Année : 2009
Durée : 95 min
Réalisateurs : Mark Neveldine, Brian Taylor
Acteurs : Gerard Butler, Amber Valletta, Michael C. Hall, Kyra Sedgwick, Logan Lerman
Le synopsis :Le milliardaire Ken Castle a créé le divertissement ultime : "Slayers", un jeu vidéo dans lequel des condamnés à mort, guidés à distance par des joueurs en ligne, s'entretuent lors de combats diffusés sur les écrans du monde entier. S'ils survivent à 30 épreuves, ils retrouveront leur liberté...
Le film : ♥♥♥♥♥Après les deux "Hyper Tension" Mark Neveldine et Brian Taylor récidivent avec "Ultimate Game", un spectacle de science-fiction hystérique très violent au montage nerveux (trop !) et au rythme électrisant, qui met en scène un Gerard Butler badass en gladiateur des temps modernes.
Les scènes d'action sont fracassantes, la réalisation archi-stylisée se permet de nombreuses folies (les multiples niveaux de réalité), le rythme est frénétique et en bonus, le film se permet une critique acerbe de l'addiction aux nouvelles technologies et plus particulièrement aux jeux vidéo.
Voilà donc une production survitaminée qui plaira à n'en point douter aux fans d'action et aux gamers.
Le Blu-ray Disc : ///
- Format vidéo : 1080p24 (MVC) / [1.73]
- Pistes sonores : Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 et Espagnol Dolby Digital 5.1
- Sous-titres : Anglais pour malentendants
• Image : Une fluidité à toute épreuve, un piqué acéré, une définition en béton armé, des couleurs (désaturées ou explosives) somptueuses, des contrastes (agressifs) d'une richesse rare, des noirs abyssaux mais aussi un léger bruit vidéo en basse lumière.
• Audio : Cette piste HD 7.1 d'anthologie est d'une redoutable efficacité lorsqu’il est question d'en mettre plein les oreilles ! Les dialogues sont limpides et équilibrés, la dynamique est extrêmement large, le mixage est terriblement immersif, les canaux surround sont assaillis d'effets et les basses sont d'une puissance impressionnante.
• La 3D : Ce premier titre converti en 3D pour l'éditeur nord-américain Lionsgate par le géant sud-coréen Samsung fonctionne très correctement (bien mieux que la conversion semi-automatisée développée par JVC Kenwood en partenariat avec la Fox sur "I, Robot") et permet même au film de s'en trouver grandi ! Alors certes, le détourage de quelques contours semble négligé, certains plans (vraiment peu nombreux) souffrent d'une sensation de 3D artificielle, il n'y a aucun effet de jaillissement (c'est bien dommage) et le montage énervé du film ne permet pas toujours d'apprécier la dimensionnalité des plans. Mais à côté de cela le transfert ne souffre d'aucune image fantôme ni d'artefacts lumineux désagréables, la fenêtre de profondeur est souvent très prononcée (c'est un pur régal lorsque la caméra suit le personnage à hauteur du sol lors des scènes d'action), la sensation de volume est réussie grâce à une bonne séparation des plans et éléments qui constituent chaque image, et de nombreuses séquences sont tout simplement démentes en relief comme celles où le joueur et le prisonnier sont sur le même plan mais séparés par les interfaces graphiques. Une conversion plus qu'encourageante pour les prochaines sorties de l'éditeur ("Hyper Tension", "Bangkok Dangerous" et "The Descent").
- Région : A (Canada)
- Éditeur : Entertainment One Films Canada
- Date de sortie : 07 mai 2013