Mais bon je regarde quand même malgré ma confusion, parce que c'est bien foutu
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Westworld (HBO 2016) - saisons 1,2,3,4
Je regarde cette nouvelle saison, mais je crois que je suis un peu perdu la plupart du temps
Mais bon je regarde quand même malgré ma confusion, parce que c'est bien foutu
Mais bon je regarde quand même malgré ma confusion, parce que c'est bien foutu
- SuperSniffer
- Messages: 4058
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- Localisation: Landes (40)
Peut être aviez vous remarqué mais ca m'a sauté aux yeux dans cet épisode 6:
- Dawid
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- Localisation: Bordeaux
SuperSniffer a écrit:Je regarde cette nouvelle saison, mais je crois que je suis un peu perdu la plupart du temps
vu que ca s'est compliqué vs la saison1, ou disons que les possibles deviennent trop nombreux, trop de pistes ouvertes : Je suis passé en mode 1er visionnage a l'arrache en VO, histoire de deblayer le scenar. Et je la rematerais pépére, je pourrais apprecier tous les details qui vont bien
- oldboyzz
- Messages: 1025
- Inscription Forum: 27 Fév 2008 13:30
Westworld, il faut vraiment la vivre comme si on était dans le parc, dès la saison 1 : se refaire une fois, deux fois, trois fois une loop, pour bien être sur d'avoir tout pigé
C'est un chef d'oeuvre pour moi cette série
C'est un chef d'oeuvre pour moi cette série
- Boc21
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Mais en etant accro je commence à voir du mal avec sinon le reste se suit très bien et l'intrigue toujours top et efficace car avec plusieurs histroires.
- FGO
- Messages: 33710
- Inscription Forum: 29 Nov 2001 2:00
Très bon épisode qui lève de très nombreux voiles ...
La configuration dans mon profil
Intoxiqué au Beryllium :D
- Powerdoc
- Modérateur Home-Cinéma
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- Inscription Forum: 30 Sep 2006 19:05
- Localisation: Allier
Oui le dernier episode permet de relancer la fin de saison clairement
- FGO
- Messages: 33710
- Inscription Forum: 29 Nov 2001 2:00
C'est un peu prématuré de faire un bilan de la S2 et je ne sais pas s'il a été fait sur la S1 mais compte tenu des commentaires lus ces dernières pages je crois qu'il se dégage un consensus sur l’intérêt des thèmes abordés par la série qui, sans être nécessairement novateurs, sont plutôt considérés comme stimulants et bien exploités. Dire que les personnages sont quant à eux plutôt attachant du fait en particulier d'un casting de haute volée, ne devrait pas susciter de levée de bouclier.
En revanche affirmer que la trame dramaturgique est somme toute assez basique pourrait être pris comme une provocation quand tout le monde semble, au moins par moment, flotter quant au qui fait quoi quand et pourquoi.
En première lecture donc et comme je l'évoquais dans un post précédent, on pourrait considérer assez péjorativement l’imbroglio narratif de cette série comme un exercice de style tournant au happening scénaristique, en rendant une histoire assez simple artificiellement complexe.
Cette approche serait celle que j'appellerais le point post Breaking Bad (mais je pense aussi à Lost). Y aurait-il un plafond de verre atteint par les scénaristes en matière de sophistication d'écriture ? dans l'élaboration de cliffhangers qui ont été portés à leur paroxysme dans des séries comme Lost ou Breaking Bad (pour les séries que je connais). Vous avez peut-être vu les True Detective. La saison 2, soucieuse de promener de façon très sophistiquée le téléspectateur, finit par se perdre un peu en chemin quand la saison 1 manque son coup sur sa résolution finale.
Ce ne sont que des exemples mais je pense qu'aujourd'hui, lorsqu'on est scénariste de série talentueux, on se demande comment faire mieux ou aussi bien (dans le genre) que les références citées.
D'autres séries semblent arpenter d’autres voies de renouvellement comme LEGION dont la sophistication est concentrée ailleurs, sur son image, son imaginaire, sa stylisation (très chiante la saison 2...). Beaucoup de risques sont pris par cette série pour atteindre sa forme d’excellence. On pourrait parler du dispositif de The room…
Mais tout ceci est peut être un peu prosaïque et peu fondé, je ne sais pas.
