"
Grands dieux! Tu m'épates là! Andsnes, admirable musicien certes, mais ce n'est pas sa sonorité que je placerais au premier plan. Pour moi, ce serait même son point faible. Tu me parlerais de la sonorité de Sofronitzky, de Cortot, de Novaes, de Freire, de Friedman, de Larrocha jeune, d'Hoffmann, je comprendrais, mais d'Andsnes... y compris dans Schumann. Même son tout récent Grieg, fort beau, manque justement cette personnalité dans la sonorité, il faut avoir entendu Gilels jouer ces pièces pour comprendre. Ainsi que Pletnev. Les deux en public pour comprendre ce qui sépare une belle sonorité d'une sonorité qui parle. "
Je comprends ce que tu veux dire.
Je pense que je prends pour une qualité ce que tu considères comme un défaut. J'apprécie cette objectivité qui permet au texte de s'exprimer grâce, tu l'as justement dit, à la musicalité du pianiste.
Je crois qu'il y a quelque chose de culturel dans ce que tu interprètes comme de l'inhibition. Il y a une distance, un recul tout scandinave, pour ne pas dire norvégien dans ses interprétations. Je connais assez bien ce pays pour risquer cette conclusion.
L'avenir de la carrière d'Andsnes nous dira qui avait raison
En tout cas, il a fort à parier que nous tenons là l'un des plus prometteurs pianistes de notre temps.
Encore dernièrement, son accompagnement de Ian Bostridge dans le Voyage d'Hiver aux Champs-Elysées m'a enchanté par sa créativité et son sens du texte. Un accompagnement qui dépassait le cadre habituel de cet exercice.
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Quel(s) interpréte(s) pour la sonate au clair de lune ?
- eusebius
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eusebius a écrit:"
Grands dieux! Tu m'épates là! Andsnes, admirable musicien certes, mais ce n'est pas sa sonorité que je placerais au premier plan. Pour moi, ce serait même son point faible. Tu me parlerais de la sonorité de Sofronitzky, de Cortot, de Novaes, de Freire, de Friedman, de Larrocha jeune, d'Hoffmann, je comprendrais, mais d'Andsnes... y compris dans Schumann. Même son tout récent Grieg, fort beau, manque justement cette personnalité dans la sonorité, il faut avoir entendu Gilels jouer ces pièces pour comprendre. Ainsi que Pletnev. Les deux en public pour comprendre ce qui sépare une belle sonorité d'une sonorité qui parle. "
Je comprends ce que tu veux dire.
Je pense que je prends pour une qualité ce que tu considères comme un défaut. J'apprécie cette objectivité qui permet au texte de s'exprimer grâce, tu l'as justement dit, à la musicalité du pianiste.
Je crois qu'il y a quelque chose de culturel dans ce que tu interprètes comme de l'inhibition. Il y a une distance, un recul tout scandinave, pour ne pas dire norvégien dans ses interprétations. Je connais assez bien ce pays pour risquer cette conclusion.
L'avenir de la carrière d'Andsnes nous dira qui avait raison
En tout cas, il a fort à parier que nous tenons là l'un des plus prometteurs pianistes de notre temps.
Encore dernièrement, son accompagnement de Ian Bostridge dans le Voyage d'Hiver aux Champs-Elysées m'a enchanté par sa créativité et son sens du texte. Un accompagnement qui dépassait le cadre habituel de cet exercice.
Ni toi, ni moi n'avons raison et l'avenir de la carrière d'Andsnes ne nous départagera pas de ce point de vue.
Il a une personnalité, la sienne qui plait et plaira longtemps...
Je ne trouve par ailleurs pas qu'il soit un pianiste prometteur : Andsnes est un pianiste tout court... cette façon, très vieille critique, de classer les artistes, m'étonnes de ta part!
La relative monochromie de sa sonorité, cette réserve dont tu parles lui attireront des mélomanes comme toi très attachés à cette façon de faire de la musique. Tandis que des mélomanes comme moi garderons toujours une certaine réserve à son égard.
Il y a toujours eu des pianistes au tempérament opposé les uns aux autres... Après tout entre Pollini et Argerich il n'y a que peu de points communs. Cependant tous les deux font une immense carrière.
