Comment le streaming a mangé la musique | ARTE

[jybliste]

Je suis tombé sur ce reportage retraçant l'évolution de la musique depuis la fin de l'ère du CD.

Les grandes lignes sont là.

Oui il y aurait plus de choses à dire mais ces 52 minutes sont un condensé déjà long.


L'explosion de la musique populaire ce sont la années 50 et 60. Ce marché s'est développé grâce au pouvoir d'achat d'un nouveau public qui n'existait pas avant : les ados.
Et ce marché a ensuite évolué dans les années 70 avec l'AOR, les ados étant devenus entre temps les trentenaires et depuis le marché de la musique populaire se renouvelle avec les nouvelles générations d'ados.
Aujourd'hui la génération qui a vécu l'ère du Rock 'N' Roll est en train de s'éteindre.
Et la musique populaire reste avant tout une affaire de jeunes.
Quelques artistes parviennent à durer mais il restent toujours une infime proportion.

[Espresso]

Il est bien ce documentaire (sans influencer celui qui le visionne).
Mais il y a artiste et artiste, il y a bon arrangement du son par un technicien derrière un artiste.
J'ai vu une "chanteuse Française" dernièrement sur scène en concert, lorsque les arrangements musicaux et les effets micros sont tombés en panne... Mon Dieu comme aurait dit Édith Piaf en voyant une soit distante fille à papa chanter en Playback sur scène...ou se cache l'artiste la dedans.
C'est arrivé à tous de télécharger des morceaux de musiques depuis le simple poste à cassette dans les années 80 à Kazza en 2000, Emule etc... sans parler d'IRC ou les Boots XDCC tournaient H24 pour partager des Mp3 de mauvaises qualités je le conçois. Même certains artistes reconnaissaient le faire à l'époque.
Mais télécharger une œuvre musicale de très bonne qualité c'est autre chose, autant l'acheter sur un support viable. (pas de mauvaise résine).
Moi aussi je Streame avec un abonnement payant chaque mois, mais j'achète parfois un SACD pour me faire plaisir ou un Blu Ray Audio pour l'envie de posséder.
D'ailleurs dans nos voitures modernes il n'y a plus de lecteur CD, juste des ports USB et le cast de nos téléphones portables sur un écran.

[autrichon gris]

Tiens je vais essayer de regarder ce docu.

Je fais 100% partie d'une génération élevée aux vinyles, passée aux CD, et désormais au streaming, sans retour en arrière, ni même souhait de possession, ce qui m'aurait paru invraisemblable il y a encore 5 ans. Bon je fais quoi de mes 1500 CD...

[Pio2001]

Bon je fais quoi de mes 1500 CD...

Garde les, on sait jamais. Dans 10000 ans, quand toute notre civilisation aura disparu, ils seront peut-être encore lisibles. Derniers témoins de notre musique.

[bgb]

Pas mal ce doc.
Je suis abonné depuis peu à Deezer
J'achette encore des albums sur iTunes ou Qobuz, un peu moins de CD et vinyle.
Les jeunes s'intéressent au vinyle comme mes enfants,(23 et 25 ans) bien qu'abonnés à Spotify.,

[menthalo]

caché 3 pages web en arrière
Merci ARTE de laisser sur la durée ses reportages / Documentaires souvent pertinents et intéressants

oe-musique-enregistre/doc-tv-d-arte-comment-le-streaming-a-mange-la-musiqu-t30127783.html

[Kishizo42]

Tiens je vais essayer de regarder ce docu.

Je fais 100% partie d'une génération élevée aux vinyles, passée aux CD, et désormais au streaming, sans retour en arrière, ni même souhait de possession, ce qui m'aurait paru invraisemblable il y a encore 5 ans. Bon je fais quoi de mes 1500 CD...

