Test_CRs Utilisateurs HCFR : Denon AVC-A1H

Test_CRs Utilisateurs HCFR : Denon AVC-A1H

Compte-rendu de David_DAVEYBROTHERS

 

le contexte

Mon précédent amplificateur, un Yamaha RX-A3080, chouette intégré au demeurant, montrait ses limites avec mes colonnes B&W CM10. Avec un manque de dynamique à volume faible et modéré, il avait par moment tendance en Home Cinéma à « s’écraser » et en écoute « HiFi » stéréo, il fallait le pousser dans ses retranchements sur certains enregistrements.

Ma première réflexion a été de lui adjoindre un bloc de puissance, j’avais ciblé un Rotel 1585 et puis je suis tombé sur le thread de Denon AVC-A1H sur HCFR.

Ce Denon AVC-A1H m’a automatiquement attiré par ses caractéristiques hors normes pour un intégré et le soin apporté par Denon dans sa conception.

Après la rédaction de la fameuse fiche « le pour et le contre » pour chaque solution, le Denon est sorti gagnant avec une partie préamplification largement supérieure à mon Yamaha et une partie bloc de puissance, sans être du niveau d’un bloc séparé, dans le haut du panier pour un intégré avec ses 15 canaux d’amplification, un transformateur généreux (13.2kg le bougre).

Je ne vais pas revenir sur les caractéristiques techniques, elles sont disponibles en page 2 de ce Test_CRs Utlisateurs HCFR.

 

 

ma configuration

Notre installation est située dans un espace Salon_Salle à Manger de 45 m² avec la partie dédiée au HC qui est de 18m² qui comporte :

  • Oled Sony 65AG9
  • Lecteur multimédia Zidoo Z9X
  • Frontales : B&W CM10 sur pieds isoacoustics Gaïa 2
  • Centrale : B&W CMC2 sur pieds isoacoustics Iso-Puck
  • Surround : B&W CM7 sur pieds isoacoustics Gaïa 3
  • Frontales hautes :  B&W CM1
  • Caisson B&W PV1
  • Le câblage est en full Audioquest

…et le Denon le permettant, j’ai bi-amplifié l’ensemble des enceintes de ma configuration 5.1.2

 

En Home Cinema

La calibration a été faite sur 8 points via l’ampli et le micro fourni et j’ai également une licence MultEQ et un micro calibré ACM1-X me permettant d’affiner par la suite.

 

Dune de Denis Villeneuve

D’emblée l’ampleur est là. Rassuré, l’effet « bulle » du Yamaha ne me manquera pas…

Très rapidement, je constate un gain en termes de précision et de détail, sans perdre le côté enveloppant, le sourire monte rapidement.

Ensuite la dynamique, point qui était en numéro un de mon cahier des charges. Alors oui, un cran largement au-dessus du Yamaha car le Denon ne s’essouffle pas.

Comme comparaison, j’ai volontairement mis le Denon au volume de -25 db, comme j’avais l’habitude avec le Yamaha pour ce film (pour info, Dune a été mon dernier film regardé avec le Yamaha).

À niveau de volume équivalent, je n’ai pas noté que le son était plus fort (difficile à identifier toutefois), cependant j’ai bien noté que la dynamique était là et un relief sonore bien plus révélé.

 

Blade Runner 2049

Le caisson étant chaud, allons-y !

Dans la même veine que le précédent, immersif, détaillé, enveloppant, mais une écoute non fatigante même à des volumes élevés (-5db).
Le B&W PV1, caisson réputé « propre » l’est encore plus maintenant qu’avec le Yamaha (merci Audyssey).

À tel point que j’étudie désormais fortement une grosse évolution de mon système côté sub et pouvant en connecter et gérer jusqu’à 4 avec le Denon, le champ des possibilités est très vaste. (J’ai une aversion sur les basses traînantes et envahissantes d’où mon choix du PV1 à l’époque.)

 

Top Gun 2

Je constate un gap sur l’utilisation des Atmos (assurément une meilleure gestion de l’Atmos avec ce Denon) et je constate un niveau de détail supérieur en tout point, sur le bruit des réacteurs par exemple c’est subtilement jouissif.

Beaucoup de dynamique encore, le Denon sait comment secouer et réveiller les B&W CM10 et la centrale CMC2, ces derniers arrivant quand il faut à être « physiques » (bien plus finalement que mon caisson PV1, un comble).

 

Das Boot, version Director’s Cut

Passons à un peu de subtilité.

J’aime cette bande-son par tous ces petits détails, ici et là, et cette tension pesante dans un U-Boot.

Alors ici, je peux le dire, j’ai clairement redécouvert la bande-son.

Je regarde ce film au moins une fois par an depuis plus de 20 ans, donc il a vu passer toutes mes configurations.

Ici le détail et la précision rendent le visionnage envoutant.

Je n’ai jamais visionné ce film avec autant de détails sonores, de petits cliquetis, des voix lointaines à l’arrière du sous-marin, le bruit d’un trait tiré au stylo à côté du capitaine, la goutte d’eau que vous ne voyez pas, mais que vous entendez à gauche devant vous.

