Hello! Mravinsky n'a pas enregistré la Première de Tchaïkovski à ma connaissance.
Svetlanov, oui et son intégrale Canyon Classics que j'ai la chance d'avoir est extraordinaire et prise de son en public fantastique. D'accord une fois de plus avec Scytales... y compris pout dire que la Quatrième de Beethoven et la Neuvième (oublié la Huitième!) de Bruckner qui sont fantastiques. Et si un jour vous trouvez l'Ouverture de Rousslan et Ludmilla enregistré en public à Vienne : whaou!!! Fantastique de verve, de fantaisie, de virtuosité.
Boulez? Bon ces disques Mahler ne sont pas non plus mes favoris, mais son récent Chant de la terre que je n'aimais pas à la folie quand il est sorti me plait de plus en plus pour sa perfection, certes, mais aussi pour son incomparable finesse et son côté poignant dans le finale....
Sa Mer de Debussy? Je préfère Toscanini, le plus grand dans cette ouvre tèrs mal servie par le disque, particulièrement le deuxième mouvement si difficile à mettre en place rythmiquement (Boulez exceptionnel), j'adore Paray (même si le climat manque un peu vers la fin), car il est d'une découpe des plans, d'une nervosité et violence incroyable, et aussi Boulez chez DG.
J'ai écouté ses concerts à la radio, la semaine dernière, avec la PHilharmonie de Berlin retransmis depuis Lucernes, Mandarin merveilleux, deuxième de Bartok, intégrale de Daphnis et jeux de Debussy : je me suis maudit de n'avoir pas pu enregistrer car c'était tout bonnement génial de présence, de violence, d'expression, de nuances, pour la première fois j'ai vraiment aimé Jeux de Debussy dans lequel il a été particulièrement fantastique.
En concert, j'ai entendu une Cinquième de Mahler par Boulez qui était à tomber à la renverse : son disque est seulement bon, ce qui n'est pas mal! Sa Neuvième avec Chicago, je n'y arrive pas!
Quant à Bernstein : il en fait parfois des kilo-tonnes, mais bon si l'on adhère c'est des disqaues pour la vie tant sa personnalité artistique transcende alors tous les défauts que l'on pourrait trouver...
Mais comme le dit John : le finale de Quatième chez DG est impossible à cause du chiard qui couine (même si cela répond au "rêve" du compositeur. Dans le genre inverse et tout aussi insupportable : Schwarzkopf avec Klemperer dont la sophistication est comique...
Une excellente quatrième introuvable : Margaret Price dans le finale et Horenstein à la baguette (EMI)... parmis d'autres!
Alain
Alain