nb a écrit:grand x a écrit:Tu affirmes être scientifique de formation et de métier, l'es-tu d'esprit, quand tu décides, si des relations de faits ne conviennent pas à tes théories, de les évacuer en mettant en cause, sans élément pour argumenter, la méthode et les moyens d'évaluation?
Un semblant de doute , plus que des certitudes non étayées, aurait plus convenu à un esprit scientifique. Laisser la question ouverte tant qu'elle n'est pas tranchée(par une solide argumentation, ou contre argumentation).
Je n'ai aucune certitude autre que celle de dire que chercher des explications objectives et scientifiques à des notions floues et mal définies n'est selon moi pas raisonnable, et contraire à l'esprit objectif et scientifique.
Il y a peut être des choses objectivement évaluables pour savoir pourquoi un système fonctionne bien ou pas.
On peut ne pas ressentir le besoin de les chercher, et on peut aussi penser (et non pas affirmer) qu'elles sont plus subjectives qu'objectives.
Ton attitude reviens un peu à dire:
"Vous devez considérer que j'ai raison parce que vous n'avez pas prouvé que j'ai tord, et vous n'avez pas prouvé que mes arguments ne sont pas valables"
Non: mon message serait plutôt "considérez que j'ai possiblement raison, tant que vous n'avez pas ni prouvé que j'avais tord, ni/ou que je mes évaluations sensitives répétées ont pu être systématiquement trompées".
Et je cherche systématiquement les choses évaluables (notamment par les outils de mesure quand c'est possible/accessible, mais pas seulement);
Mais pour affirmer qu'elles sont plus sujectives qu'objectives, là il faut démontrer. Sinon, laisser le droit au doute, ce qui n'est pas fait quand l'argument de la subjectivité n'est là que pour nier les évaluations faites.
Erreur de méthode pour démonter quelque chose qui veut être affirmé comme impossible ou faux.grand x a écrit:L'appellation "scientifique" ne suffit pas pour avoir raison. Les scientifiques eux même se déchirent entre eux, ce qui laisse entendre des écarts au moins chez certains d'entre eux par rapport à la réalité .
Les scientifiques ont toujours été des êtres humains avec leurs qualités, leurs défauts, leurs jalousies, leurs faiblesses, leurs tricheries, etc ...
Entièrement d'accord pour dire que la notion qu'à le grand public des scientifiques aujourd'hui est absurde.
Ce n'est pas de la faute des scientifiques si on les considère aujourd'hui comme les curés du monde moderne.
Un poil de recul sur l'histoire des sciences et des scientifiques remettrait les choses à leur place, mais serait totalement inaudible.
Cela n'enlève rien à la méthode scientifique.
Il est absurde de chercher un protocole rigoureux pour évaluer une notion floue et mal définie.
La notion est floue parce que pas toujours définie, comme en différenciation par les tests ABX tant que la différence n'est pas définie et identifiée. J'ai déjà expliqué ce mécanisme. certaines différences ne peuvent pas être prouvées par certaines méthodes tant qu'elles n'ont pas été définies, repérées formellement. Pour une expérimentation identique, dans les mêmes conditions et avec les mêmes stimuli, l'identification de ces différences permet alors de les prouver.
Mais même floues et peu définies, des différences peuvent exister, et être ressenties et d'une certaine manière évaluées, comme déjà montré.
Donc je contredis le fait qu'il soit absurde de chercher un protocole rigoureux pour évaluer une notion floue.
Les chercheurs, dans de nombreux domaines, arrivent à appréhender des choses floues, encore indéfinies, en astronomie notamment). C'est même une phase vers la découverte de nouveaux phénomènes.grand x a écrit:Par ailleurs, et bien que ce ne soit pas flagrant, je suis moi aussi de formation pas tant scientifique que technique, et pour le raisonnement, j'aime que les choses soient claires, logiques, rigoureuses. Mais j'ai la faiblesse de ne pas fermer ou laisser fermer par principe des portes dont rien n'exige la fermeture. Ce qui me laisse ouvert à de multiples propositions et accès à de possibles nouveautés. Bien des scientifiques se murent dans des certitudes qui leur ont fait refuser des réalités, devenues évidentes par la suite.
