Test HCFR : Yamaha YH-E700B, casque wireless

Test HCFR : Yamaha YH-E700B, casque wireless

Compte-rendu d’André_ajr

 

Remercions tout d’abord la firme YAMAHA pour le prêt de son nouveau casque Bluetooth à réduction de bruit active YP-E700B qui nous permet de proposer ce test complet que nous commencerons par la présentation visuelle et technique du successeur du YP-E700A.

 

 

Présentation

 

Caractéristiques techniques
  • Type: Clos. Circum auriculaire.
  • Coussinets elliptiques remplaçables.
  • Transducteurs: dynamiques / 40 mm.
  • Réponse en fréquences: 8 hertz à 20 kHz.
  • Entrée: asymétrique 3,5mm stéréo.
  • Hi-Res: non.
  • Poids: 335 g.

 

  • Version Bluetooth: 5.2.
  • Profils supportés: A2DP, AVRCP, HFP, HSP.
  • Codecs supportés: SBC, AAC, Qualcomm aptX Adaptive.
  • Distance maximale: 10 mètres sans interférences.
  • Temps de charge: 3h30 (approximativement).
  • Durée d’utilisation continue: + 32 heures.
  • Listening Care.
  • Son ambiant.
  • Réduction de bruit active: Advanced ANC.
  • Listening Optimiseur
  • Son 3D: non.
  • Assistant vocal: Siri Google Assistant.
  • Application: Headphones Control.

 

Accessoires
  • Housse de transport rigide (soft touch).
  • Câble de charge: 20cm / usb A > usb C.
  • Câble audio: 3,5mm > 3,5mm.
  • Adaptateur avion.

 

Qualité de fabrication

La fabrication est de très bonne qualité, les assemblages sont parfaitement réalisés. Ni luxueux et encore moins ostentatoires, le choix des matériaux et la manipulation des parties mobiles laissent à penser que le YH-E700B est un casque solide et que quelques détails esthétiques, tel le traditionnel sigle aux trois diapasons cher à la marque nipponne, permettront de très rapidement l’identifier.

 

 

 

Confort (port et usage).

Bien que ce casque YAMAHA soit d’une sobre élégance, le parti pris par la célèbre marque japonaise pour concevoir le YP-E700B est assurément plus technique que nettement esthétique, ou tente de concilier au mieux ces deux valeurs sans sacrifier pour autant l’apparence.

Car l’on constate d’emblée que le YP-E700B ne fait pas partie de la catégorie des casques nomades les plus légers et les moins encombrants. Notamment, en raison d’une importante profondeur des oreillettes que l’on rencontre davantage parmi les casques Hifi que ceux que l’on voit dans les transports en commun et les espaces publics.

Ce choix peut se justifier sur le plan acoustique, puisqu’il permet de disposer d’un plus important volume de charge acoustique et d’organiser un traitement passif anti-réflections permettant d’éviter ou de réduire les effets indésirables dus aux résonances qui ne manqueraient pas de se produire à l’intérieur des coques closes si elles n’étaient pas conçues et traitées pour les supprimer.

Sur ce point, le pari semble avoir été réussi, car s’il n’a évidemment pas le comportement d’un casque de type ouvert, les seuls effets indésirables et réduction notable de l’espace que j’ai entendus ne venaient pas du YP-E700B, mais généralement de certains enregistrements. Néanmoins, nous sommes bien en présence d’un casque de type fermé avec ses avantages et ses limites.

Grâce à Google Fast Pair, si l’appairage a été immédiat avec mon déjà ancien smartphone Samsung Galaxy 7 (Android 8.0.0), bien que plus compatible avec Headphones Control, il a également été immédiatement réussi avec le baladeur FiiO M17 (Android 10 modifié), tout comme avec un iPad. Il n’a cependant pas été aussi intuitif avec mes DAP Astell & Kern AK70, Shanling M0 et Hidizs AP-80 PRO. Néanmoins, une fois la méthode d’appairage parfaitement maîtrisée, les connections suivantes ont été spontanées et solides, y compris avec le codec aptx HD ou adaptative.

