vincent128 a écrit:Bien sûr s'il y a une application réelle de cette technologie pour sauvegarder de vieux disques, tant mieux! Mais encore faut-il que les possesseurs de ces vieux disques aient les moyens de payer la prestation de Berkeley pour sauver les vieux disques!
donc oui à une technique de sauvegarde des vieux disques, mais bof à une technique dérivée d'un accélérateur de particules, qui sent à plein nez le besoin de valoriser un matos hors de prix!
Et pour ce qui est de sauvegarder et redécouvrir de vieux enregistrements, allez voir ce que fait ce gars avec une simple carte son et quelques appareils d'époque! Je vous recommande notamment ses extraits de cylindres de cire du début du siècle : un vrai voyage dans le temps!
http://perso.wanadoo.fr/jlf/accueil.htm
Vincent, tu connais beaucoup de gens qui repiquent des documents délabrés avec un luxe de précautions que tu n'imagines pas... à part les phonotèques nationales et celles des radios ?
C'est pour eux un appareil comme celui là ! Pas pour nous ! Et c'est pas pour la valorisation d'un matos hors de prix !
Pardon, mais c'est un domaine que tu sous-estime et l'exemple du gars n'est pas le bon.
Si tu savais combien de temps, il faut pour récupérer une acétate à l'INA par exemple ! J'ai vu travailler, Jean François Pontefrac qui est l'un des grands restaurateurs de documents. Je l'ai vu me montrer des acétates dont à son grand regret il ne pouvait rien faire...
Avec cette technologie il pourrait !
Sinon copier des 78 tours, et des cylindres en bon état ça se fait sans aucune difficulté. On a même repiqué déjà les cylindres sur 78 tours dans les années 30 !
Aujourd'hui, je peux même te dire qu'on n'a quasi pas besoin de filtrer si on utilise le bon profil de diamant pour le bon disque et surtout la bonne courbe de gravure.
Et si le disque est au bon diapason ou pas au bon mais du début à la fin de la face, on n'a pas besoin, du numérique pour le repiquer d'une façon la meilleure possible. Juste besoin alors du numérique pour faire le master pour production de CD.
ça devient difficile pour les Pathé à gravure verticale car il faut une cellule spéciale que certains ont construit, un sacré bidouillage pour pouvoir lire les 78 tours d'Edouard Risler par exemple !
Mais bon tant qu'un cyligndre ou un 78 tours est en bon état de conservation le numérique ne sert pas à grand chose pour l'amélioration du son. Il sert surtout dans les cas ou le 78 tours est mauvais car dans une mauvaise pâte (les Decca anglais : affreux) et pour remettre au diapason quand le diapason bouge beaucoup entre le début de la face et la fin de la face.
Sinon, aucun besoin ! Ceux qui l'utilisent sont d'abord ceux qui n'utilisent pas le bon diamant de 78 tours (le bruit peu augmenter de 10 dB dans le médium aigu si le diamant est trop petit), et pas la bonne courbe de gravure... car elles n'étaient pas normalisées comme le fut le RIAA. Et ça donne des résultats affreux : un son sans bruit de fond, mais mort, vide de tous les harmoniques, de toute vie. Affreux !
J'écoute justement, en ce moment, l'Appassionata dans un repiquage parfait fait par LE grand repiqueur du moment.. Un Français ! Et le CD sonne quasi aussi bien que le 78 tour original chez lui sur sa platine...
Alain