Le problème est que tu exiges une argumentation rigoureuse et étayée pour réfuter la tienne.
Tes notions sont totalement floues et mal définies pour moi et pour d'autres.
Si tu veux défendre ton point de vue, c'est à toi d'apporter une argumentation claire, compréhensible par autrui (pas seulement par toi), et non pas aux autres à te prouver que ton argumentation ne nous convainc pas ...
Mes réponses en gras dans le texte, et suite ici:
Je demande juste, par exemple, si on me parle de psychologie qui pourrait tromper mes évaluations par les sens, en dénaturer systématiquement l'évaluation au point de la détourner, de dire quels sont les phénomènes en jeu. Comment les sens peuvent être trompés à ce point que les évènements décrits ci dessous ne sont que des déformations dues à la psychologie.
Le fait de reconnaitre une extinction de note comme écourtée, de sentir le rendu comme lourd, comme si la salle d'écoute avait été feutrée, assourdie, ou que la musique semble perdre tout intérêt ou a contraire retrouver tout son pimpant, parfois en l'espace d'un quart d'heure. Que des systèmes puissent être ressentis, selon les moments, comme très enthousiasmants, ou communs et ennuyeux à d'autres.
Certaines modifications sonores sont parfois diffuses, d'autres sont précises (tension, exploration du grave, trainages ou sécheresse des extinctions,...).
La mémoire auditive, par la pratique, est efficace, par les repères qu'elle permet avec un peu d'habitude.
Pour donner une idée supplémentaire, les écoutes de mauvaise qualité donnent l'impression d'entendre un système de moins bonne gamme parfois, ou qui n'a pas été préchauffé pour les appareils qui y sont sensibles.
Si ces choses là ne vous parlent pas, on ne peut pas se comprendre. Mais je sais que ça parle à pas mal d'entre nous; je vois les compte rendus, les réactions de visiteurs dans l'auditorium, ce qu'ils disent de leurs systèmes, ce qu'ils découvrent et me disent spontanément parfois, ou me confirment par la suite suite à l'identification de certains phénomènes et suite aux essais comparatifs que je leur ai conseillé.
Il y a des phénomènes psychologiques liés aux sons; j'en ai analysé plusieurs, quelques mécanismes me sont familiers, et conscients. Certains effets de masque, la "maléabilité" de la réponse sonore apparente selon les niveaux et les fréquences, et les conséquences apparentes d'étirements de bande passante dans le bas ou dans le haut, sur le reste de la bande passante, quand bien même ce reste est strictement inchangé
Ce que je demande, c'est des explications de ce type pour expliquer ce complot énorme de la psychologie qui modifierait à l'envie toute évaluation par les sens, sans qu'il y ait le moindre moyen de s'en prémunir ou de s'en rendre compte, à aucun moment ni par un quelconque moyen. Je ne peux prendre en compte une affirmation qui, aussi grosse et sans le moindre début d'étaiement raisonné, serait totalement gratuite.
La psychologie a ses mécanismes, merci de se référer à un minimum d'entre eux pour réfuter un moyen d'évaluation (les sens) qui a largement fait ses preuves, et continue à prouver son excellence (mais non sa perfection) tous les jours, et dans des domaines innombrables. Les perturbations qui invalideraient ces performances indéniable doivent être un minimum étayées, parce que pour l'heure les faits donnent un certain crédit sur l'efficacité des sens dans de nombreux domaines de performance.
J'ai donné assez d'exemples de performances d'évaluation par les sens , non floues, et très définies, les contre arguments de perturbations psychologiques déclarés incontournables devraient être trouvables, s'ils sont pertinents. L'argument de flou et de non définition n'est pas valable pour de très nombreux exemples que j'ai fourni.
Soit tu as des arguments sur des mécanismes psychologiques précis à faire valoir, soit tu parles dans le vague de notions que tu ne connais pas, l'argument n'est alors pas spécifiquement recevable pour être une réfutation pertinente.
Tu es scientifique plus que psychologue, tente plutôt les réfutations scientifiques, ou exprime ton doute, mais le déni pour des raisons que tu ne sembles pas maîtriser du tout (la psychologie -ne le prendre que dans le sens littéral, ce n'est pas une attaque personnelle trollesque
), ça ne passe pas bien.