Retour d’expérience sur modification placement et configuration de mes 4 subs dans un contexte Dirac ART / StormAudio ISP16
Salut ! J’ai un système 9.4.4 chez moi avec donc 4 Atmos et 4 subs. Sauf que 9+4+4 = 17 et je n’ai « que » 16 canaux sur le StormAudio

Du coup, j’avais couplé les 2 subs avant via l’ampli de puissance dédié et laissé les 2 subs arrières indépendants. Voici le contexte initial.
Alors que je m’ennuyais un jour chez moi, j’ai voulu mesurer les 4 subs sans calibration et voir comment je pouvais optimiser tout ça. En effet, j’ai un violent creux vers 25 Hz sur les subs avant.
Voici les mesures des 2 subs à l’avant avant la moindre égalisation / calibration :
On voit que le sub avant droite (en vert) a une chute violente à 24,90 Hz précisément et que le sub avant gauche galère également.
Jusqu’à présent cependant, je n’avais pas le choix sur leur placement à cause de la forme un peu bizarre de ma pièce à l’avant.
Voici les 2 subs à l’arrière :
Ils s’en sortent mieux au début de la plage de fréquence mais le sub arrière gauche plonge à 73.2 Hz pour sa part.
J’ai donc voulu vérifier ce que cela donnait en couplant les deux subs arrières :
On observe que faire jouer les 2 subs arrières chez moi améliore la réponse en fréquence. La phase résultante étant identique aux caissons seuls, je me suis dit que c’était une bonne option de faire le groupe à l’arrière puis de séparer les deux subs avant.
Vu que j’ai également bougé mes énormes colonnes Melodia PCS38 derrière la toile (une demande de Madame

), j’ai pu libérer de la place sur le coin avant droit de ma salle. J’ai donc bougé le sub avant droit pour le déplacer de sa position initiale, entre la colonne centrale et la colonne de droite, pour le bouger dans le coin avant droit.
J’ai fait toute une série de mesures pour trouver l’endroit qui permettait de faire remonter au mieux le pic à 25 Hz. C’est d’ailleurs étonnant de voir que de petits changements peuvent avoir des résultats assez visibles à la mesure.
Voici les résultats du sub avant droit avant / après :
Je gagne un peu plus de 8 dB sur mon creux à 24.90 Hz ! Et j’ai également une meilleure réponse globale sur le reste de la plage. La phase avant correction est également nettement meilleure.
Je me suis donc lancé ensuite dans une nouvelle calibration Dirac ART (ma grande passion

) et voici le résultat du LFE avec les 4 caissons actifs (ainsi que les enceintes support) :
En surligné, c’est la réponse globale du LFE Dirac ART et l’autre courbe est donc le sub avant droit sans aucune calibration. La phase est toujours parfaitement gérée comme d’habitude par Dirac ART :

A noter que je peux jouer avec ART pour avoir une courbe totalement plate si je le souhaite mais, étonnamment, à l’écoute j’aime moins.
Voici par exemple un autre profile que j’ai fait en changeant légèrement la configuration Dirac ART :
La courbe verte est donc plus « plate » mais moins sympa à l’écoute.
Encore plus intéressant, ma courbe LFE Dirac ART avec l’ancien emplacement du sub avant droit était encore meilleure :
La courbe surlignée en vert était le résultat des 2 subs avant couplés (et positionnés entre centrale et colonnes latérales) tant dis que la courbe orange est ma nouvelle courbe LFE Dirac ART avec le sub avant droit dans le coin.
Autre chose, l’alignement impulsionnel est toujours au top également, comme d’habitude avec ART puis un léger passage de correction pour faire tout entrer dans une fenêtre de 0.2ms :
Et après pas mal de semaines d’écoute de différents contenus, je préfère le rendu des basses avec le caisson avant droit ainsi positionné. J’ai une sensation d’impact plus présent que ce soit en musique ou en film.
D’ailleurs, les copains de HCFR qui sont venus à la maison récemment pour tester le QB1000 et NZ700 pourront vous confirmer qu’ils ont beaucoup aimé la qualité du son avec cette toute dernière calibration.
Voilà, je trouvais cela intéressant de vous faire un petit compte rendu de mes dernières expériences. Dirac ART est assez magique car il arrive malgré tout à toujours réussir à donner d’excellents résultats à la mesure, ainsi qu’à l’écoute bien entendu.
Mais pour aller toujours plus loin dans la satisfaction de l’écoute, il faut parfois revenir un peu aux fondamentaux comme le placement ou l’acoustique de la pièce (comme toujours) et aussi potentiellement s’éloigner de la mesure « parfaite ».
Bref, c’est un ensemble à prendre en compte. Je trouve l’acoustique définitivement passionnante car d’une complexité incroyable mais qui peut également procurer tant de plaisir !