A part ça, je suis Andsnes depuis longtemps maintenant et il est devenu un peu plus clergyman qu'il ne le fut. Cette réserve un peu affichée lui est venue récemment. C'est curieux.
A part ça, évidemment, c'est autre chose que Thibaudet, Luisada, Leguay et tous ces nases que certains magasines nous imposent en permanence. Le seul autre jeune qui, à ma connaissance, a un talent confirmé, mais est du coté des coloristes, encore qu'il soit un intellectuel de premier plan, c'est Lugansky... et peut-être Paul Lewis.
Alain
- haskil
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"Je ne trouve par ailleurs pas qu'il soit un pianiste prometteur : Andsnes est un pianiste tout court... cette façon, très vieille critique, de classer les artistes, m'étonnes de ta part! "
Je suis on ne peut plus d'accord.
Je voulais simplement dire que certains répertoires, pas encore abordés au disque, en tout cas, promettent beaucoup (sonates de Beethoven, Préludes et ballades de Chopin, Carnaval et Carnaval de Vienne (renversant en concert) de Schumann...)
Lugansky... c'est beau, c'est vrai... trop à mon goût (les études me donnent des crises de foie pour le reste, je ne suis pas client pour son répertoire russe. J'attends, donc... quelque chose me dit que j'attendrai longtemps ...
Bon, y a pas que toi qui as le droit de balancer sur les artistes surévalués:
Dans la catégorie des rois du cirque, je décerne un prix d'honneur à Monsieur Kissin qui nous a pondu il y a peu un carnaval et une sonate n°1 dont la prétention et l'inutilité me rappellent certains pyromanes du clavier entrés dans l'histoire...
Je suis on ne peut plus d'accord.
Je voulais simplement dire que certains répertoires, pas encore abordés au disque, en tout cas, promettent beaucoup (sonates de Beethoven, Préludes et ballades de Chopin, Carnaval et Carnaval de Vienne (renversant en concert) de Schumann...)
Lugansky... c'est beau, c'est vrai... trop à mon goût (les études me donnent des crises de foie pour le reste, je ne suis pas client pour son répertoire russe. J'attends, donc... quelque chose me dit que j'attendrai longtemps ...
Bon, y a pas que toi qui as le droit de balancer sur les artistes surévalués:
Dans la catégorie des rois du cirque, je décerne un prix d'honneur à Monsieur Kissin qui nous a pondu il y a peu un carnaval et une sonate n°1 dont la prétention et l'inutilité me rappellent certains pyromanes du clavier entrés dans l'histoire...
- eusebius
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Kissin surévalué?
Pas le moins du monde, comment expliques tu que quand deux pianistes se rencontrent ils se mettent à parle de Kissin au bout de deux minutes...
C'est un grand pianiste, un immense pianiste que je n'aime pas personnellement la plupart du temps. Il n'empêche qu'il est un pianiste qui n'est pas surévalué. Il est à part des autres mais les fascine, les intrigue, y compris Andsnes bien sur, comme les autres! Argerich, Pollini, freire tous le suivent...
Pas Thibaudet si tu vois ce que je veux dire...
Son disque Schumann, je n'ai pas aimé non plus beaucoup son Carnaval (bizarrement fautes de pulsations, de rythme dans les deux premières pièces), joué de façon étrange, parfois vide, creuse, parfois pas du tout, manquant à tout le moins d'intuitions la plupart du temps quand on le prend dans le détail, mais qui malgré tout cela tient debout et comment du début à la fin... Une interprétation conflictuelle qui ne me satisfait pas mais qui existe... comme celle de Rachmaninov est anti schumanienne au possible... mais tellement géniale...
tu me dirais le carnaval de Luisada... je te dirais : n'importe quoi...
La sonate en fa dièse, c'est une autre paire de manches... Certes pas la folie poétique de Sofronitzki, ni la grandeur épique de Virssaladze, pas non plus les emportements dézingués de Gieseking en public, pas la classe folle de Lugansky, son intimité incroyable, sa délicatesse dans le finale (un disque de lui qui devrait te plaire), pas Catherine Collard non plus... mais bien autre chose, un geste instrumental qui embrasse le tout qui prend les choses d'un peu haut, bien que Kissin se batte avec le texte... et un finale tout bonnement fabuleux... une interprétation étrange, conflictuelle que l'on peut ne pas aimer mais qui n'est en rien celle d'un pianiste surévalué... celle d'un pianiste que l'on est pas obligé de suivre mais qui va quelque part, qui en a les moyens...