Car il faut reconnaître que
Pour finir, j’aime à envisager que cette structure narrative pourrait être le reflet embryonnaire d’un mouvement foncièrement plus moderne consistant à traiter la composante du temps de façon différente que par le passé en ouvrant un champ de traitement narratif susceptible de bouleverser les raisonnements couramment mobilisés par les analystes que nous sommes.
PREMIER CONTACT est un exemple récent du traitement stéréotypé avec lequel on analyse a priori le cours des événements. Les enjeux qu’il y aurait à bouleverser systémiquement notre grille d’analyse comme ce film nous invite à le faire par sa structure narrative, ouvre potentiellement une voie d’exploration considérable.
Le temps est un machin complexe que nous traitons cognitivement de façon très rudimentaire. Le champ des possibles en la matière me donne le vertige mais bon une fois n'est pas coutume, je m’égare...
En revanche affirmer que la trame dramaturgique est somme toute assez basique pourrait être pris comme une provocation quand tout le monde semble, au moins par moment, flotter quant au qui fait quoi quand et pourquoi.
En première lecture donc et comme je l'évoquais dans un post précédent, on pourrait considérer assez péjorativement l’imbroglio narratif de cette série comme un exercice de style tournant au happening scénaristique, en rendant une histoire assez simple artificiellement complexe.
Cette approche serait celle que j'appellerais le point post Breaking Bad (mais je pense aussi à Lost). Y aurait-il un plafond de verre atteint par les scénaristes en matière de sophistication d'écriture ?
Ce ne sont que des exemples mais je pense qu'aujourd'hui, lorsqu'on est scénariste de série talentueux, on se demande comment faire mieux ou aussi bien (dans le genre) que les références citées.
D'autres séries semblent arpenter d’autres voies de renouvellement comme LEGION dont la sophistication est concentrée ailleurs, sur son image, son imaginaire, sa stylisation (très chiante la saison 2...). Beaucoup de risques sont pris par cette série pour atteindre sa forme d’excellence. On pourrait parler du dispositif de The room…
Mais tout ceci est peut être un peu prosaïque et peu fondé, je ne sais pas.
Car il faut reconnaître que
Pour finir, j’aime à envisager que cette structure narrative pourrait être le reflet embryonnaire d’un mouvement foncièrement plus moderne consistant à traiter la composante du temps de façon différente que par le passé en ouvrant un champ de traitement narratif susceptible de bouleverser les raisonnements couramment mobilisés par les analystes que nous sommes.
PREMIER CONTACT est un exemple récent du traitement stéréotypé avec lequel on analyse a priori le cours des événements. Les enjeux qu’il y aurait à bouleverser systémiquement notre grille d’analyse comme ce film nous invite à le faire par sa structure narrative, ouvre potentiellement une voie d’exploration considérable.
Le temps est un machin complexe que nous traitons cognitivement de façon très rudimentaire. Le champ des possibles en la matière me donne le vertige mais bon une fois n'est pas coutume, je m’égare...
- Unjeff
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- Inscription Forum: 28 Nov 2006 12:45
- Localisation: Ailleurs
Structure narative moderne clairement pas ca fait longtemps que ca existe au cinema notamment
Après c'est plus malheureusement un mode que l'on retouve bien trop souvant et ce de manière abbusive
Handmaide's Tale
West World
Deux exemples même si je trouve que ca colle mieux à l'histoire du premier que du second
Sense 8 en abuse pas mal aussi sans grand intérêt du reste la aussi et il y en a d'autre
Après c'est plus malheureusement un mode que l'on retouve bien trop souvant et ce de manière abbusive
Handmaide's Tale
West World
Deux exemples même si je trouve que ca colle mieux à l'histoire du premier que du second
Sense 8 en abuse pas mal aussi sans grand intérêt du reste la aussi et il y en a d'autre
- FGO
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- Inscription Forum: 29 Nov 2001 2:00
La Servante écarlate repose (d'ailleurs un peu trop à mon goût) sur le principe des flashbacks thématiques et saupoudrés tout au long d'un épisode. Tu as une chronologie principale, avec des moments A1, A2, A3, A4, A5... qui sont entrecoupés d'une chronologie située dans le passé (B1, B2, B3, B4...) avec le basculement parfois signifié par la narration en voix off de l'héroïne. Les fringues sont différentes, parfois la colorimétrie est différente, dans d'autres séries, il y a carrément un changement de format d'image. S'il y a une série connue pour faire la même chose, c'est en fait Lost, pendant ses trois premières saisons, après quoi il y a eu d'autres procédés narratifs bien définis jouant avec la temporalité.
Westworld a une approche légèrement différente. Il y a certes de temps en temps des séquences qui relèvent de la narration à la Lost (James Delos dans sa chambre qui reçoit des visites de William), ce que les auteurs de Westworld faisaient aussi plus régulièrement sur Person of Interest, leur série précédente. Mais ils ont aussi recours à d'autres procédés, en confondant les chronologies pour nous représenter le temps tel qu'il est perçu par les "hôtes", plutôt sous la forme d'une boucle qui recommence après chaque décès, un sentiment de déjà-vu et une impossibilité de dire clairement quelle boucle se passe avant telle autre. Ils avaient par exemple fait le coup avec l'histoire de William (Jimmi Simpson) et de Dolores, qui progressait tout au long de la saison 1, mais qui, c'était confirmé dans le final (il y avait des indices auparavant, avec le logo du parc qui était différent), se déroulait des décennies plus tôt, avec Dolores qui était incapable d'associer dans son esprit William et l'Homme en noir (Ed Harris) alors qu'ils étaient la même personne. Même, l'exemple de James Delos que j'avais mentionné, le dernier entretien se passe en fait quelques jours avant la révolte des Hôtes, donc probablement après la première apparition dans la série de l'Homme en noir dans le pilote (quand il viole et tue Dolores).
Là, dans la saison 2, les séquences avec Bernard se déroulent dans au moins deux chronologies différentes (juste après la mort de Ford et les événements du final de la saison 1 quand il fait équipe avec Elsie, puis quelques jours ou quelques semaines plus tard quand des centaines de cadavres d'hôtes se retrouvent à flotter dans un lac, et qu'il est récupéré par Charlotte Hale). Certains spéculaient même à un moment sur deux Bernard différents. Mais il n'y aurait pas que ces deux chronologies à l'œuvre dans la saison, en dehors des flashbacks clairement identifiés comme flashbacks, et les scénaristes cherchent délibérément à mêler ces chronologies pour nous placer dans la peau des Hôtes.
Là encore, ça n'est pas un procédé inédit au cinéma : Spiders (un film de Cronenberg) était raconté du point de vue d'un schizophrène, qui confondait présent et passé et pour qui toutes les figures féminines se confondaient avec sa mère. Et puis, il y a bien sûr Memento, qui replaçait le spectateur dans la tête du protagoniste, mais bon, là, on ne va pas accuser Jonathan Nolan de repomper Jonathan Nolan. C'est comme si tu accusais Michael Crichton d'avoir d'abord écrit une histoire sur un parc d'attraction centré sur le western où les robots se révoltent puis ensuite une histoire sur un parc d'attraction préhistorique où des dinosaures recréés génétiquement se révoltent.
Westworld a une approche légèrement différente. Il y a certes de temps en temps des séquences qui relèvent de la narration à la Lost (James Delos dans sa chambre qui reçoit des visites de William), ce que les auteurs de Westworld faisaient aussi plus régulièrement sur Person of Interest, leur série précédente. Mais ils ont aussi recours à d'autres procédés, en confondant les chronologies pour nous représenter le temps tel qu'il est perçu par les "hôtes", plutôt sous la forme d'une boucle qui recommence après chaque décès, un sentiment de déjà-vu et une impossibilité de dire clairement quelle boucle se passe avant telle autre. Ils avaient par exemple fait le coup avec l'histoire de William (Jimmi Simpson) et de Dolores, qui progressait tout au long de la saison 1, mais qui, c'était confirmé dans le final (il y avait des indices auparavant, avec le logo du parc qui était différent), se déroulait des décennies plus tôt, avec Dolores qui était incapable d'associer dans son esprit William et l'Homme en noir (Ed Harris) alors qu'ils étaient la même personne. Même, l'exemple de James Delos que j'avais mentionné, le dernier entretien se passe en fait quelques jours avant la révolte des Hôtes, donc probablement après la première apparition dans la série de l'Homme en noir dans le pilote (quand il viole et tue Dolores).
