STRAITS a écrit:Les réflexions lumineuses sont assez contenues chez moi et la toile technique avec le système de masquage des bandes noires de mon écran me permet d'obtenir un excellent contraste , largement aussi bon que celui obtenue dans des salles dédiés que j'ai pu visiter , dans lesquelles , une fois extinction des lumières , je ne voyais même plus mes 2 mains tellement il faisait noir , c'est pour dire !!
La toile technique que j’utilise, pourrait être aussi utiliser sur de bien plus grandes bases
Après sur 5m de base , il est évident que mon 790 avec ses 2000 lumens ne suivra pas , c’est un autre débat
Ceci étant dit et pour ne pas déraper encore sur d'autres sujets , revenons en à l'Envy
Que la toile puisse être utilisée sur de grandes bases n'est pas le problème.
Plus un écran est proche des cloisons (mur, sol et plafond) et plus les réflexions lumineuses deviennent parasitaires.
Idem le mur opposé. Plus l'image est grande et plus la surface émissive est grande (mais à lumens égal, sauf légère perte de zoomer davantage).
Zoomer davantage fait perdre également en contraste.
On alors davantage de réflexion directes (mur opposé) et angulaires avec plus de proximité des sources de réflexions (plafond et murs latéraux, mais aussi le sol).
On doit alors partir sur une autre approche ARL qui va tenir compte des réflexions. Cela implique une structure de toile différente et adapté, in fine des valeurs différentes. Un gain qui sera 1.1 ou 1.2, mais avec une mesure de contraste préservée (principe de la non linéarité des luminances dans ce cas de toile). Ou des toiles drastiques avec un gain inférieur à 1. Potentiellement des noirs préservés, mais globalement même contraste car le pic lumineux sera alors réduit.
C'est lorsque les sources parasitaires se rapprochent qu'il faut intervenir.
Lorsque je suis passé de 2,4m de base à 2,66m, cette faible différence (surtout à cause de plafond alors très proche) m'ont conduit à occulter les cloisons responsables.
Certains utilisent alors des astuces amovibles, voir motorisées.
Ce sont de bonnes approche complémentaires.
La moralité est de bien savoir où on va et quels sont les objectifs.
Dans une salle dédiée bien faites, ces problèmes ne se posent pas.
Dans un salon ou une salle très clair opposée à une salle dédiée noire, parfois la bonne approche est de rester sur une base d'image raisonnable.
L'autre problème vient des autres sources de lumière.
Toute LED ou écran pénalise la qualité de l'image. Si on peut les supprimer, c'est mieux.
Pour bien comprendre, lorsque je mesure un contraste séquentiel je dois occulter l'écran du PC que j'utilise.
Alors que la pièce est quasiment intégralement noire.
Ne pas occulter cette petite source de lumière indirecte et déjà absorbée par le tissu tendu fausse les mesures.
Le séquentiel dynamique d'un Sony laser passe alors à x00.000:1. Occulté je mesure infini car noir absolu et alors le capteur de ma K10A pourtant sensible à 0.00006 nits sur les luminances (une sonde correcte du commerce c'est 0.001 nits) n'est plus du tout stimulé.
Il faut aussi que le logiciel puisse prendre en compte la donnée et le comportement via le SDK.
Dans d'autres cas on aurait une mesure non infinie (c'est un autre problème surtout lié aux sondes "ordinaires").