C'est un convertisseur qui peut permettre d'attaquer directement une amplification de puissance.
C'est un convertisseur conçu pour tirer partie de liaisons symétriques ou asymétriques.
C'est un convertisseur qui permet de tirer partie d'un lecteur CD possédant une sortie numérique (c'est original pour le coup ! )
C'est un convertisseur qui permet de lire vos fichiers de musique dématérialisée du MP3 jusqu'au FLAC ou PCM 24/96 stockés sur Mac ou PC. Cependant il n'exploite pas une liaison USB (quelle honte ! et les audiophiles alors ? ).
C'est un produit manufacturé et non DIY (aïe, aïe,... ).
C'est un convertisseur qui possède de nombreuses autres possibilités et goodies et pas des moindres...
C'est un convertisseur qui, si l'on en croit les spécifications constructeurs, s'attache dans sa conception à lutter contre le jitter quelque soit l'entrée numérique utilisée (elle en a donc plusieurs!).
C'est un convertisseur qui, selon mon appréciation, "monitore le signal" et qui se destine à ceux pour lesquels les exigences d'écoute s'accordent avec cela.
Ce n'est bien évidemment pas un choix universel et qui se veut consensuel.
C'est un convertisseur que je juge supérieur objectivement (ressenti subjectif de critères "objectifs" : bande passante, dynamique, S/N) et subjectivement (neutralité, transparence, plaisir et intérêt d'écoute) à nombre des lecteurs ou DAC que j'ai eu le plaisir de détenir ou de tester à domicile dans un référentiel fixe (même système) :
Esoteric X-05, DCS P8i, Accuphase DP 67, Audio Research CD3 MKII, Rosita DAC, Bel Canto Dac 3 et 2, Stello da 220 mkII, Icos Fado...
C'est un convertisseur qui dans sa conception est aux antipodes du convertisseur Non OverSampling que j'apprécie tant (Satch sortie AOP Burson) et qui, il faut l'avouer, se situe un cran au dessus
Ce converitsseur brille particulièrement sur les aspects subjectifs suivant :
- image sonore : stabilité et appréciations de la profondeur, largeur et hauteur de premier plan quelque soit le niveau d'écoute ; pas d'effet grossissant marqué en augmentant le volume ; aptitude à effacer complètement les enceintes et à minimiser leur directivité : en d'autres mots le sweet point paraît plus large, un auditeur placé sur le côté de la zone d'écoute peut apprécier la spatialisation !!! Quelle phase !!!
- suivi des inflexions, de la dynamique fine et de la macro dynamique au top de ce que j'ai entendu avec une absence de projection, un contrôle tonal total sur tout le spectre audible ;
- qualités de timbres, de transparence, de neutralité (j'ose), de raffinement et de fluidité que j'estime de premier plan, pas de constante d'écoute appréhendée jusqu'à maintenant moyennant quelques petites précautions de mise en oeuvre (elle n'y échappe pas ). Toujours plus loin dans la richesse, l'absence de coloration flatteuse.
- aération et séparation de premier plan : les événements sonores et sources semblent plus séparés que d'ordinaire pour mes habitudes d'écoute ;
- sensation d'étirement et de ralentissement du temps et du tempo au top des sources précitées ;
- capacité dans le grave : tenue, exploration, timbres, slam, souffle incroyables : évaluer cette source avec une amplification et des enceintes aptes à rendre compte des qualités dans ce segment vous dira combien cette source pousse loin. Le support sur lequel elle est posée et la manière avec laquelle on couple la source au support joueront un rôle appréciable (n'en déplaise aux sceptiques ) ;
- ressenti de l'acoustique du lieu de l'enregistrement, des réverbérations naturelles ou artificielles, des résonances de toute nature de premier plan ;
- qualité d'écoute à bas niveau : les qualités dynamiques et l'équilibre tonal sont préservés ;
- écoute à niveau réaliste révèlant un équilibre, une homogénéité, une richesse, un dynamisme et un naturel d'écoute addictifs ; il creuse la différence avec les sources pré-citées ;
- les prolongations, extinctions des notes et attaques sont reproduits de manière remarquable. Conjugués aux qualités de timbre, les bois sonnent plus bois, les métaux plus métallique, les peaux plus peaux...