Puis, comme Headphones Control ne pouvait être installé sur le Galaxy 7, si sa rapide installation sur l’iPad a permis d’étendre le champ des essais des univers Android et Apple, c’est vraiment avec le FiiO M17 que son utilisation a été la plus commode, puisque ce baladeur d’exception a permis de directement l’installer en effectuant une simple et rapide recherche Google.

Quant à la possibilité de se servir du YH-E700B avec le câble à terminaison jack 3,5mm fourni, elle ne me semble intéressante que si l’on souhaite continuer d’écouter de la musique lorsque la batterie est épuisée. Car, la sécheresse globale du son confirme qu’il est nécessaire, voire impératif, de recourir à l’électronique embarquée et aux profils d’égalisation disponibles, ou de personnaliser l’un ou les deux modes d’égalisation bien heureusement présents.

À moins, bien sûr, de mettre en œuvre l’EQ de la source sur laquelle le casque est branché, dont certaines proposent assez souvent un plus grand nombre de bandes d’intervention, et plus particulièrement les égalisations  paramétriques pour aller plus loin (type de filtre à appliquer, passe-haut, passe-bas / fréquence centrale / étendue d’exploitation / gain, etc.) et affiner bien davantage le son qu’avec les modes d’origine, dont User 1 et 2 (5 bandes), associés à Listening Optimizer.

Pour autant, comme cette alternative filaire n’est plus la règle et qu’elle devient de plus en plus rare, cette sage précaution doit être saluée, et Yamaha être félicité pour cette attention. De sorte que, le YP-E700B pouvant être facilement plié à plat avant d’être placé à l’intérieur de son étui rigide, où l’attend son câble, l’ensemble permettra d’étancher les plus grandes soifs de musique qui se déplacent, à moins que la source ne se retrouve, elle aussi, dépourvue d’énergie.

 

 

Les écoutes

S’il arrive de prendre des chemins de traverse musicaux au cours des tests de casques sédentaires, et si ce fut bien sûr aussi un peu le cas au cours de celui du YH-E700B, c’est à partir de certains des enregistrements régulièrement utilisés dans ce cadre que je m’apprête à donner les sentiments inspirés par ce casque sans fil à réduction de bruit YAMAHA.

Cela, après avoir signalé que si des écoutes ont été faites avec toutes les musiques et tous les modes proposés par le Yamaha (Energy/Gentle/Vocal/Groove/Openess/User1/User2), qu’elles ont été réalisées en alternant les deux modes user1 et user2 auxquels avaient été appliquées des égalisations distinctes, consistant, à des degrés différents, à rehausser le grave et réduire légèrement le médium dans les deux cas et à relever très légèrement l’aigu pour l’un et à ne pratiquement pas toucher à celui de l’autre.

La chose étant simple à réaliser et comme chaque utilisateur pourra adapter facilement la courbe de reproduction des fréquences à son goût, il ne lui faudra pas énormément de temps pour accommoder le YP-E700B à ses attentes.

 

Maxime Saury (clarinette) et Michel Crichton (piano). Passavant.

Ainsi, ce qu’aucune des présélections ne permettait avec cet enregistrement en direct du label Passavant, la clarinette retrouve sa couleur, sa rondeur et la suavité qui la caractérisent et font son charme. Le piano qui l’accompagne retrouve un bien meilleur équilibre et il reprend du volume.

Quant aux autres extraits captés d’aussi superbe façon, duo alto et piano, orchestre d’harmonie, Big Band, chanteuse de jazz avec trio (piano, contrebasse, batterie), rock (non compressé), ils ont permis au YP-E700B de les reproduire avec une éloquence plutôt satisfaisante et de bon aloi.

 

 

Jacques Brel. Les Marquises. Barclay.