Pas un second couteau...
Ce matin, j'allume la radio... j'entends un Deuxième de Brahms : piano claironnant, toujours au dessus, brillantissime, j'aime pas du tout, mais je reste scotché car c'est fascinant. je me dis : Kissin! J'appelle un copain pianiste, je lui dit : allume france musique, on dirait Kissin dans le Deuxième de Brahms... lui : oui, ça lui ressemble beaucoup...
résultat des courses : Richter à Boston...
Re coup de fil : quand même ce Kissin...
Alain
Pas le moins du monde, comment expliques tu que quand deux pianistes se rencontrent ils se mettent à parle de Kissin au bout de deux minutes...
C'est un grand pianiste, un immense pianiste que je n'aime pas personnellement la plupart du temps. Il n'empêche qu'il est un pianiste qui n'est pas surévalué. Il est à part des autres mais les fascine, les intrigue, y compris Andsnes bien sur, comme les autres! Argerich, Pollini, freire tous le suivent...
Pas Thibaudet si tu vois ce que je veux dire...
Son disque Schumann, je n'ai pas aimé non plus beaucoup son Carnaval (bizarrement fautes de pulsations, de rythme dans les deux premières pièces), joué de façon étrange, parfois vide, creuse, parfois pas du tout, manquant à tout le moins d'intuitions la plupart du temps quand on le prend dans le détail, mais qui malgré tout cela tient debout et comment du début à la fin... Une interprétation conflictuelle qui ne me satisfait pas mais qui existe... comme celle de Rachmaninov est anti schumanienne au possible... mais tellement géniale...
tu me dirais le carnaval de Luisada... je te dirais : n'importe quoi...
La sonate en fa dièse, c'est une autre paire de manches... Certes pas la folie poétique de Sofronitzki, ni la grandeur épique de Virssaladze, pas non plus les emportements dézingués de Gieseking en public, pas la classe folle de Lugansky, son intimité incroyable, sa délicatesse dans le finale (un disque de lui qui devrait te plaire), pas Catherine Collard non plus... mais bien autre chose, un geste instrumental qui embrasse le tout qui prend les choses d'un peu haut, bien que Kissin se batte avec le texte... et un finale tout bonnement fabuleux... une interprétation étrange, conflictuelle que l'on peut ne pas aimer mais qui n'est en rien celle d'un pianiste surévalué... celle d'un pianiste que l'on est pas obligé de suivre mais qui va quelque part, qui en a les moyens...
Pas un second couteau...
Ce matin, j'allume la radio... j'entends un Deuxième de Brahms : piano claironnant, toujours au dessus, brillantissime, j'aime pas du tout, mais je reste scotché car c'est fascinant. je me dis : Kissin! J'appelle un copain pianiste, je lui dit : allume france musique, on dirait Kissin dans le Deuxième de Brahms... lui : oui, ça lui ressemble beaucoup...
résultat des courses : Richter à Boston...
Re coup de fil : quand même ce Kissin...
Alain
- haskil
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haskil a écrit:A part ça, évidemment, c'est autre chose que Thibaudet, Luisada, Leguay et tous ces nases que certains magasines nous imposent en permanence. Le seul autre jeune qui, à ma connaissance, a un talent confirmé, mais est du coté des coloristes, encore qu'il soit un intellectuel de premier plan, c'est Lugansky... et peut-être Paul Lewis.
Tien! Celui-là était récemment en concert à Strasbourg, dans le concerto pour la main gauche de Ravel.
C'était pas mal (Jouent assez bien Ravel à Strasbourg...).
Je me suis alors fait la réflexion que Thibaudet jouait mieux avec une seule main gauche.
Je m'éclipse! Je m'éclipse!
- Scytales
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Ah Catherine Collard dans le Carnaval !!!
Quelle merveille !
