Bonjour, juste histoire de mettre mon grain de sel dans le topic, je pense que la vraie solution à ce problème de lampe à faible durée de vie qui nous fait tous râler (et ceci n'est pas inhérent à Toshiba mais à la totalité des enseignes produisant des VP), c'est tout bêtement la technologie employée! Les lampes à incandescence (avec leurs electrodes) sont d'une fragilité qui n'est plus à démontrer car leur durée de vie dépend de trop de facteurs extérieurs :
- Qualité du courant electrique qui les alimentent
- Chocs
- Non-respect du temps de refroidissement après utilisation ou tout bêtement coupures secteur.
Il est clair qu'il y a toujours moyen de minismiser les effets extérieurs (onduleur sur la ligne pour filtrer le courant et palier aux variations de tension trop brutales et aux coupures ou encore installation du projo en fixe au plafond pour éviter les chocs liés à une manipulation de rangement du projo après chaque séance) .
Les constructeurs sont conscients de çà et c'est pourquoi ils se refusent à garantir une lampe plus de 3 mois ou au delà d'un certain nombre d'heures car ils savent très bien qu'ils ne sont pas maîtres des conditions d'utilisation du matériel. Comment avoir la certitude que le propriétaire du projo a bien un onduleur sur sa ligne où est branché le projo ? A bien décidé d'un emplacement où le projo n'est pas soumis à des chocs répétés ? Ou encore comme il l'a été dit plus haut, que le propriétaire, respecte bien les temps de ventilation après utilisation du projo et coupure de l'alim ? Imaginons que les constructeurs se décident à équiper leurs projos, comme suggéré par certains, d'une petite mémoire permettant d'auditer et mémoriser toutes les fois où le projo s'est éteint anormalement, celà reviendrait à dire que si une lampe claque prématurément, il faudrait que le propriétaire renvoie le projo en entier (pour la lecture de la mémoire stockant les arrêts non conventionnels), en joignant une photo de sa fixation et de son installation (pour être sur que la ligne est protégée/filtrée par un onduleur et encore rien ne dit que le client n'aurait pas fait la photo pour l'occasion en branchant l'onduleur prêté par un ami
). Et en fonction de çà, il faudrait décider ou non du remplacement à titre grâcieux de la lampe... Mouais, c'est quand même très chaud à gérer administrativement et rien ne dit que ce soit fait dans des conditions d'impartialité absolue.
Du coup, tout le monde est logé à la même enseigne et on ne rembourse personne (ou presque) au delà des 3 mois de garantie initiaux.
J'ai bien peur que cet état de fait perdure jusqu'à ce qu'une technologie de remplacement plus fiable et moins sensible aux conditions extérieures apparaisse (laser, LED ou autres...)
C'est un peu le même débat que pour les pixels morts. Les constructeurs estiment qu'un ou deux pixels morts sur une matrice est quelquechose de normal car inhérent aux aléas de conception liés à la technologie. Du coup on refuse de prendre un projo en garantie si celui-ci présente quelques pixels morts (sans çà on se retrouverait probablement avec des brouettes de projos à changer gratuitement et là c'est le CA des boîtes qui s'en ressentirait ralentissant par là même le développement et la sortie des nouveaux modèles attendus des utilisateurs).
Par contre vous pouvez être sur que si un jour la technologie au niveau des chaînes de production pouvait permettre de garantir un déchet très faible en matière de pixels morts, là nous verrions fleurir des clauses de garantie supplémentaires dans les contrats de vente avec la mention (nouveau toshiba blablabla, nouvel infocus blablabla, nouvel optoma blablabla garantis 100% sans pixels morts ou échangés immédiatement).
Bref voilà, voilà.... A mon humble avis, se plaindre ou se retourner contre les constructeurs ou pire les revendeurs (souvent dépendants des constructeurs pour les SAV) ne servira pas à grand chose. Le meilleur serait de faire, à la limite, une pétition à soumettre aux différents constructeurs pour accélérer le développement des technologies d'illuminations tierces, si tant est que les constructeurs tiennent compte du feedback (commentaires pour les anglophobes) massif des utilisateurs.