Même début de trajectoire, mais je ne suis pas passé au streaming, bien au contraire un petit retour en arrière avec l'achat récent d'un Td, pour compléter ma chérie, mon précieux, ma platine cd

Au delà de la possession, qui n'est pas forcément le point essentiel, chacun peut s'en affranchir ou pas, c'est plutôt une autre question qui me turlupine et m'empêche de m'abandonner à ces contrats de fournisseurs no limit de catalogue. Je me demande si j'étais né sous streaming dans quelle mesure ma connaissance musicale d'aujourd'hui serait différente en mieux ou en moins bien ?

La musique avait une valeur marchande et celle de la rareté. Il y avait bien des disquaires dans les petites villes, mais le choix qu'ils proposaient était souvent très commercial et acheter un disque grevait le budget argent de poche pour un jeune ne gagnant pas encore sa vie. Alors on attendait d'aller chez un disquaire de plus grande importance pour trouver le disque convoité, moman tu vas à Lyon, je t'accompagne

Ma préparation était de lire les chroniques de disques de la presse spécialisée et décider quel disque serait mon prochain. L'artiste en question, la plupart du temps, je ne connaissais même pas le son de sa voix au préalable, c'était une totale découverte lors de la première écoute. Lorsque tu achètes deux, trois disques par mois, de retour à la maison, si à la première écoute ce n'est pas le plaisir immédiat, tu persistes. Bien souvent parce que les gens dont c'est le métier ne sont pas de mauvais conseil, tu vas apprivoiser cet artiste et te mettre à adorer le disque parce qu'il est effectivement de grande qualité. Le streaming et la tentation du zapping.

Est ce qu'il vaut mieux avoir connu trois chaines, mais une émission du cinéma de minuit qui va te permettre de découvrir L'inconnu de Tod Browning, ou ne savoir choisir quel nanard dans la multitude de chaines d'aujourd'hui ?

Alors si tu peux zapper d'un clic sur un autre artiste, un autre disque, qui te plaira immédiatement... Il ressemblera souvent aux autres artistes que tu écoutes, du sans douleur et sans frais supplémentaires, alors pourquoi se faire du mal ?

Bien entendu tu vas me dire qu'avec l'expérience déjà acquise d'un certain éveil musical de la période d'avant streaming, on peut avoir plus d'expérience pour séparer le bon grain de l'ivraie tout en prenant le meilleur des nouvelles possibilités offertes. L'Homme maîtrise la technologie, que nenni la technologie est plus forte que toi et induit les comportements humains, jeune autrichon padawan, il te reste beaucoup à apprendre

[Pio2001]

En alternant forums et Discords, je suis bien souvent confronté à des musiques que je n'apprécie pas du tout

[ajr]

Bonjour,

Parcours traditionnel des années 50 à aujourd'hui: Teppaz (quelques 33t et 45t) et radio FM (Transistor Grammont avec HP elliptique et coffret en bois) > chaîne Hifi de la Guilde internationale du disque > puis, quatre autres chaînes, avec transition entre 33t, CD, minicassettes, bandes magnétiques, pour aboutir à la dernière en 1997/98 avec casque Beyerdynamic DT-911 et son ampli Creek.
Puis, multiplication des écoutes avec casque, qui représente l'essentiel aujourd'hui, pour écouter France Musique, des CD, des fichiers, très peu de LP (plusieurs des 300 conservés ont été offerts et trois valises en aluminium (50x3) sont dans un garage) et un abonnement Qobuz que je considère très économique puisqu'il permet de ne pas multiplier les versions sur les étagères et de faciliter les découvertes (possibles auparavant si client fidèle d'un des rares discaires disposant de plusieurs cabines d'écoute individuelle).
Exemple, le CD - In Paradisium - (Scala Music) du pianiste Gabriel Durliat en écoute en ce moment avec un Audio-Technica ATH-R70X et un DAP FiiO M17.
Enfin, quelques petits DAP de qualité pour les écoutes à l'extérieur et au cours des déplacements désormais très occasionnels. Comme l'achat de CD confirmé par une écoute préalable Qobuz.

Formules modernes et performantes qui ne me font pas du tout regretter le matériel antérieur dont une partie est rangée dans un grenier (DENON POA 1500/PRA-1000/TU-767/J-M Reynaud Opus/ TEAC SX-3300).


Bon week-end.