
Dredd.
Sorti dans l’indifférence la plus totale, et disponible uniquement en video dans nos contrées, voici la deuxième adaptation, après la très Stalonnesque version des années 90, du célèbre comic book.
Et bien voilà un petit film qui ne paie pas de mine, mais qui impressionne par son efficacité et sa densité. Quasiment intégralement pompé sur le célèbre The Raid Américano-indonésien, le juge se retrouve piégé dans une tour tenue d’une main de fer par un cartel de drogue, en compagnie d’une débutante en évaluation (!) et douée de pouvoirs psychiques.
Ca défouraille, ca éventre, ça mitraille, ça menace avec une voix rauque, et le rythme ne faiblit jamais dans une mise en scène inspirée et inventive.
Surtout, la vraie bonne idée, c’est Lena Headey en chef du cartel. Scarifiée, aux dents attaquées, avec un rictus sadique aux lèvres, elle est d’une présence stupéfiante et attire instinctivement la caméra à elle. Elle est à ce titre nettement plus intéressante que Dredd, trop monolithique pour être vraiment charismatique.
Hautement recommandable !