Là, dans la saison 2, les séquences avec Bernard se déroulent dans au moins deux chronologies différentes (juste après la mort de Ford et les événements du final de la saison 1 quand il fait équipe avec Elsie, puis quelques jours ou quelques semaines plus tard quand des centaines de cadavres d'hôtes se retrouvent à flotter dans un lac, et qu'il est récupéré par Charlotte Hale). Certains spéculaient même à un moment sur deux Bernard différents. Mais il n'y aurait pas que ces deux chronologies à l'œuvre dans la saison, en dehors des flashbacks clairement identifiés comme flashbacks, et les scénaristes cherchent délibérément à mêler ces chronologies pour nous placer dans la peau des Hôtes.
Là encore, ça n'est pas un procédé inédit au cinéma : Spiders (un film de Cronenberg) était raconté du point de vue d'un schizophrène, qui confondait présent et passé et pour qui toutes les figures féminines se confondaient avec sa mère. Et puis, il y a bien sûr Memento, qui replaçait le spectateur dans la tête du protagoniste, mais bon, là, on ne va pas accuser Jonathan Nolan de repomper Jonathan Nolan. C'est comme si tu accusais Michael Crichton d'avoir d'abord écrit une histoire sur un parc d'attraction centré sur le western où les robots se révoltent puis ensuite une histoire sur un parc d'attraction préhistorique où des dinosaures recréés génétiquement se révoltent.
- Sledge Hammer
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J'ai bien pensé à Memento mais la codification de sa structure très particulière est donnée au spectateur. C'est une différence fondamentale qui le sépare lui et toutes (ou presque ?) les productions faisant appel au flash back plus traditionnel (l'illustre Citizen kane, au hasard) de Dans le même temps Lost utilisait très classiquement le flash back en réalisant des centrics sur les personnages. Pulp fiction a joué avec la linéarité également mais idem, on sait que la narration est fragmentée.
- Unjeff
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Le spoil ci-dessus est pour ceux qui ont intégralement vu la saison 1.
Perso j'ai adoré la saison 1, tant et si bien que je ne sais pas si je vais visionner la deuxième : la première se suffit vraiment bien à elle-même...la suite on peut l'imaginer...l'usage abusif de flashbacks qui se justifiait parfaitement dans la saison 1 finirait par le saouler.
On peut citer l'excellent et roublard "premier contact" comme autre exemple de l'usage immodéré et inventif du flashback avec les visions que reçoit l'héroïne et que l'on croit provenir de son passé, alors qu'en réalité et depuis le début elle voit l'avenir.
Cette dernière est prisonière des évênements clefs de son avenir et les hotes des moments importants et souvent traumatisants de leur passé, qu'ils revivent comme si il était aussi présent que les évênements qu'ils vivent à l'instant présent.
Perso j'ai adoré la saison 1, tant et si bien que je ne sais pas si je vais visionner la deuxième : la première se suffit vraiment bien à elle-même...la suite on peut l'imaginer...l'usage abusif de flashbacks qui se justifiait parfaitement dans la saison 1 finirait par le saouler.
On peut citer l'excellent et roublard "premier contact" comme autre exemple de l'usage immodéré et inventif du flashback avec les visions que reçoit l'héroïne et que l'on croit provenir de son passé, alors qu'en réalité et depuis le début elle voit l'avenir.
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- Boc21
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Boc21 a écrit:Le spoil ci-dessus est pour ceux qui ont intégralement vu la saison 1.
Perso j'ai adoré la saison 1, tant et si bien que je ne sais pas si je vais visionner la deuxième : la première se suffit vraiment bien à elle-même...la suite on peut l'imaginer...l'usage abusif de flashbacks qui se justifiait parfaitement dans la saison 1 finirait par le saouler.
On peut citer l'excellent et roublard "premier contact" comme autre exemple de l'usage immodéré et inventif du flashback avec les visions que reçoit l'héroïne et que l'on croit provenir de son passé, alors qu'en réalité et depuis le début elle voit l'avenir.
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La thématique abordée dans la saison 2 est enrichie par rapport à la saison 1 , avec une reflexion sur le big data très contemporaine et les hôtes libérés prennent des chemins différents.
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Episode Indien
trailer de l'épisode 9 :
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