Si la voix de Jacques Brel, nette et détaillée, est prédominante, elle est plutôt bonne et pas très éloignée de celle qu’il est possible d’obtenir avec des casques sédentaires de qualité. Comme les guitares dans Jojo, l’instrumentation est bien reproduite et le voyage des Marquises s’effectue dans de bien meilleures conditions.

 

 

 

Pink Floyd. The Dark Side of The Moon. Harvest records 1973.

Un disque légendaire, quasiment historique, devenu un classique dans les salons de la haute-fidélité et les tests.

Après avoir rappelé que nous sommes en présence d’un casque clos, le sentiment qui prédomine est que les effets latéraux sont bien là, mais qu’ils manquent d’air et espace, comme souvent en configuration acoustique close. Puis, si le son d’entrechoquement des pièces métalliques est très correctement reproduit dans Money, le carillon est entendu avec un peu trop d’agressivité dans Time (EQ descendante à prévoir).

À part cela, tout comme précédemment celui des Marquises, avant de parvenir du côté sombre de la lune, parce qu’il a conservé son rythme et l’attrait d’origine, le trajet musical s’effectue dans de bonnes conditions.

 

 

Blue Coast Collection. The ESE Sessions.

C’est avec ce genre d’enregistrement de très bonne qualité que le Yamaha YP-E700B peut exprimer son potentiel et même un certain talent avec un mode utilisateur bien adapté. Car le son peut alors aller de très bon jusqu’à l’excellence. Il peut gagner en présence et les titres s’enchaîner dans un luxe de détails et de finesse dans la reproduction des voix masculines et féminines.

 

 

Arvo Pärt. The Deer’s Cry. Vox Clamentis. ECM

The Deer’s Cry magnifique œuvre du compositeur Arvo Pärt, superbement interprétée par Vox Clamantis et captée par l’ingénieur du son Igor Kirkwood offre l’occasion d’être transporté par une excellente musique, agrémentée de très belles voix féminines, d’hommes, et parties instrumentales. Équilibre général, transparence et ouverture de scène étant également à citer.

 

 

 

Bof DRIVE.

Dès lors que l’on ne dépasse pas les limites physiques et techniques des transducteurs, le grave n’est ni trop gras ni trop sec une fois bien réglé, suffisamment vigoureux et bien drivé si cette expression est permise. Comme dans l’intro du Dark Side of the Moon, My Love permet de contrôler la largeur de la scène lorsque la musique passe d’une oreillette à l’autre. Avec facilité et sans créer d’effet flou ou confus, désagréable.

 

 

Debussy. 12 Etudes. Philippe Bianconi. La Dolce Volta.

Le piano étant très révélateur de l’équilibre fréquentiel du matériel qui permet de l’écouter, l’entendre sans le secours de l’électronique du casque confirme que c’est une obligation. Car dans le cas contraire, la main gauche n’offre que des sonorités pauvres et sèches dépourvues d’harmoniques et des résonances de la partie qui entoure le cadre et les cordes.

Par contre, une fois le choix fait en fonction de ses goûts ou des souvenirs de rencontres physiques avec le bel instrument, l’ensemble se remet en place et fait place à la musique et au talent du pianiste.

Nous pourrions même ajouter que ce devrait être une priorité pour la marque YAMAHA, car si elle produit plusieurs familles d’instruments acoustiques, il ne faut pas oublier que c’est surtout sa production de pianos dont les gammes peuvent convenir aux débutants jusqu’aux virtuoses (ex. CFX), qui lui ont permis de se construire une notoriété planétaire. Et, que le fabricant dont l’emblème est constitué de trois diapasons détient la légendaire marque autrichienne Bösendorfer, dont le son particulier peut être retrouvé à moindre coût sur une partie des excellents pianos numériques CLAVINOVA, instruments électroniques qui ont également permis à la marque japonaise de développer tout son savoir-faire et de devenir incontestablement un acteur musical et industriel essentiel depuis de très nombreuses années avec ses séries CPL, CSP et SVP.

