On discutait dernièrement, par ces détours qui font l'intérêt des bons fils, dans le topic sur Bojan Z de Bill Evans, certain (Syber, je le dénonce) se trouvant orphelin du grand Bill. Là dessus, levée de boucliers, à laquelle je me suis joint : quoi, comment, mais non, le Bill il a laissé quantité d'héritiers, de Enrico Macias à Björn Borg (résumé).
Et puis je tombe hier sur ce disque, grâce à ma médiathèque préférée (merci les médiathèques ! allez voir son prix sur l'amazone...) : "Know what I mean ?", Cannonball Adderley avec Bill Evans, disque Riverside enregistré en 61.
Une pépite rare, ce disque. Outre le fait qu'il démontre que l'alto peut être royal, on y retrouve Bill Evans dans toute sa merveilleuse délicatesse, sa sensibilité, son élégance, son toucher unique, unique c'est le mot... Et alors tout à coup, oui, effectivement, on se sent un peu orphelin, malgré tous ces héritiers, aussi bons soient-t-ils.
JF