Bon, topic dédié à une version des fioritures de l'Universal Gain Stage. Surtout pour vous donner des idées, vu que ça ne conviendra pas à tout le monde.
On va y aller petit à petit, vu le bazar. Comme il n'y avait quasiment rien sur le papier ou sur l'ordi, mis à part le soft et les pcbs, ça a pris un certain temps. Désolé du retard donc...
On commence donc par les schémas, avec la totale : la partie logique, les deux cartes mères et les alims. C'est tout là dedans :
http://psykok.dyndns.org/diy/preamp_ugs ... Atours.pdf
Le machin à µC:
Pour la partie µC, c'est simple : tout y rentre et tout en sort. RAS pour les boutons poussoir, l'encodeur et le récepteur infra-rouge, on ne va pas s'étendre.
Les relais des entrées et des sorties ont chacun leur ligne de commande en direct, dédoublée pour chacune des voies au niveau des connecteurs.
Pour le volume, c'est un peu plus complexe : les 7 bits de volume passent d'abord dans des verrous (les 74HC573) qui mémorisent la valeur avant de l'envoyer sur les relais. Ca permet de faire un contrôle de balance en n'envoyant pas la même valeur de volume à droite et à gauche. La mémorisation de la valeur dans les verrous se fait au moyen d'une impulsion sur les broches "LE" de chacun des HC573.
Comme la valeur du volume reste mémorisée dans les verrous, ça permet d'utiliser à autre chose les sorties du µC consacrées au volume. En particulier, les trois premiers bits de volume permettent d'adresser 8 entrées/sorties différentes, et on s'en sert pour les triggers : le 74HC238 (en bas à droite) permet d'envoyer des impulsions (5V) d'allumage et d'extinction à 7 appareils : 2 amplis (simultané) ou un ampli casque, suivant la mise en route du biniou (on y reviendra plus tard), et vers les 4 sources si les boutons correspondants sont activés en façade.
LE HC151 juste au-dessus fait la même chose mais dans l'autre sens. En fait, il sert à savoir si l'appareil visé est allumé ou éteint avant d'envoyer une impulsion, de façon à faire les choses de façon sensée.
L'afficheur est un LCD 2x20 caractères. Je n'ai pas indiqué de brochage, vu que tout compatible standard peut être utilisé. La visibilité est confiée à un double potar à commande numérique de chez Analog Device. L'un pour le contraste, et l'autre pour le rétro éclairage. Ce dernier est commandé par une source de courant à transistor(s), et suivant le niveau de courant demandé par l'afficheur, il vous faudra utiliser l'une ou l'autre option indiquées sur le schéma, sachant que la frontière des 20mA est seulement là à titre indicatif (faites le calcul de la puissance dissipée dans le zitor à intensité max, et vérifiez que ça reste raisonnable pour un BC550). Les résistances talon du réglage d'intensité se calculent avec les formules indiquées sur le schéma.
Peu de choses à dire du reste : La carte est alimentée en 9V, qui sert pour l'opto électronique et un relais, et tout le reste est en 5V via un classique 7805. On fournit également la tension d'alimentation positive pour les relais d'entrée et de volume. Le relais présent sur la carte µC coupe l'alimentation du rétro éclairage et de l'afficheur, sinon tout le reste est sous tension en permanence. Et juste une dernière précision : la masse logique est totalement séparée des masses audio, le seul point de connexion se faisant au niveau de la terre EDF.
Les cartes mère et les alims:
Même si le schéma peut faire peur, ça reste simple, et comme c'est la même chose en miroir, on ne va s'occuper que d'un côté.
On commence par la carte connecteur en haut. Rien de plus simple, on prend tous les points de connexion, et on les amène vers la carte-mère. Pour éviter tout pb de masse, la masse est également traitée comme un signal, et seule la masse de l'appareil "écouté" est reliée à celle de l'ugs et du ou des amplis. Elle a donc son relais à elle, comme une grande. Le relais signal de chaque entrée connecte le signal au bus d'entrée de l'ugs. Ce bus part également vers le relais de Bypass, qui permet - lorsque l'ugs est éteint - de rediriger une entrée directement vers la sortie (autrement dit vers l'ampli), sans passer par l'ugs. C'est à peu près tout concernant les entrées, sauf à mentionner le relais de Balanced/Unbalanced qui met la voie (-in) de l'ugs à la masse, pour accepter une entrée assymétrique.
A la sortie de l'ugs, on attaque le potar de volume à relais. En sortie de celui-ci, on trouve le relais de mute qui met la sortie ampli à la masse lors des changements d'entrée, pour éviter les "ploucs et clocs" lors des commutations. Rien d'exotique.
Une partie du filtrage d'alimentation est intégrée sur la carte mère, ainsi que toute la partie régulation. C'est bien connu maintenant, alors pas la peine de s'étendre.
L'interfaçage entre la carte à µC et les relais est assurée par des réseaux de darlington de type ULN2003 ou similaire. Pratique, ces bestioles. Ca supporte jusqu'à 50V, ça intègre les diodes de protection, et ça se route facilement sur un pcb. On peut donc commander virtuellement n'importe quel relais. Suffit juste d'adapter la tension d'alim des relais.
A propos d'alim, une petite carte fait l'interface entre les transfos/redressement déportés et les différentes cartes dans le boîtier. On distribue donc les tensions pour les ugs, on ramène l'alim logique à 9V et on stabilise la tension de relais.
Pour ceux qui ont un subwooooooffer, un petit ajout : Une carte "sub". Elle s'intercale entre la sortie sub d'un preampli HC et le sub. Sa mise en fonction est pilotée par le relais de bypass. Au repos (UGS éteint), la sortie sub du préamp HCbeuark est redirigée sans autre forme de procès vers le subwoofer.
Lorsque l'ugs est en marche, on somme les signaux droite et gauche de l'UGS (en asymétrique) et on les envoie vers le sub, la sortie du préamp HC n'étant plus utilisée.
Gaffe cependant, c'est aux circuits du sub d'appliquer un filtrage passe bas à ce signal somme. Ou alors, on remplace le tampon aop après le sommateur par un passe bas... C'est vous qui voyez.
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Pour l'instant cette fonctionnalité n'a pas encore été testée (en cours de montage par le sieur Aldo), alors à prendre avec des pincettes