 

 

Vivaldi. Concerti pour hautbois, basson et cordes.

Alfredo Bernardini, Josep Borras, L’Armonia e l’Inventione. Astrée/Auvidis.

Hautbois à la sonorité très agréable bien qu’un peu chaude, toujours préférable à celui nasillard qui peut sortir de cet instrument. Les cordes sont également belles et plaisantes.

 

 

 

Stéphane Grappelli, Michel Petrucciani Roy Haynes, George Mraz . Flamengo. Dreyfus Jazz.

Ce légendaire enregistrement illustre à nouveau parfaitement l’impérative obligation de devoir mettre la main à la pâte sonore, parce que ce n’est qu’à ce prix que la magie artistique et instrumentale opère si aucun des profils audio préétablis ne convenait.

Car c’est alors que le piano retrouve son ampleur et ses résonances, que le violon redevient charmeur et que la contrebasse et la batterie s’accordent avec les deux têtes d’affiche.

 

 

Champagne & Songs / CD ARL Jordan. Extraits de différents CD et labels.

Autres très beaux enregistrements de plusieurs labels sur ce CD découvert il y a de nombreuses années, dont les échantillons sélectionnés confirment les affinités du YP-E700B avec l’excellence enregistrée, une fois la bonne égalisation obtenue — que ce soit sur les voix, les instruments solos et en toutes formations.

 

 

Bill Evans. At the Montreux jazz Festival. Verve.

Sur cet album, avant que n’intervienne la première piste qui confirmera la qualité du piano, de la contrebasse et des drums, c’est tout d’abord la voix du présentateur et les applaudissements qui permettent de se faire une idée de la justesse de la reproduction sonore de l’élément testé.

Et dans ce cas, voix et applaudissements sont à la hauteur de l’événement qui coule ensuite délicieusement dans nos oreilles.

 

 

Agostino Steffani. Stabat Mater. I Barocchisti, choeur de la radio-télévision Suisse. Cecilia Bartoli, Behle, Fagioli, Pregardien. Decca.

Cet exercice a donné un peu de fil à retordre au YP-E700B, car même si l’essentiel a pu être préservé, l’équilibre entre couleur des timbres et celui des fréquences a été difficile à trouver. La voix de Cecilia Bartoli demeurant quand même un peu chaude. Puis, comme tout casque de type fermé, a également subsisté un certain effet « cathédrale » manifesté par une augmentation de l’écho.

 

 

 

Conclusion

Comme il faut éviter de tomber dans le piège et les excès des comparaisons brutes entre casques sédentaires haute-fidélité et casques nomades à réduction de bruit lorsque vient le moment de tester un casque de ce dernier univers en constante expansion, je me garderai donc d’attribuer le rôle de référent à mes casques personnels (électrostatiques Stax SR-009/OK3D artisanal V4 M1/ électrodynamiques Focal Utopia / Audio-Technica ATH-R70X, Sennheiser HD 58X et Bowers & Wilkins P7). Et cela d’autant moins qu’aucun d’eux n’a pas plus fait l’unanimité que les autres et ne la fera probablement jamais.

Il est donc plus convenable de ne se référer qu’aux concurrents partageant les mêmes standards des marques Bose, Bowers & Wilkins, JBL, Jabra, Plantronics, Sennheiser, Sony et autres qu’il m’est arrivé d’essayer brièvement, ou d’utiliser chaque jour lorsque les conditions sont favorables.

Aussi, commençons par ce qui peut différencier le Yamaha de ses concurrents qui disposent de commandes tactiles. Parce que j’apprécie celles de mon Sony WH-1000XM4 découvert au cours du tests HCFR, j’ai un peu regretté au début de ne pas les retrouver sur l’extérieur des coques du YP-E700B. Puis, comme les boutons disponibles sont très bien conçus (dimension et précision) et très bien disposés, leur usage très rapidement devenu intuitif et simple a permis d’oublier le regret initial.

