Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD par le loup celeste – 01/2020
Hellboy (2004)
Note artistique : 8
Qualité vidéo : 9.5
Qualité audio : 10
Spécifications techniques (4K Ultra HD – Belgique – Sony Pictures – 06 novembre 2019)
– Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – Master intermédiaire 4K
– Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital 5.1
– Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants
Film : Ce blockbuster artisanal qui adapte avec réussite la série de comics éponyme, est un film fantastique au scénario attrayant même si classique, à la mise en scène brillante (un vrai savoir-faire technique), aux personnages atypiques (Guillermo del Toro aime les « freaks »), au casting parfait, aux dialogues savoureux et aux scènes d’action jouissives.
Image : Hormis le logo TriStar qui n’est en rien flatteur pour la rétine (piqué très doux, couleurs fanées et granularité excessive), ce transfert UHD HDR10 reste exceptionnel. Captées en 35 mm, ces images joliment organiques dépassent de loin celles du précédent Blu-ray. La netteté est incroyable (la clarté des environnements), les détails beaucoup plus perceptibles (les motifs sur la peau de Hellboy), la palette colorimétrique nettement plus large et nuancée (comme les rouges et les bleus/verts qui sont plus profonds), les contrastes plus robustes et raffinés (des blancs plus intenses et des noirs plus fermes) et les sources lumineuses autrement plus intenses (les projecteurs, la foudre, les éclairages intérieurs, les reflets sur le sol et les objets métalliques).
Son : Digne de toutes les éloges, la VO Dolby Atmos est aussi turbulente et impulsive que Hellboy. Pourvue d’une dynamique monstrueuse et d’une scène sonore ultra-large (une spatialisation hors-norme), cette bande-son engageante est déchaînée et laisse poindre des effets énormes et des ambiances atmosphériques très immersives. Soutenue par des surrounds indéfectibles, des canaux de hauteur pleinement raccords (la pluie, le tonnerre, l’avancée des flammes, des annonces de haut-parleurs) et des basses monumentales (les explosions), elle parvient en toutes circonstances à conserver l’intelligibilité des voix et de la musique (particulièrement ample). Un peu plus compacte (moins ouverte à l’arrière) et tassée (moins énergique), la VF tient quand même la dragée haute à la VO.
Matériel et condition de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9 (Mode de l’image Expert HDR)
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference (YCbCr 4:2:0 / 12 bit)
Amplification : Pioneer SC-LX901 (Mode d’écoute Dolby Atmos et post-traitement Dolby Surround), Emotiva XPA-3 Gen3
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA