Alpes94 a écrit:haskil dans le post verrouillé a écrit: On pourrait ainsi mesurer le niveau socio-culturel des gens à la quantité de machines et ustensiles inutiles qu'ils possèdent dans les placards de leur cuisine et leur ont été vendus par correspondance ou lors de réunions amicales: bols tuperware, rapes à truc, robot machins, mini aspirateurs, coupes choses, et quantité d'autres choses inimaginables : plus il y en a plus les gens sont d'extraction modeste et/ou plus ils sont fragiles psychologiquement...
Pour reprendre tes propres termes et malgré l'estime que je porte au Haskil mesuré (et qui l'est de moins en moins à mon avis), permets moi de te poser deux questions ?
Crois tu que tu n'as fait que péter de rire ?
C'est quoi ton délire contre les produits Tupperware et les personnes qui les utilisent ?
Donne moi vite ton argument imparable et l'adresse de ton psy afin que j'aille le consulter car je connais et utilise ces fameuses boîtes depuis le début des années 60.
A +.
Gérard.
PS: je sais que j'ai un post de retard, mais le forum avait des hoquets hier matin. J'ai constaté que le post verrouillé ne se trouve même plus en lecture aussi, dommage c'était instructif.
Gérard, outre le fait que je suis resté très mesuré dans l'échange d'hier dont tu as tiré ces phrases que tu décontextualises de façon désobligeante à mon égard en les commentant de façon rapide, je n'attaque en aucun cas les produits que je cite et encore moins les personnes dont je parle.
Je ne vois pas en quoi il est injurieux, ou en quoi il serait désobligeant, de relever que certaines pratiques de consommation sont liées à des niveaux sociaux-culturels, ni en quoi il serait désobligeant de remarquer que des gens fragiles psychologiquement ont des comportements d'achat compulsifs !
Ces études sont faites tous les jours et servent aux maisons de vente par correspondance qui ciblent leur clientèle ainsi : tu ne trouveras pas dans les mêmes familles les mêmes catalogues... pas non plus les mêmes produits !
Quand on est riche on peut accumuler les bijoux, les voitures, les voyages, etc. Quand on l'est moins, on accumule d'autres choses ! Le comportement est le même fondamentalement, l'objet accumulé est différent.
Et nous parlions de vente de petites choses par correspondance avec possibilité de retour... qui n'est quasi jamais utilisé sauf quand l'appareil est en panne au déballage !
Nous aurions parlé de choses très chères que l'exemple pris aurait été différent !
Va donc visiter des grandes maisons bourgeoises ou des grands appartements bourgeois, pas des trucs de bobos, des apparts de gens riches et depuis longtemps et va visiter leur cuisine !
Tu verras si les cuisines intégrées qui valent des fortunes sont la règle et si les placards sont pleins d'ustensiles qui ne s'accumulent et ne servent à rien !
En revanche, tu trouveras dans la crédence à cinq portes de la salle à manger un magnifique découpe gigot avec manche en argent et griffe en fer...
Si tu savais le mépris qu'on les gens de la haute pour les cuisines équipées et les ustensiles de cuisine ! Tout juste une cafetière électrique et un moulin à légumes.
Maintenant va à la campagne, dans une zone pavillonnaire et visite les cuisines, elles sont intégrées et ont coûté des fortunes, les placards sont pleins de trucs pas possibles dont ils ne servent que deux ou trois fois et ne sortent plus jamais sauf le truc à raclette et la collec presque complète de bols en plastique est là.
Et je parle là de quelque chose que je connais de près !
Cette partition de la population en groupes d'achats bien distincts, à qui il arrive de se croiser, crois-tu qu'elle ne soit pas étudiée par les entreprises ?
Regarde le téléachat et demande-toi à qui s'adresse les produits en vente !
Donc tout est venu de ce que :
Je disais (en réponse à un forumeur qui brandissait cela comme preuve) que l'idée selon laquelle une maison qui vend des accessoires par correspondance prouverait sa bonne foi en proposant l'échange pur et simple selon les termes dits par la loi était erronée car l'on sait que les taux de retours sont faibles pour les ventes ainsi faites !
Je citais le téléachat et disait que des gens étaient interdits de téléachats pour ces raisons là : par les sociétés elles-mêmes parfois, par la famille qui fait placer sous tutelle les acheteurs qui achètent tout, ne renvoient rien. Des gens fragiles. Loloboy avait bien pigé, partiellement, mais bien pigé l'idée que l'idée du retour, de l'essai pendant une semaine, n'est pas la preuve de ce que le produit fonctionne réélemment. Les bagues de ré et autres croix vitafor étaient ainsi vendues !
Là encore, je n'ai pas l'impression que les clients ont été pris dans la France d'en haut. Compare les pubs en fonction des supports : tu verras si celles de télépoche sont celles de télérama.
Et tu vois, je préfère Télépoche qui est bien meilleur programme de télé que télérama.
Je parlais d'autres choses de ce genre et débouchait, après de longues explications, courrant sur de longs posts, sur un texte dans lequel il y avait ce qu'Alpes a quoté.
Nous sommes donc loin du compte Gérard...
Maintenant tuperware :
Il se trouve que la technique de vente propre à cette marque de bol en plastique de très grande qualité et fort chers consiste à organiser des réunions chez les uns et chez les autres, à faire des démonstrations de produits.
Que c'est plus dans des milieux socios-culturels modestes et classes moyennes inférieures que ces ustensiles se sont vendus et se vendent encore si j'en crois ce que j'ai pu voir, il n'y a pas longtemps encore dans mon entourage, pour une raison assez simple qui faisait que la cliente pouvait devenir vendeuse pour arrondir ses fins de mois selon un principe qui fait qu'on vend autour de soi à ses connaissances et aux connaissances de ses connaissances qui à leur tour peuvent devenir acheteuses-vendeuses.
Et ma foi, c'est rarement la femme du notaire du coin qui arrondit ses fins de mois en vendant des crèmes de beauté avon et des bols tuperware !
La législation française encadre du reste ce type de vente qui peut vite tourner à ce que l'on appelle la structure pyramidale qui est interdite chez nous.
Donc calmos et pas de paranoïa : c'est vraiment mal me connaître que de me prêter des pensées aussi incongrues que celles que tu me prêtes bien vite !
A part ça, ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord sur ce qui tourne autour de la copie du CD qu'il me viendrait à l'esprit, Gerard, de penser que tu dérailles un peu en ce moment et que tes positions sont excessives.
Alain