite d'etre saluée meme si je ne suis pas fan en general. Au bout du compte c'est janice rule que je redecouvre et que je sacre la meilleure! Vous allez me dire et angie! Ben oui, on est d'accord, elle est sublime mais ca n'est pas son meilleur role.

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Message » 30 Juin 2011 18:42

Borsalino. 1970 . Jacques Deray. http://www.imdb.com/title/tt0065486/

Marseille, 1930. Roch Siffredi, un jeune voyou récemment libéré de prison, décide de retrouver sa compagne, Lola. Mais pendant qu'il purgeait sa peine, celle-ci s'est entichée d'un certain François Capella, truand lui aussi. Après une rencontre orageuse, les deux hommes deviennent amis ; étant recrutés pour mener des actions douteuses pour le compte de notables peu scrupuleux , ils se rendent compte qu'ils peuvent en faire plus et décident de conquérir la ville ensemble. Dénués de scrupules et imaginatifs, ils s'attaquent aux parrains de Marseille nommés Pauli , propriétaire d'un restaurant et de l'approvisionnement de Marseille en viande et Marello , propriétaire d'un casino clandestin . Après une opération de sabotage dans les entrepôts de viande appartenant à Pauli ayant mal tourné, ils se retirent à la campagne pour se faire oublier , recruter de nouveaux membres dans leur bande , acheter de nouvelles armes et préparer leur vengeance , ils exécutent ensuite Pauli devant son restaurant à l'aide de mitraillettes Thompson ; ils gagnent ensuite leur place parmi les notables de Marseille . Toutefois , Roch estime que l'election au poste de député de l'avocat Maître Rinaldi ne leur est pas favorable car ce dernier bénéficie de l'appui total de Marello .Capella lui conseille de ne rien faire pour l'instant car ils seraient les premiers soupçonnés . Or ,Maître Rinaldi est touché de deux balles alors qu'il joue au tennis , Capella croit que Roch est l'auteur de cet attentat et ils se brouillent . Peu de temps après , Rinaldi est assassiné à l'hôpital , Capella apprend que le meurtrier n'est autre que " le danseur " , qui pour se venger de l'incendie de son local par Roch a assassiné Rinaldi pour semer le trouble entre Roch et Capella et voir Marello se venger afin de récupérer les deux empires criminels . Un membre de la bande se charge d'exécuter "le danseur" . Réconciliés et pour se venger de Marello qui a tenté de les tuer , les deux amis échaffaudent un plan audacieux consistant à aller jouer au casino de Marello , le tuer discrètement et organiser au même moment un braquage du casino par leur propre bande . Ce plan réussit à merveille et leur permet de prendre le contrôle de Marseille , face à une police impuissante qui sait parfaitement qu'ils ne sont pas innocents mais qui ne dispose d'aucune preuve pour les arrêter . Roch organise alors une réception pour fêter leur succès mais Capella lui fait comprendre qu'il vaut mieux que lui-même parte de Marseille pour ne pas briser leur amitié et qu'ils ne s'entretuent pas.

Bon....Reconstitution somptueuse du marseilles des 30's, mais est ce un polar? On est sans arret a la limite de la comedie et de cabotinage. Ca se revois avec plaisir mais ca s'oublie aussi vite. Une déception. Sauf rayon girls....

Catherine Rouvel
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Francoise Christophe
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Corinne marchand
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Nicole calfan
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Helene remy
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Astro compatibles: Z'allez me dire que catherine rouvel est typiquement astro compatible mais corinne marchand arrache tout en bourgeoise qu'on aimerais rouler dans le foin.... 8)
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