L’un des intérêts principaux d’un tel casque étant la réduction du bruit, si je n’ai pas pu comparer in situ celle du YP-E700B à celle du Sony WH-1000XM4 dont 90% de son usage se fait au bord de mer en situation active, car il n’y a pas eu de très forte houle, de très important coup de vent et de gros rouleaux de mer sur le rivage lorsque j’avais le YP-E700B, j’ai testé la réduction de bruit en m’approchant des tondeuses à gazon, des véhicules de livraison des plages privées et de groupes de personnes en discussion, sans remarquer de déficience particulière. Sinon celles généralement constatées relatives aux fréquences qui ne sont pas totalement supprimées que l’on retrouve aussi sur les casques des autres marques à des degrés divers.

Cependant, bien que les réductions de bruit ne permettent pas de supprimer totalement le tintamarre qui peut entourer certaines séances de transport, de travail et de loisir, il faut quand même admettre que les systèmes ont beaucoup progressé et qu’ils sont d’un grand secours pour continuer d’écouter la musique dans des conditions appréciables de confort.

Du côté de celui du casque, je l’ai trouvé bon, mais sans plus, en raison d’un poids légèrement supérieur, de légers glissements au cours de mouvements intempestifs de la tête et d’une légère pression de l’arceau sur le haut de ma tête. Notons toutefois que ces légers glissements issus de déplacements brusques, seront compensés grâce à Listening Optimizer, puisque deux microphones placés près des oreilles permettent d’analyser le son en temps réel et d’adapter les sonorités en fonction de la position des oreillettes.

Évidemment variable en fonction des dispositifs activés, la durée d’utilisation (théorique 32 heures) constatée est très appréciable et les recharges de la batterie seront peu fréquentes.

L’aspect visuel qui ne manque pas d’originalité et la qualité de fabrication ne détonnent pas du tout, bien au contraire. D’autant que le premier est exclusivement suggestif et que la seconde ne pourra être confirmée que dans le temps. Cependant, accorder sa confiance à une marque comme Yamaha devrait représenter une sérieuse garantie de sérieux et de tranquillité pour l’avenir.

Les accessoires fournis, étui rigide, câbles, adaptateur, également de très bonne qualité, valorisent l’ensemble.

Comme cela a été maintes fois souligné et bien que nous puissions être certains que des utilisateurs n’utiliseront le YP-E700B qu’avec un ou plusieurs des modes proposés par Yamaha, puisque le mode passif avec câble ne semble là que pour dépanner lorsque la batterie est à bout de souffle, soulignons à nouveau que la mise en œuvre de Headphone Control et le recours à User 1/2 paraît devoir être fortement conseillée si l’on souhaite que tous les registres soient à l’équilibre et qu’ils soient adaptés à tous les genres musicaux, plutôt que de devoir jongler avec les modes disponibles à chaque changement de style.

Ainsi, le YP-E700B permet d’obtenir un son quasiment sur mesure, adapté à plusieurs contextes musicaux, tandis que les capacités d’un casque filaire, certes plus simple à mettre en œuvre, seront figées, à moins d’utiliser une égalisation tierce le rendant en ce cas dépendant de la source.

Cependant, il s’agit là encore de choix personnels dont aucun n’est critiquable dès lors que le plaisir de chacun est au rendez-vous.

Décision avant laquelle il ne faudra pas oublier d’essayer le YP-E700B, en espérant que les mesures, conseils d’utilisation et commentaires de ce test HCFR permettront d’en faciliter l’essai et permettront à ce casque Yamaha de séduire par la suite vos oreilles s’il ne l’a pas fait d’emblée.

 

André_ajr
HCFR – Octobre 2023

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au YAMAHA YH-E700B : HTTPS://WWW.HOMECINEMA-FR.COM/FORUM/CASQUES-HAUTE-FIDELITE/YAMAHA-YH-E700B-T30125689.HTML

 

 

 

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