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La dernière carte, c'est celle qui supporte les jacks des triggers. Ce sont des embases jack stéréo 3.5mm, la pointe étant la commande de trigger elle-même, l'anneau intermédiaire étant la lecture de l'état (on ou off) de l'appareil connecté. On rappelle ce dernier signal à la masse via une 100K, juste histoire de ne pas laisser une entrée flottante sur les circuits logiques. Les embases jack utilisées doivent avoir un corps en plastique pour éviter de ramener la masse logique au boîtier, et donc à de l'audio.
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Edit 28/5/7
Petit apparté : Un exemple de circuit commandé par ce type de trigger est ici :
http://psykok.dyndns.org/diy/preamp_ugs ... ircuit.gif
Une bascule, un relais 12V (dont les contacts peuvent supproter la charge constituée par l'appareil à commander - ici un ampli avec soft start par exemple) et une petite alim à intégrer dans l'appareil. Et c'est tout..
Le poussoir est optionnel, il sert à mettre l'appareil en route à la main
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En dernière page, l'alim déportée. Rien de particulier, si ce n'est qu'il faudra ajuster le transfo utilisé pour la logique de façon qu'il délivre la bonne tension pour les relais. Au maxi, 22 relais (11/voie) sont activés en même temps, donc prévoir l'ampérage nécessaire

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Rien de complexe en fait, c'est juste un bon paquet de pistes sur les pcbs.
J'éditerai ce post au fur et à mesure des choses oubliées et des infos demandées.
Bonne lecture

Amicalement,
François