Réglé en DD + Atmos, la scène sonore s’en est trouvée agrandie, le travail du Denon est formidable.

 

Fury

Monsieur Brad Pitt dans son Sherman malmené par un char Tigre.

On connait tous ce passage, je voulais m’attarder sur les tirs d’obus en piste Atmos bien évidemment.

La violence de chaque tir est ressentie d’une manière que mon Yamaha n’était résolument pas en mesure de restituer.

L’impact sonore, ce côté sec et sifflant et la « puissance » des tirs du Tigre sont reproduits à un degré que je ne connaissais pas. On distingue parfaitement la différence des obus tirés par les Shermans (du 75mm) au redoutable canon de 88mm du Tigre.

Le Denon a cette faculté d’être aussi subtil et détaillé dans les moments calmes que violent et « physique » dans les moments qui le demandent.

 

 

En HI-FI

Ce que je recherche également dans un intégré, c’est d’être efficace également avec une simple écoute stéréo, surtout avec un intégré de cette catégorie.

Pour ces écoutes, le mode Pure Direct est utilisé avec uniquement les deux colonnes B&W CM10, et par conséquent sans correction Audyssey. J’ai choisi ce mode pour mettre en avant uniquement l’électronique de l’appareil.

L’ensemble des morceaux cités ci-dessous ne sont pas sélectionnés par la qualité de leur mastering, mais par le fait que je les connais parfaitement avec pour certains des milliers d’écoutes (oui oui…)

 

A Cool New Wave de Joe Satriani

Dans ce super colossal album, les nappes sonores étant très présentes, je me focalise sur la restitution des nuances de jeu de Satch et la capacité du Denon à me les restituer et me les faire « vivre ».

Pari gagnant, les nuances de jeu et les coups de médiators sont détaillés comme jamais. C’est naturel, ça vit et la scène sonore est bien ouverte et détaillée.

 

Ramble On de Led Zeppelin

Un morceau que je connais par cœur, le jouant moi-même et par conséquent l’ayant écouté un nombre de fois incalculable sur mes monitors (Eve Audio SC207), au casque (AKG K702) etc.

Ici ce que je retiens le plus, c’est le placement des instruments, plus précis et séparé que ce que j’obtenais avec le Yamaha.

 

Rise d’Extreme

Le dernier album d’Extreme étant très bon, je me devais d’écouter le solo de Nuno sur Rise car j’avais décelé des détails au casque qu’une écoute stéréo dans mon salon ne reproduisait pas correctement.

Je m’attarde lors du solo à la partie en palm mute qui, avec une écoute attentive, révèle beaucoup de nuances avec par moment un côté métallique qui ressort nettement.

Le Denon, une nouvelle fois, sort haut la main et arrive à faire travailler les CM10 à un niveau de détail élevé qui fait chaud au cœur.

 

Love Over Gold de Dire Straits

Pour finir, un classique extrêmement intéressant sur la multitude d’instruments utilisés, son évolution jusqu’au final, un mastering de grande qualité (Bob Ludwig).
J’évoque Telegraph Road de ce somptueux album.

Ce fantastique morceau, gorgé d’émotions et de nuances est tout indiqué pour pousser l’électronique du Denon afin de nous mettre en avant tout le travail des ingénieurs de Shirakawa sur cet intégré.

Ce morceau véhicule beaucoup d’émotions pour moi, des souvenirs, mon enfance, etc.
C’est avec des yeux au bord des larmes que j’ai fini mon écoute de Telegraph Road.

La justesse des baguettes sur la tranche de la caisse claire, les kick de la grosse caisse à 08min 40sec physiquement ressentis, une clochette à mi-morceau parfaitement retranscrite, une puissance et une dynamique faisaient vivre ce monument auditif comme jamais je ne l’ai écouté.

 

 

 

Conclusion

Ce changement dans ma configuration du Yamaha RX-A3080 vers le Denon AVC-A1H remplit toutes mes attentes.

Ce Denon est une réussite et l’excellence se cachant dans les détails, ce dernier n’est pas en reste pour nous offrir un niveau de détail(s), de nuance(s) et avec une dynamique faisant vivre n’importe qu’elle piste audio d’une manière formidable pour un intégré.

Les ingénieurs de Shirakawa ont fait un formidable travail en nous proposant un intégré de très haut vol.

Jamais fatiguant, même à fort volume, ce Denon AVC-A1H, c’est une machine à émotions pures, dotée de 15 canaux, 4 sub, tous les codecs actuels, 4k120hz et 8k 60hz, HDR10+, DV, Audyssey XT 32 et Dirac Live. Je ne vais pas rentrer dans tous les détails techniques, mais c’est une machine particulièrement aboutie et complète…

…k’essayer, c’est l’adopter… comme je l’ai fait. 😀

 

 

David_DAVEYBROTHERS
HCFR – Octobre 2023

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au denon avc-a1h : HTTPS://WWW.HOMECINEMA-FR.COM/FORUM/SON-AUDIO-AMPLIFICATEURS-INTEGRES-HOMECINEMA/2023-DENON-AVC-A1H-INTEGRE-PROC-15-4-15-150W-POST-1-T30119449.HTML

 

 

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