Regarder le film TED avec des onfonts ?

[syber]

bon syber, t'as regarde quoi comme vieillerie en noir et blanc hier soir?

Houla, houla ! Ne vient pas perturber la splendide mécanique que j'ai patiemment mise en œuvre sur ce topic.

- un film en NB qui ne suscite aucune réaction de la part des forumeurs, mais qui génère de nombreuses lectures curieuses de la part de la majorité silencieuse et cultivée.

- suivi d'un film tourné sur fond vert par un réalisateur parkinsonien et des acteurs aux cheveux gras, sur lequel tout le monde a un avis à émettre.

Comme ça tout le monde y trouve son compte

Puis, on reprend le cycle.

[syber]

Zodiac (2007) de Fincher



J'avions point vu ! Très réussi.

[Analogeek]

trop long surtout.
gone girl est mieux mené.

[syber]

Le travail sur les ambiances, le jeu des acteurs ; c'est vraiment du bon boulot.

On ne voit pas le temps passer et on est tenu jusqu'à la fin

[Betekaa]

pour les 2 vioques du dessus, pas cher comme toujours chez Taschen



sinon Mommy vraiment pas mal du tout... avec Lana à la fin (sauf que j'avais deviné dès le début le double dénouement final... ça me gonfle )

[syber]

The Penalty (1920) de Wallace Worsley et avec Lon Chaney



L'histoire d'un gamin qui a un accident de circulation et se voit amputer ses deux jambes par un chirurgien débutant qui fait une erreur de diagnostic. Le patron du chirurgien s'aperçoit de la bourde et décide de la couvrir en mentant aux parents de l'enfant. Enfant que les deux chirurgiens pensaient encore endormi et qui a en réalité tout entendu de la manoeuvre. Il en conservera un ressentiment éternel qui alimentera une soif de vengeance.

Ca, ce sont les 8 premières minutes du film qui vous prennent aux tripes.

On retrouve l'enfant 25 ans plus tard. Il est devenu le patron de la pègre de San Francisco et cherche une opportunité pour se venger du chirurgien devenu un riche notable.

Et le patron de la pègre, c'est Lon Chaney. Et sa performance est ex-tra-or-di-naire ! Là, sur l'écran, il est amputé des deux jambes. Aucun doute n'est possible dans l'esprit du spectateur. On ne voit pas de trucages. Et pas de numérique pour retravailler les images filmées. Quand Wallace Beery joue Long John Silver dans l'ile au trésor, il est unijambiste et on voit bien que sa jambe est repliée. Mais la performance de Lon Chaney est physiquement époustouflante ; on ne sait pas comment et à quel point il a replié ses jambes dans une position que l'on a du mal à imaginer.



Mais il n'y a pas que la performance du corps. Il y aussi celle de son visage incroyablement expressif qui passe tour à tour de la candeur et la douceur à une expression de terreur et de folie ; les deux ayant la même force d'émotion.

Le scénario est relativement solide et imbrique plusieurs intrigues de façon claire, de manière à former un crescendo émotionnel bien mené. Malheureusement une fin à l'eau de rose qui gâche la tension accumulée durant tout le film. Les seconds rôles sont bien choisis et ne déméritent pas pour la plupart, mais face à Lon Chaney ils sont forcément éclipsés par son talent. La mise en scène est soignée et inventive.

Un bon film.

[syber]

"Le Marquis de Saint-Evremont" (1935) de Jack Conway avec Ronald Colman. d'après le romande Charles Dickens, "A tale of two cities".



Mélodrame historique dont l'action démarre quelques temps avant la prise de La Bastille et se termine avec les exécutions durant La Terreur.

Y'a pas à dire. Si j'aime les vieux films, c'est pour les qualités dont fait preuve justement ce film. Chaque personnage est correctement développé, on comprend ses motivations et chacune de ses actions nous est parfaitement crédible. Évidemment ça donne un rythme de narration un peu plus lent que le dernier Transformer. Mais là où tous les films de ce type sont expurgés de la moindre émotion hormis celle consistant à offrir en pâture une gamine aux longues jambes à la libido de spectateurs adolescents et adulescents puceaux, ces vieux films sont capables de nous faire éprouver des sentiments d’une rare complexité. Ainsi, à la fin de ce mélodrame, un avocat alcoolique vient prendre par un subterfuge, la place en prison du mari de la femme qu'il aime en secret. Et on y croit à son sacrifice qui donne enfin un sens à sa vie !

Autre chose que j'aime dans ces vieux films ! Quand La Bastille est prise par une foule de 5000 personnes (j'ai compté !), il n'y a pas un bonhomme qui est cloné numériquement 5000 fois. Il y a vraiment 5000 personnes à l'écran, avec un directeur d'acteur qui donne sa mise en scène sur le plateau avec un porte voix. Ca change tout. Malgré les imperfections, c'est du sang, de la sueur et des larmes que l'on voit à l'écran. De l'humanité.



Le mélodrame est magnifiquement ponctué de scènes reconstituant la vie de l'époque (Dickens oblige) et la misère dans laquelle vivait le peuple. Une scène est particulièrement frappante où un tonneau de vin se renverse d'une charrette circulant dans Paris pour s'écraser dans le caniveau avec les ordures. La population se précipite sur le flot de vin mélangé aux immondices pour le boire. Tu ne va pas faire boire cela à notre enfant dit une mère au père. Ca lui donnera des forces répond-il.



L'avocat est joué par Ronald Corman qui trouve là un de ses meilleurs rôles. Sa conviction emporte tout. Il est crédible de bout en bout.

