haskil a écrit:Gould? Piquousé à ce pianiste dès l'âge de 14 ans, je ne m'y suis jamais fait complétement. Ni a la première, ni à la seconde version. J'admire d'un peu loin... un peu signalétique, un peu trop de prise de pouvoir d'un gars sur une oeuvre pour mon goût... Mais bon, ce n'est pas rien non plus!
haskil,
La place accordée de nos jours à Gould est sans doute disproportionnée, cela tient certainement autant à la personnalité de cet artiste qu'à son (grand) art.
Ajoutons à cela une présence fabuleuse sur les photos et nous avons un phénomène médiatique qui perdure toujours plus de 20 ans après sa mort !
Gould est très rapidement détectabe dans sa façon de jouer, on peut aimer ou pas, mais je lui suis très reconnaissant d'avoir interprété à sa façon certaines oeuvres, car pour moi la musique dite classique ne doit pas être figée dans une seule manière de jouer une partition
Parfois je me demande s'il nous faudrait pas 1 ou 2 Gould contemporains pour susciter de l'intérêt auprès du grand public, la situation de la musique classique me semble assez préoccupante, le public se barre !
Du moins il n'arrive pas à se renouveler, car le public jeune est peu réceptif (quand je vois ma fille en 4ème année de piano j'ai les cheveux qui se dressent sur la tête
).
Mais peut-être, qu'après tout, la musique classique n'est plus adaptée aux envies musicales du public.
En attendant j'apprécie toujours autant les variations de Goldberg interprétées par Gould et ... les autres
et ces explications ne sont pas convaincantes du tout!) Le discours de Gould était si bien construit que ces errements, volontaires ou pas, deviennent des réussistes incontestables. C'est cela qui me fait dire qu'il n'a pas mieux compris la musique que des dizaines de ses confrères. A trop vouloir faire de Gould LE pianiste de la seconde moitié du XXe siècle on finit par trop en faire. Il était un pianiste important à corté d'autre pianistes tout aussi important.