- excellentes prestations d'écoute de deezer.com ou mieux Jiwa en streaming (sortie numérique fixée en stéréo 24 bits/96 kHz) : présence, timbres et spatialisation avec une grande lisibilité des plans sonores et une grande variété de timbres. Sur les bonnes prises de son de radio france ou de la bbc, certaines écoutes offrent des qualités subjectives d'écoute "en prise direct" même en streaming.
Toutes ces qualités concourent à :
- un plaisir d'écoute renouvelé et immédiat ;
- une compréhension accrue de l'aspect artistique (et technique) et donc une aptitude à captiver et à impliquer l'auditeur dans l'écoute ;
- un caractère foot tapping dans le haut du panier des sources pré-citées.
- malgré ses caractéristiques monitoring évidentes, la quasi totalité des enregistrements, quelque soit leur qualités, sorte grandis et plus plaisant à écouter. Curieusement les défauts sautent aux oreilles mais passent mieux comme si on mettait le doigt sur les limitations d'une production qui reproduit un événement musical plus réaliste que d'accoutumer.
Il possède quelques inconvénients ou défauts :
- pas de connexion USB (mais cela n'est pas un problème en réalité pour les Pc ou Mac possédant une sortie s/pdif optique sur sortie mini jack ou une carte son).
- il comporte les défauts de ses qualités : pas de couleur propre marquée compensant les insuffisances de certains enregistrements, pas d'atténuation discrète de certaines parties du spectre audio "arrangeantes" sur certains enregistrement.
- un boîtier, un look et un prix qui ne flatteront pas son possesseur aux antipodes des canons de beauté et des prix audiophiles.
Quelques exemples d'écoute qui passent à la vitesse supérieure (il y en aurait tant à dire ) :
Pat Metheny : imaginary day : la gamme dynamique du morceau et de l'intro, la balance tonal, l'attaque sur les fortes, la spatialisation sont particulièrement discriminantes. La source révèle un contrôle absolu, une dynamique tonitruante (autour de 40 dBU de dynamique sur ce morceau ce qui est pourtant modeste), une bande passante complète, une absence de projection, une spatialisation et une variété de timbres.
Le triangle au début de You Look Good To Me de l'album We get Requests d'Oscar Peterson est rendu avec un réalisme, une richesse de timbre et une extinction parmi les meilleurs de ce que j'ai entendu. Le reste du morceau aussi !!!
L'orgue d'Eddy Louis est rendu "full scale" tonalement et dynamiquement dans l'album hommage à Claude ô Toulouse (superbe prise de son du studio 104).
La basse de Marcus Miller dans Blast de l'album Free est jubilatoire avec une tenue, une attaque, une exploration complète et un slam inconnus à ce jour. Le convertisseur métamorphose le système.
Le meilleure pour la fin :
Ce convertisseur vaut un multiple entier (se comptant sur les doigts d'une seule main) de 100 euros toute taxe comprise...
Vous aurez toujours la possibilité avant d'envisager l'achat d'une source coûteuse à un prix qui fera de 3 à 50 fois son prix qu'elle fait au moins jeu égale sur des critères "objectifs" car pour ce qui est de la personorité (<- quel joli vocable !) et des goûts tout est permis dans le Hdg. Mais là, on ne parle plus de haute fidélité !
Il ne s'agit pas de dire que ce convertisseur est le "meilleur". Le propos est simplement de dire que cette source, à l'image du pâté Orocbat qui était vendu comme étant aussi bon que les autres, m'apparaît aussi bonne (le mot est faible ) que les autres selon mes goûts et pour un prix bien meilleur que beaucoup d'autres (c'est une réalité objective) !
Je lui décerne sans hésitation :
Avertissement : le mariage, les compensations mutuelles qui opérent entre les éléments de ma chaîne et mes goûts déterminent en grande partie les appréciations que je porte à ce appareil. Elles sont donc partiales.