Cet album mérite une modeste crtitique de ma part pour plusieurs raisons, la première est que je n'ai jamais vraiment aimé Collection d’Arnell-Andréa (CDAA pour les intimes), trop précieux dans la veine Heavenly Voices où les groupes majeurs sont Dead Can Dance ou les Cocteaux Twins. La chanteuse principale de CDAA, Chloé St Liphard, en faisait un peu trop avec une voix - à mon goût - trop criarde.
La deuxième raison est que j'ai complètement craqué sur cet album. J'étais chez un disquaire spécialisé comme il en exsite, hélas, de moins en moins et en musique de fond passait cet album. Suffisament proche des anciens CDAA pour que je tilte mais trop éloigné pour que j'en sois assez sur. Je pose la question au patron (aussi aimable qu'un phacochère en pleine rage de dents dois-je reconnaitre) et il me confirme d'un borborygme que c'est bien CDAA. Je me suis alors empressé d'acheter l'album (en même temps que le dernier MZ 412 - effrayant s'il en est, mais c'est une autre histoire).
Rentré à la maison, je mets vite l'album dans la platine, un tour, 2 tours et c'est sur. CDAA est arrivé à mélanger le style heavenly voices (voix évanescentes), son propre style précioso-médiéval et le son Coldwave type Joy division ou The Cure des débuts.
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Passons maintenant à la critique de l'album. Tout d'abord pour ceux qui connaissent CDAA, c'est un album électrique et rythmé. On y retrouve quand même les cordes (Alto et Violoncelle réels et pas synthétiques) mais la basse et la guitare ont une place importante, le son Coldwave est bien là (et de quelle manière!!!).
"Exposition – Eaux-Fortes Et Méandres" est une mise en musique, une inspiration, de 11 tableaux du XIXiéme siécle que l'on peut voir dans le livret. On retrouve une des inspirations de CDAA, le XIXiéme sicèle et le XXième jusqu'à la première guerre mondiale.
"Exposition – Eaux-Fortes Et Méandres" est plus électrique et moins noirque le précédent opus de CDAA "The Bower Of Despair" qui ne m'avait pas trancendé plus que ça. Je trouvais que CDAA pastichait un peu la Cold.
Là où je trouvais la voix de Chloé St Liphard presque pénible sur les mélodies organiques, je la trouve maintenant comme celle d'une fée jaillissant d'un chaos électro accoustique (sur "Into Flowers"par exemple) . Le mélange est parfait. CDAA résserve encore aux auditeurs de longues plages somptueuses telles "Les Herbes mortes" (d’après Camille Pissaro "Femmes portant du Foin sur une Civière"), tout en basse coldwaves, nappes synthétiques et cordes.
Bref, un album sur lequel j'ai craqué, qui est sur ma platine pour quelques temps.
Si vous aimez la musique gothique telle Faith & the Muse, si vous aimez The Cure de "Faith" ou "Pornography", si vous aimez les anciens CDAA, si vous voulez découvrir quelque chose d'original et brillant, pensez à cet album.
ed