[syber]

La scène où l'avocat qui s'est sacrifié, va monter sur l'échafaud. On dirait une peinture classique

[syber]

Le Mur invisible (2012) de Roman Polsler





Le Voyageur au dessus des nuages, de Caspar David Friedrich (1818)



Film fantastique Austro-boudhiste sur la nature de l'Homme et sur la décroissance subie.

On aimerait aimer ce film qui prend des risques formels et présente une photographie superbe, une mise en scène à base de plans fixes composés comme des tableaux de la période romantique, ainsi qu'un interprétation remarquable de l'actrice de "la Vie des Autres" (n'oublions pas le chien qui mérite franchement un prix !). Le film est tiré d'un roman autrichien (pas fait exprès) qui est très réputé dans son pays. Malheureusement le réalisateur pour son passage à l'image, a choisi d'accompagner sa mise en scène d'une voix off qui débite des banalités et surtout surligne et empèse à l'amidon ce que l'on voit à l'image. On ajoute a cela quelques incohérences scénaristiques et le mal est fait. Didactique, là où il faudrait qu'il soit métaphysique.

L'histoire d'une femme qui est invitée pour le WE dans un chalet en montagne. Un matin, elle se réveille et constate que son chalet est entouré d'un mur de verre infranchissable (sauf pour la pluie, le vent, la neige et les oiseaux et un type qui arrive à la fin du film comme un cheveu sur la soupe). Le film raconte son retour à la nature.

[syber]

The Hitch-Hiker (1953) de Ida Lupino



Ce film est un marqueur historique car il est considéré comme étant le premier film noir tourné par une femme.

L'histoire est réelle ; celle d'un psychopathe qui se fait passer pour un autostoppeur. Il tue ses victimes pour les dévaliser. Repéré et pourchassé par la police, il prend en otage deux copains pêcheurs et se sert d'eux et de leurs véhicule pour tenter de passer la frontière pour le Mexique.

Le déroulement de l'action est très prévisible et répétitive, trop sans doute ; même si le film se suit avec intérêt. Sa brièveté (70 mn) est bienvenue en ce sens. La mise en scène hésite entre à la fois quelques très bonnes idées et quelques tics. En revanche le film se démarque par la composition des personnages qui est très réussie, crédible. La justesse de leurs comportements, de leurs actions et des émotions interprétées est sans faille. La scène finale est cathartique et bienvenue après la tension générée pendant tout le film par le très bon acteur (William Talman) qui joue le psychopathe. Un de ses otages lui colle une dérouillée sous le regard complice de la police de la frontière qui le laisse se défouler.

Une bonne série B. Pas indispensable, mais intéressante à connaître.

[syber]

Faux raccord consacré à Abyss :

http://www.allocine.fr/video/video-19549179/

Un parfait exemple de la manière dont fonctionne notre cerveau

[syber]

Aventures en Birmanie (1946) de Raoul Walsh et avec Errol Flynn.



Je connaissions point ! Super bon film. Vraiment très bon. Bien raconté. Bien interprété malgré quelques gimmick de l'époque qui peuvent nous sembler surannés de nos jours. Bien sûr les scènes de guerre vont nous sembler bien fades par rapport à ce que l'on voit dans les films modernes. Pas de soldats éclaboussés de sang et coupés en deux par une rafale de sulfateuse. Les scènes de tortures (par les Japonais ... cruels) sont suggérées par le visage des témoins et non pas par la vision des corps mutilés.

Il n'en reste pas moins que l'histoire est prenante, bien racontée, bien mise en scène et que la tension de la seconde partie du film est palpable. On est vraiment soulagés lorsque les survivants sont récupérés à la fin.

L'histoire (un poil propagandiste sur les bords) raconte l'épopée de soldats parachutistes chargés d'aller détruire un radar japonais caché dans la forêt Birmane afin de faciliter le passage d'une attaque aérienne américaine pour botter le c.l de l'armée japonaise et les bouter hors de Birmanie. La mission est rondement menée. Mais le retrait des troupes ne se passe pas comme prévu ...

[syber]

Les Pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout (2012)



Par les créateurs de Wallace et Gromit. Un peu moins de non sens que dans les aventures de nos amateurs de Cheddar. L'histoire est relativement prévisible, mais reste plaisante et très divertissante à suivre pour les petits et les grands. Et si les grands s'ennuient un poil (de barbe) en suivant le scénario, ils prendront un pied pas possible à admirer le niveau de détail ahurissant des décors et des personnages.

[Betekaa]

+1000

et cours voir box-trolls

[astrorock]

Aventures en Birmanie (1946) de Raoul Walsh et avec Errol Flynn.



Je connaissions point ! Super bon film. Vraiment très bon. Bien raconté. Bien interprété malgré quelques gimmick de l'époque qui peuvent nous sembler surannés de nos jours. Bien sûr les scènes de guerre vont nous sembler bien fades par rapport à ce que l'on voit dans les films modernes. Pas de soldats éclaboussés de sang et coupés en deux par une rafale de sulfateuse. Les scènes de tortures (par les Japonais ... cruels) sont suggérées par le visage des témoins et non pas par la vision des corps mutilés.

Il n'en reste pas moins que l'histoire est prenante, bien racontée, bien mise en scène et que la tension de la seconde partie du film est palpable. On est vraiment soulagés lorsque les survivants sont récupérés à la fin.

L'histoire (un poil propagandiste sur les bords) raconte l'épopée de soldats parachutistes chargés d'aller détruire un radar japonais caché dans la forêt Birmane afin de faciliter le passage d'une attaque aérienne américaine pour botter le c.l de l'armée japonaise et les bouter hors de Birmanie. La mission est rondement menée. Mais le retrait des troupes ne se passe pas comme prévu ...

+1. UN VRAI CLASSIQUE DU FILM DE GUERRE!