Cette façon de se bruler les ailes à chaque instant, c'est bouleversant.
Je note d'avoir à écouter le Lugansky.
Quelle merveille !
Cette façon de se bruler les ailes à chaque instant, c'est bouleversant.
Je note d'avoir à écouter le Lugansky.
- eusebius
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eusebius a écrit:Ah Catherine Collard dans le Carnaval !!!
Quelle merveille !
Cette façon de se bruler les ailes à chaque instant, c'est bouleversant.
Je note d'avoir à écouter le Lugansky.
Et elle conduisait sa BMW de la même façon...
Alain
- haskil
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J'ai écouté chez moi Alfred Brendel chez Philips. C'est joliment joué, mais le souffle sur l'enregistrement (1972 pourtant, c'est pas dramatiquement vieux) ternit un peu l'ensemble.
Doc'M
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Akari a écrit:Bonjour,
A ce jour, je possède "une seule" interprétation de la sonate au clair de lune (sonate n°14) de Beethoven par Kempff (chez DG)
L'enregistrement relativement ancien (dans les années 60 et il s'agit d'un vynile remasterisé) présente un son que l'on pourrait qualifier de plutôt lourd (les autres sonates passent très bien par contre). Mais le point gènant est son interprétation... J'apprécie beaucoup Kempff pour ses concertos pour piano de Beethoven mais là... je n'accroche pas trop à son rythme... à mon goût, il joue cette sonate trop rapidement...
Donc, je souhaiterais acquérir un autre disque d'un autre interprète mais je ne sais pas qui choisir pour cette oeuvre... Murray Perahia ne la joue pas (ou du moins, on ne trouve pas ce disque). Je ne sais pas non plus ce que vaut Brendel pour ce morceau...
En bref... Je recherche un bon interprète avec un enregistrement convenable qui sache "évidemment" retranscrire plus l'émotion que la technique de ce morceau !
En vous remerciant par avance pour vos conseils... Bonne écoute !
je viens d acheter en SACD les sonates 14.8 et 4 par la pianiste Mary Kodama :
http://www.amazon.de/exec/obidos/ASIN/B ... 11-1254904
la prise de son est excellente (PENTATONE).
je n ai pas le recule necessaire pour juger de l interpretation mais j aime beaucoup.
- Fre.Mo
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Là on déterre le post
Finalement contre toute attente, je suis revenu à mes premiers amours à savoir Kempff... Non vraiment, il joue la musique avec tant de poësie que je ne peux me résoudre à lui préférer Rubinstein !
Sinon je ne connais pas la pianiste Mary Kodama, je vais jeter une oreille sur le disque. Merci pour le lien !
Olivier
Finalement contre toute attente, je suis revenu à mes premiers amours à savoir Kempff... Non vraiment, il joue la musique avec tant de poësie que je ne peux me résoudre à lui préférer Rubinstein !
Sinon je ne connais pas la pianiste Mary Kodama, je vais jeter une oreille sur le disque. Merci pour le lien !
Olivier
- Akari
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- Localisation: Toulouse
Wilhelm Backhaus chez Decca...L'enregistrement date de 1960. Peut-être ma version préférée: du poids dans les notes, mais pas de lourdeur...plus lent que Kempff (dans le presto agitato, 7:21 contre 5:30...) mais une lenteur vraiment habitée...Decca vient de réediter son intégrale des sonates. Je ne sais pas si on peut trouver un disque isolé, couplant l'opus 27 avec une ou deux autres sonates...Techniquement, ça fait plus que tenir la route...Du "grand piano germanique"...
- bruno parfait
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- Localisation: nevers
Sur Alapage, c'est dispo dans un coffret 2 CD :
GRANDES SONATES POUR PIANO N°8, N°14, N°21 ET N°23
de : WILHELM BACKHAUS
Compositeur : LUDWIG VAN BEETHOVEN
Ou disponible chez ORFEO (Live recording) :
SONATES / OP.26, OP.27 N°2 ET OP.31 N°2/81A
de : WILHELM BACKHAUS
Compositeur : LUDWIG VAN BEETHOVEN
GRANDES SONATES POUR PIANO N°8, N°14, N°21 ET N°23
de : WILHELM BACKHAUS
Compositeur : LUDWIG VAN BEETHOVEN
Ou disponible chez ORFEO (Live recording) :
SONATES / OP.26, OP.27 N°2 ET OP.31 N°2/81A
de : WILHELM BACKHAUS
Compositeur : LUDWIG VAN BEETHOVEN
- Akari
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- Inscription Forum: 05 Mai 2003 15:27
- Localisation: Toulouse
Le disque Orfeo est un vieux live à la prise de son pas aussi bonne que le CD Decca.
