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Il etait une fois en Amérique : les dernieres images

Message » 17 Jan 2022 19:13

peg-harty a écrit:Bonjour.

Le scénario, surtout sa fin, reflète d'une manière romancée (et en transposition énigmatique) ce qui est arrivé à Jimmy Hoffa, le responsable syndical des camionneurs aux USA. On a jamais retrouvé son corps mais peu nourrissent de doutes sur son sort. (lire sa fiche wiki)

Il disparaît mystérieusement le 30 juillet 1975 à Bloomfield Township dans le comté d'Oakland (Michigan). Il est notamment aperçu brièvement pour la dernière fois sur le parking du restaurant Machus Red Fox17,18 où il avait rendez vous avec le mafieux Anthony « Tony Jack » Giacalone.

Bonne journée.


Absolument mon cher peg-harty, et on ne manquera pas afin d'être complet sur Jimmy Hoffa, de voir FIST de Norman Jewison (qui vient de mourir à 95 ans) et Hoffa de Danny de Vito en 92.

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Message » 20 Jan 2022 21:00

Je doute que la priorité de Sergio Leone ait été d'articuler le dénouement de son film autour de la figure de Jimmy Hoffa, dont, en tant qu'Italien qui connaissait surtout les États-Unis au travers du cinéma américain, il ne se souciait pas vraiment.

Et si Jimmy Hoffa est transposé dans le film, c'est dans le personnage joué par Treat Williams, Jimmy O'Connell (un Irlandais pur jus), et il n'est qu'une figure très périphérique dans l'histoire, qui dans les scènes retrouvées, est en plus très inquiété par les affaires entourant David Bailey.

Pour le "suicide" de Max, Sergio Leone a tenu à maintenir l'ambiguïté. La silhouette pour cette scène n'est ainsi pas celle de James Woods mais de sa doublure. Et Leone a expliqué à plusieurs reprises en interview que l'opium a la particularité de faire rêver de l'avenir aussi bien que du passé. Il est donc possible que la partie années 60 soit un fantasme de Noodles (pas forcément lors de son passage à cette fumerie, mais un truc qu'il aurait peaufiné et enrichi pendant des années), une sorte de fugue cognitive pour lui faire trouver un peu de réconfort dans sa trahison. De façon plus tangible, les scènes d'enfance d'ailleurs aussi sont une reconstruction mémorielle très idéalisée (la première réplique de Noodles dans le film, que les sous-titres français ont mis plusieurs versions à écrire correctement, c'est "I went to bed early", "Je me suis couché de bonne heure", que n'importe quel proustien identifie comme la première phrase d'À la recherche du temps perdu)
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