Alain
Alain
- haskil
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Kissin dans le Carnaval ? Si son disque n'est pas bon, j'ai eu le privilège de l'entendre à Moscou et mes copains de Gnessin et de Tchaïkovsky ont entendu la même chose que moi ! le plus beau piano que notre génération ait eu la chance d'entendre. 3 jours avant, programme Chopin : scolaire, ennuyeux... rassurant en quelque sorte !
Pour la Clair de Lune, Gilels à Carnegie Hall en Live sur un disque avec la Sonate Réminiscences de Medtner. Un bijou. J'ai entendu Freire la jouer au TCE cette année. Des choses qui m'ont parfois gêné d'un point de vue stylistique et la pièce avait l'air d'être fraîche au répertoire au regard de ce qu'il a interprété à côté mais quel son !
Lugansky ? Etrange aussi. Il a tout et cependant, on a parfois une impression de vide... L'autre jour, j'étais avec un ami violoncelliste dans la voiture. On allume Radio-Classique. Prélude en ut dièse mineur Op. 3. Superficiel, creux, pédalisation hors-propos. J'étais vraiment surpris. Comme quoi, les écoutes en aveugle, ça marche pour tout !
Pour la Clair de Lune, Gilels à Carnegie Hall en Live sur un disque avec la Sonate Réminiscences de Medtner. Un bijou. J'ai entendu Freire la jouer au TCE cette année. Des choses qui m'ont parfois gêné d'un point de vue stylistique et la pièce avait l'air d'être fraîche au répertoire au regard de ce qu'il a interprété à côté mais quel son !
Lugansky ? Etrange aussi. Il a tout et cependant, on a parfois une impression de vide... L'autre jour, j'étais avec un ami violoncelliste dans la voiture. On allume Radio-Classique. Prélude en ut dièse mineur Op. 3. Superficiel, creux, pédalisation hors-propos. J'étais vraiment surpris. Comme quoi, les écoutes en aveugle, ça marche pour tout !
- fredicol
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Et oui, même pour Richter... mais un autre jour, à un autre moment, on entend la même chose et on ne l'entend pas de la même façon... toujours à l'aveugle.
A part ça, je ne dirais pas du Carnaval par Kissin que son disque n'est pas bon, il est étrange, parfois erratique, parfois trop prisonnier d'une idée préconçue baillonnant son intuition, mais c'est d'un très grand pianiste et cela s'entend.
Pour Freire, ce devait être plutôt au Châtelet et cette sonate est à son répertoire depuis qu'il a 12 ou 13 ans, l'a beaucoup jouée en Allemagne avec un accueil excellent. Ce qui ne m'a pas empêché de trouver le second mouvement assez étrange... mais ni le premier ni le dernier... voilà un pianiste qui respecte parfaitement le "Senza crescendo" de la main de Beethoven et assez rarement respecté... dans le troisième mouvement.
Alain
A part ça, je ne dirais pas du Carnaval par Kissin que son disque n'est pas bon, il est étrange, parfois erratique, parfois trop prisonnier d'une idée préconçue baillonnant son intuition, mais c'est d'un très grand pianiste et cela s'entend.
Pour Freire, ce devait être plutôt au Châtelet et cette sonate est à son répertoire depuis qu'il a 12 ou 13 ans, l'a beaucoup jouée en Allemagne avec un accueil excellent. Ce qui ne m'a pas empêché de trouver le second mouvement assez étrange... mais ni le premier ni le dernier... voilà un pianiste qui respecte parfaitement le "Senza crescendo" de la main de Beethoven et assez rarement respecté... dans le troisième mouvement.
Alain
- haskil
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